Un nouveau programme permettra aux clients d’Air Canada de payer un supplément afin de « compenser » les émissions de GES découlant de leurs vols. Par exemple, les compensations de carbone pour un aller-retour entre Toronto et Londres coûteront 19,20 $, tandis que le prix sera de 12,80 $ pour le même périple entre Vancouver et Montréal.
Zerofootprint, un organisme à but non lucratif basé à Toronto, utilisera les compensations des clients d’Air Canada afin de financer des projets de réduction des émissions de GES.
Comme plusieurs autres organisations et entreprises offrant ces services, Zerofootprint finance des projets de plantation d’arbres.
Si les arbres absorbent le dioxyde de carbone (CO2), le principal GES, certains experts remettent en cause la validité de la plantation de forêts comme option de lutte contre les changements climatiques. Ils soulignent qu’il est effectivement très pertinent de lutter contre la déforestation, mais que le fait de planter à grande échelle des arbres dans le seul but d’absorber le CO2 est moins clairement bénéfique.
Le principal avantage de la plantation d’arbres est le coût réduit de cette option par rapport à des projets en efficacité énergétique ou dans les énergies renouvelables. Il est en effet difficile de trouver un équilibre entre les prix abordables des compensations, nécessaires pour assurer une participation des voyageurs, et la qualité des projets financés, qui est reliée avec le prix payé.
Air Canada a mis en place d’autres initiatives visant à réduire les émissions de GES issues de ses activités, notamment par un programme dynamique d’allégement de ses appareils et par une méthode de décollage et d’atterrissage moins énergivore.
Le secteur aérien pose des défis importants en matière de GES car ses émissions sont en expansion accélérée (+ 73 % dans l’Europe des 25 entre 1990 et 2003) et parce qu’aucun substitut n’a encore été élaboré pour remplacer le kérosène actuellement utilisé par les avions.
(source Vision Durable)
Zerofootprint, un organisme à but non lucratif basé à Toronto, utilisera les compensations des clients d’Air Canada afin de financer des projets de réduction des émissions de GES.
Comme plusieurs autres organisations et entreprises offrant ces services, Zerofootprint finance des projets de plantation d’arbres.
Si les arbres absorbent le dioxyde de carbone (CO2), le principal GES, certains experts remettent en cause la validité de la plantation de forêts comme option de lutte contre les changements climatiques. Ils soulignent qu’il est effectivement très pertinent de lutter contre la déforestation, mais que le fait de planter à grande échelle des arbres dans le seul but d’absorber le CO2 est moins clairement bénéfique.
Le principal avantage de la plantation d’arbres est le coût réduit de cette option par rapport à des projets en efficacité énergétique ou dans les énergies renouvelables. Il est en effet difficile de trouver un équilibre entre les prix abordables des compensations, nécessaires pour assurer une participation des voyageurs, et la qualité des projets financés, qui est reliée avec le prix payé.
Air Canada a mis en place d’autres initiatives visant à réduire les émissions de GES issues de ses activités, notamment par un programme dynamique d’allégement de ses appareils et par une méthode de décollage et d’atterrissage moins énergivore.
Le secteur aérien pose des défis importants en matière de GES car ses émissions sont en expansion accélérée (+ 73 % dans l’Europe des 25 entre 1990 et 2003) et parce qu’aucun substitut n’a encore été élaboré pour remplacer le kérosène actuellement utilisé par les avions.
(source Vision Durable)