En conférence de presse mercredi à Ottawa, une coalition dont fait partie l'ACTA a demandé le maintien du programme PRV (Programme fédéral de remboursement de la TPS/TVH aux visiteurs) en arguant que «la compétitivité du Canada comme destination touristique est en jeu».
Dans la foulée de compressions totalisant 1 milliard $, le gouvernement conservateur de Stephen Harper avait annoncé à la fin septembre l'annulation du PRV, une mesure rapportera 78,8 millions $ au Trésor public. Une coalition qui rassemble plusieurs acteurs du monde du tourisme, notamment l'Association du transport aérien canadien, l'Association canadienne des agences de voyages, le Conseil des aéroports du Canada, l'Association des hôtels du Canada et le Conseil canadien du commerce de détail soutient que le programme donnait un avantage moyen de 6 % dans les tarifs et forfaits offerts sur les marchés étrangers par les voyagistes et planificateurs de congrès, tandis que d'autres pays compétiteurs offrent aussi un remboursement de taxe aux visiteurs.
Le fédéral avance quant à lui que seuls 3 % des voyageurs se prévalent du PRV, mais la coalition réplique que le gouvernement tient compte seulement des chiffres colligés par son centre de traitement des demandes et par les boutiques hors taxes. Elle ajoute qu'il ne tient pas compte des remboursements accordés aux voyages en groupe par les voyagistes et planificateurs de congrès: le vrai taux de participation est plus près 11 pour cent, convient l'industrie.
«Le gouvernement cherchait à économiser de l'argent immédiatement, mais il n'a pas pris en compte l'impact important à long terme que l'élimination du programme (...) aura sur le secteur des congrès et des voyages en groupe accueillis par les hôtels, qui totalisaient 1,28 milliard $ en 2005, a commenté dans le communiqué de la coalition le président de l'Association des hôtels du Canada, Tony Pollard. Les prix canadiens sur les marchés étrangers seront augmentés de façon permanente de 6 pour cent en moyenne et ce secteur sera compromis.»
Le monde du tourisme affirme qu'il est déjà affecté par la hausse du dollar canadien et des coûts du carburant, ainsi que des efforts de commercialisation insuffisants. La baisse des visiteurs provenant des États-Unis a été de 28 % entre 2000 et 2005. L'élimination du PRV résultera en «des pertes d'emplois, la non-réalisation de possibilités économiques et une diminution des recettes fiscales, pendant que le Canada perd des parts de marché (...), peut-on lire dans le communiqué.
Plus de 200 000 entreprises sont liées au tourisme, précise la coalition. Elles emploient 1,6 million de travailleurs et génèrent des recettes fiscales de 18,8 milliards $, poursuit-on.
Dans la foulée de compressions totalisant 1 milliard $, le gouvernement conservateur de Stephen Harper avait annoncé à la fin septembre l'annulation du PRV, une mesure rapportera 78,8 millions $ au Trésor public. Une coalition qui rassemble plusieurs acteurs du monde du tourisme, notamment l'Association du transport aérien canadien, l'Association canadienne des agences de voyages, le Conseil des aéroports du Canada, l'Association des hôtels du Canada et le Conseil canadien du commerce de détail soutient que le programme donnait un avantage moyen de 6 % dans les tarifs et forfaits offerts sur les marchés étrangers par les voyagistes et planificateurs de congrès, tandis que d'autres pays compétiteurs offrent aussi un remboursement de taxe aux visiteurs.
Le fédéral avance quant à lui que seuls 3 % des voyageurs se prévalent du PRV, mais la coalition réplique que le gouvernement tient compte seulement des chiffres colligés par son centre de traitement des demandes et par les boutiques hors taxes. Elle ajoute qu'il ne tient pas compte des remboursements accordés aux voyages en groupe par les voyagistes et planificateurs de congrès: le vrai taux de participation est plus près 11 pour cent, convient l'industrie.
«Le gouvernement cherchait à économiser de l'argent immédiatement, mais il n'a pas pris en compte l'impact important à long terme que l'élimination du programme (...) aura sur le secteur des congrès et des voyages en groupe accueillis par les hôtels, qui totalisaient 1,28 milliard $ en 2005, a commenté dans le communiqué de la coalition le président de l'Association des hôtels du Canada, Tony Pollard. Les prix canadiens sur les marchés étrangers seront augmentés de façon permanente de 6 pour cent en moyenne et ce secteur sera compromis.»
Le monde du tourisme affirme qu'il est déjà affecté par la hausse du dollar canadien et des coûts du carburant, ainsi que des efforts de commercialisation insuffisants. La baisse des visiteurs provenant des États-Unis a été de 28 % entre 2000 et 2005. L'élimination du PRV résultera en «des pertes d'emplois, la non-réalisation de possibilités économiques et une diminution des recettes fiscales, pendant que le Canada perd des parts de marché (...), peut-on lire dans le communiqué.
Plus de 200 000 entreprises sont liées au tourisme, précise la coalition. Elles emploient 1,6 million de travailleurs et génèrent des recettes fiscales de 18,8 milliards $, poursuit-on.