Xavier Muffraggi, président-directeur général Amérique du Nord; Michel Wolfovski, directeur général délégué; Henri Giscard d'Estaing, le président-directeur général du Club Med et Janyck Daudet, directeur général Amérique Latine.
David Nathan ---- Les journalistes sont venus de partout pour assister au voyage de presse organisé au Club Med de Sandpiper Bay en Floride du 20 au 22 octobre: Argentine, Pays-Bas, Brésil, Italie, France et bien sûr Canada.
J'aimon voyage ! (md) a pris part à ce voyage qui avait pour but d'une part de présenter la phase II des rénovations du Club qui se chiffrent à 25 millions de dollars, et d'autre part d'exposer la stratégie de Club Med sur le continent américain.
Pour l'occasion Henri Giscard d'Estaing, le président-directeur général du Club Med était présent et s'est adressé aux journalistes au cours d'une conférence de presse. Le président était entouré de Michel Wolfovski, directeur général délégué, de Xavier Muffraggi, président-directeur général Amérique du Nord et de Janyck Daudet, directeur général Amérique Latine.
De cette heure et demie de présentation sont ressortis plusieurs faits saillants concernant la stratégie du Club Med.
- Monter en gamme. Un des objectifs qui est d'ailleurs en passe d'être atteint est la montée systématique des clubs à 4 ou 5 tridents. Cette catégorie de villages, qui ne représentait que 20% en 2001, est aujourd'hui montée à 86%.
- Passer à l’offensive. « Le Club Med s'est repositionné depuis 2005 et a investi dans son marché haut de gamme ; un par un, les villages ont été rénovés et nous avons réussi notre repositionnement, ce qui n'a pas été simple, a expliqué Xavier Muffraggi. Aujourd'hui la profitabilité est de retour et nous sommes en position d 'être offensif ».
- Famille, et business. Le flot des clients du Club Med n'est pas constant au cours de l'année, la plupart choisissent l'hiver pour y séjourner, en fonction des vacances scolaires. « Nous devons trouver des raisons pour les faire venir aussi l'été, explique Michel Wolfovski. Pour cela nous allons mettre l'accent sur des offres orientées affaires, à destination des entreprises, pour des séjours de team-building par exemple. D'autre part, nous lançons des nouveaux concepts dont l’Académie de Tennis de Sandpiper Bay est l'exemple parfait, on espère lancer aussi une Académie de Golf prochainement. Enfin, nous allons essayer d'augmenter le nombre de clients européens dans un premier temps puis asiatiques dans un second». Le directeur général délégué a résumé la position du Club par la formule « Family Business ».
J'aimon voyage ! (md) a pris part à ce voyage qui avait pour but d'une part de présenter la phase II des rénovations du Club qui se chiffrent à 25 millions de dollars, et d'autre part d'exposer la stratégie de Club Med sur le continent américain.
Pour l'occasion Henri Giscard d'Estaing, le président-directeur général du Club Med était présent et s'est adressé aux journalistes au cours d'une conférence de presse. Le président était entouré de Michel Wolfovski, directeur général délégué, de Xavier Muffraggi, président-directeur général Amérique du Nord et de Janyck Daudet, directeur général Amérique Latine.
De cette heure et demie de présentation sont ressortis plusieurs faits saillants concernant la stratégie du Club Med.
- Monter en gamme. Un des objectifs qui est d'ailleurs en passe d'être atteint est la montée systématique des clubs à 4 ou 5 tridents. Cette catégorie de villages, qui ne représentait que 20% en 2001, est aujourd'hui montée à 86%.
- Passer à l’offensive. « Le Club Med s'est repositionné depuis 2005 et a investi dans son marché haut de gamme ; un par un, les villages ont été rénovés et nous avons réussi notre repositionnement, ce qui n'a pas été simple, a expliqué Xavier Muffraggi. Aujourd'hui la profitabilité est de retour et nous sommes en position d 'être offensif ».
- Famille, et business. Le flot des clients du Club Med n'est pas constant au cours de l'année, la plupart choisissent l'hiver pour y séjourner, en fonction des vacances scolaires. « Nous devons trouver des raisons pour les faire venir aussi l'été, explique Michel Wolfovski. Pour cela nous allons mettre l'accent sur des offres orientées affaires, à destination des entreprises, pour des séjours de team-building par exemple. D'autre part, nous lançons des nouveaux concepts dont l’Académie de Tennis de Sandpiper Bay est l'exemple parfait, on espère lancer aussi une Académie de Golf prochainement. Enfin, nous allons essayer d'augmenter le nombre de clients européens dans un premier temps puis asiatiques dans un second». Le directeur général délégué a résumé la position du Club par la formule « Family Business ».
