Depuis 6 heures ce matin, à l'entrée de l'aéroport Trudeau, à Dorval, des agents de bord d'Air Canada et d'Air Transat conjuguent leurs efforts et distribuent des dépliants pour sensibiliser les passagers à ce qu'il considèrent être une menace à la sécurité des passagers: la réduction du nombre d'agents de bord dans les avions.
Selon le Syndicat canadien de la fonction publique, qui les représente, plusieurs enquêtes sur les catastrophes aériennes ont démontré que le personnel de cabine fait souvent la différence dans le nombre de victimes ou de blessés lors d'un accident. Ils rappellent le vol 236 d'Air Transat qui avait dû se poser d'urgence aux Açores le 24 août 2001. En 90 secondes, grâce au personnel présent, 360 passagers avaient été évacués de l'Airbus 330-220. Outre des chocs nerveux, seules des blessures mineures étaient rapportées.
Hors, fait savoir le syndicat, d'ici quelques semaines, les normes de sécurité dans le secteur du transport aérien pourraient être revues. Sous la pression des transporteurs qui veulent diminuer le nombre d'agents de bord sur leurs vols, Transports Canada est sur le point de réduire les exigences en cette matière pour les appareils de plus de 50 places.
Pourtant, font valoir les agents de bord, en 2001, Transports Canada rejetait cette même demande des transporteurs aériens. Dans une décision émise le 26 mars 2001, le ministère "en arrivait à la conclusion de ne pas donner son appui aux modifications
réglementaires proposées. Il est établi, écrivait-on à l'époque, que les arguments présentés en faveur d'une modification réglementaire (1 pour 50) n'ont pas montré que cette dernière garantirait un niveau de sécurité équivalent à celui que procure la règle actuelle (1 pour 40).
" Les transporteurs n'ont toutefois pas abandonné la partie, estime le syndicat. Ils poursuivent toujours leur lobby auprès des autorités gouvernementales. Cette fois, il semble que Transports Canada pourrait donner son aval, d'ici 45 jours.
Les agents de bord aimeraient voir ce dossier abordé par les politiciens dans le cadre de l'élection fédérale: "Au moment où la population s'apprête à voter, nous voulons que le gouvernement fédéral annonce clairement ses intentions, mais nous voulons aussi connaître la position de chaque parti sur cette question", explique Suzanne St-Jean, agente de bord à
Air Canada et représentante syndicale en santé-sécurité.
Selon le Syndicat canadien de la fonction publique, qui les représente, plusieurs enquêtes sur les catastrophes aériennes ont démontré que le personnel de cabine fait souvent la différence dans le nombre de victimes ou de blessés lors d'un accident. Ils rappellent le vol 236 d'Air Transat qui avait dû se poser d'urgence aux Açores le 24 août 2001. En 90 secondes, grâce au personnel présent, 360 passagers avaient été évacués de l'Airbus 330-220. Outre des chocs nerveux, seules des blessures mineures étaient rapportées.
Hors, fait savoir le syndicat, d'ici quelques semaines, les normes de sécurité dans le secteur du transport aérien pourraient être revues. Sous la pression des transporteurs qui veulent diminuer le nombre d'agents de bord sur leurs vols, Transports Canada est sur le point de réduire les exigences en cette matière pour les appareils de plus de 50 places.
Pourtant, font valoir les agents de bord, en 2001, Transports Canada rejetait cette même demande des transporteurs aériens. Dans une décision émise le 26 mars 2001, le ministère "en arrivait à la conclusion de ne pas donner son appui aux modifications
réglementaires proposées. Il est établi, écrivait-on à l'époque, que les arguments présentés en faveur d'une modification réglementaire (1 pour 50) n'ont pas montré que cette dernière garantirait un niveau de sécurité équivalent à celui que procure la règle actuelle (1 pour 40).
" Les transporteurs n'ont toutefois pas abandonné la partie, estime le syndicat. Ils poursuivent toujours leur lobby auprès des autorités gouvernementales. Cette fois, il semble que Transports Canada pourrait donner son aval, d'ici 45 jours.
Les agents de bord aimeraient voir ce dossier abordé par les politiciens dans le cadre de l'élection fédérale: "Au moment où la population s'apprête à voter, nous voulons que le gouvernement fédéral annonce clairement ses intentions, mais nous voulons aussi connaître la position de chaque parti sur cette question", explique Suzanne St-Jean, agente de bord à
Air Canada et représentante syndicale en santé-sécurité.