Une période difficile se termine ce mois-ci pour Air Canada. Le transporteur aérien se libérera de la Loi sur les arrangements avec les créanciers, sous laquelle elle se trouve depuis avril 2003.
Avec un plan de restructuration approuvé par les tribunaux, de nouvelles conventions collectives ratifiées, un nouveau conseil d'administration et de nouvelles actions émises, Air Canada est prête à reprendre son envol.
La dette de l'entreprise a notamment fondu de 13 milliards de dollars à environ 5 milliards. Il s'agit, selon Jacques Roy, professeur à l'École des Hautes études commerciales (HEC) de Montréal, d'une étape très importante. « Ça permet à Air Canada de redécoller avec la santé financière qu'elle avait auparavant. »
Mais ce n'est pas suffisant, estime l'économiste. Les nouveaux transporteurs à rabais ont pris une bonne part part du marché intérieur, et les nolisés – comme par exemple le Groupe Transat – ont continué à s'implanter dans le secteur des forfaits-vacances. Le marché s'est transformé depuis un an et demi.
Chez Vacances Air Canada, l'ambiance est néanmoins déjà meilleure. La division mise sur une croissance d'environ 20 %. « Air Canada sera sortie de ses problèmes à la fin septembre, ce qui va donner inciter le consommateur à faire confiance à Vacances Air Canada », prédit le vice-président marketing, Richard Jodoin.
Les agents de voyage admettent en effet que les produits Air Canada seront moins difficiles à vendre. « Souvent on se faisait demander un autre transporteur aérien qu'Air Canada, confie Nancy Labarre de Voyages Funtastiques. Ça va probablement remettre les pendules à l'heure. »
Mais selon Jacques Roy, Air Canada doit avant tout miser sur le marché international. « C'est le marché où l'entreprise va subir le moins de concurrence des transporteurs à tarifs réduits. Il serait difficile pour un Westjet ou un Jetsgo d'offrir des vols vers Hong Kong. Les gens voudront pas voyager dans les même conditions. »
(source SRC)
Avec un plan de restructuration approuvé par les tribunaux, de nouvelles conventions collectives ratifiées, un nouveau conseil d'administration et de nouvelles actions émises, Air Canada est prête à reprendre son envol.
La dette de l'entreprise a notamment fondu de 13 milliards de dollars à environ 5 milliards. Il s'agit, selon Jacques Roy, professeur à l'École des Hautes études commerciales (HEC) de Montréal, d'une étape très importante. « Ça permet à Air Canada de redécoller avec la santé financière qu'elle avait auparavant. »
Mais ce n'est pas suffisant, estime l'économiste. Les nouveaux transporteurs à rabais ont pris une bonne part part du marché intérieur, et les nolisés – comme par exemple le Groupe Transat – ont continué à s'implanter dans le secteur des forfaits-vacances. Le marché s'est transformé depuis un an et demi.
Chez Vacances Air Canada, l'ambiance est néanmoins déjà meilleure. La division mise sur une croissance d'environ 20 %. « Air Canada sera sortie de ses problèmes à la fin septembre, ce qui va donner inciter le consommateur à faire confiance à Vacances Air Canada », prédit le vice-président marketing, Richard Jodoin.
Les agents de voyage admettent en effet que les produits Air Canada seront moins difficiles à vendre. « Souvent on se faisait demander un autre transporteur aérien qu'Air Canada, confie Nancy Labarre de Voyages Funtastiques. Ça va probablement remettre les pendules à l'heure. »
Mais selon Jacques Roy, Air Canada doit avant tout miser sur le marché international. « C'est le marché où l'entreprise va subir le moins de concurrence des transporteurs à tarifs réduits. Il serait difficile pour un Westjet ou un Jetsgo d'offrir des vols vers Hong Kong. Les gens voudront pas voyager dans les même conditions. »
(source SRC)