Xavier Muffraggi, président-directeur général Amérique du Nord de Club Med
- Le marché québécois
En ce qui concerne le Québec, Xavier Muffraggi ne manque pas d'ambition : « J’espère qu'on doublera le nombre de clients québécois d'ici 5 ou 10 ans. Le Québec est un marché énorme pour nous, 65% des Canadiens qui viennent au Club sont des Québécois et je pense que l'on pourrait multiplier le taux de pénétration par 4 ».
La stratégie pour atteindre cet objectif n'a rien à voir avec celle employée en Europe : alors que sur le Vieux Continent les agences de voyages exclusives Club Med sont monnaie courante, le choix de ne pas en avoir au Québec ne devrait pas changer. « Nous avons fait un choix de distribution au Québec qui est différent de celui de l'Europe, nous avons développé des liens avec les tour opérateurs avec qui nous travaillons qui sont forts et nous continuerons à miser sur cette stratégie. Nous ne voulons surtout pas nous retrouver au milieu d'autres resorts dans un catalogue, nous nous considérons comme un produit exclusif, haut de gamme, mais accessible ».
Inviter plus souvent les agents de voyage est aussi une priorité de cette stratégie : « On a une approche de niche, soyons réalistes nous n'avons pas une grosse capacité avec 80 villages en tout. La priorité est donc d'investir d'une part dans la formation de nos équipes, la rénovation des infrastructures, mais aussi de renforcer les liens avec nos agences québécoises pour les aider à vendre le Club Med. Concrètement, à chaque 6 000$ de vente, l'agent gagnera une nuitée gratuite, ce qui veut dire que les bonnes agences vont pouvoir envoyer leur vendeur au Club Med une semaine par an et pour nous c'est la clé. C'est essentiel que les vendeurs vivent l'expérience par eux-mêmes et constatent que c'est différent des autres resorts ». Pas de plan média massif à l'horizon donc, mais une stratégie de bouche-à-oreille.
L'accent sera également mis avec plus d'intensité sur les réseaux sociaux comme Facebook, qui servira à fidéliser les clients en leur donnant des informations sur la vie des villages. Un compte Twitter pour le Canada vient par ailleurs d'être créé (www.twitter.com/ClubMedCanada) et sera opérationnel dès le 1er novembre.
Dernier point pour développer le marché québécois, la mise en place d'ici fin 2011 d'un partenariat avec une compagnie aérienne pour desservir les villes en région.
Suivez David Nathan sur twitter www.twitter.com/davidnathan
En ce qui concerne le Québec, Xavier Muffraggi ne manque pas d'ambition : « J’espère qu'on doublera le nombre de clients québécois d'ici 5 ou 10 ans. Le Québec est un marché énorme pour nous, 65% des Canadiens qui viennent au Club sont des Québécois et je pense que l'on pourrait multiplier le taux de pénétration par 4 ».
La stratégie pour atteindre cet objectif n'a rien à voir avec celle employée en Europe : alors que sur le Vieux Continent les agences de voyages exclusives Club Med sont monnaie courante, le choix de ne pas en avoir au Québec ne devrait pas changer. « Nous avons fait un choix de distribution au Québec qui est différent de celui de l'Europe, nous avons développé des liens avec les tour opérateurs avec qui nous travaillons qui sont forts et nous continuerons à miser sur cette stratégie. Nous ne voulons surtout pas nous retrouver au milieu d'autres resorts dans un catalogue, nous nous considérons comme un produit exclusif, haut de gamme, mais accessible ».
Inviter plus souvent les agents de voyage est aussi une priorité de cette stratégie : « On a une approche de niche, soyons réalistes nous n'avons pas une grosse capacité avec 80 villages en tout. La priorité est donc d'investir d'une part dans la formation de nos équipes, la rénovation des infrastructures, mais aussi de renforcer les liens avec nos agences québécoises pour les aider à vendre le Club Med. Concrètement, à chaque 6 000$ de vente, l'agent gagnera une nuitée gratuite, ce qui veut dire que les bonnes agences vont pouvoir envoyer leur vendeur au Club Med une semaine par an et pour nous c'est la clé. C'est essentiel que les vendeurs vivent l'expérience par eux-mêmes et constatent que c'est différent des autres resorts ». Pas de plan média massif à l'horizon donc, mais une stratégie de bouche-à-oreille.
L'accent sera également mis avec plus d'intensité sur les réseaux sociaux comme Facebook, qui servira à fidéliser les clients en leur donnant des informations sur la vie des villages. Un compte Twitter pour le Canada vient par ailleurs d'être créé (www.twitter.com/ClubMedCanada) et sera opérationnel dès le 1er novembre.
Dernier point pour développer le marché québécois, la mise en place d'ici fin 2011 d'un partenariat avec une compagnie aérienne pour desservir les villes en région.
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