Les grandes agences corporatives, aussi appelée compagnies de gestion de voyages, (CGV) font face à un avenir incertain, selon des acheteurs de voyages corporatifs britanniques. Un sondage réalisé par le Institute of Travel Management (ITM) indique en effet que les CGV n'arrivent toujours pas à quantifier la valeur de leurs services au sein du processus d'achats de prestations de voyages d'affaires.
Les deux tiers des répondants de ce sondage pensent que les CGV vont perdre de l'importance ou seront moins prospères que prévu. Un des problèmes que les résultats du sondage suggèrent, c'est que les augmentations de frais de service que chargent les CGV, ne s'accompagnent pas d'économies additionnelles.
Le sondage - dernier en date à avoir été conduit auprès de ce groupe de 90 acheteurs membres d'ITM, qui combine un total d'achats de voyages d'environs 1,5 milliards de $ annuellement- suggère également qu'il y a peu de différences entre ce que les différentes CGV ont à offrir. Soixante cinq pourcent des répondants n'ont changé de CGV qu'une seule fois ou pas du tout durant les 10 dernières années et, pour la plupart d'entre eux, les appels d'offres qu'ils lancent se réduisent à être purement des excercices de benchmarking.
La question des économies additionnelles se pose de façon plus aigue pour les programmes de voyages à l'échelle mondiale. Soixante six pourcent des répondants citaient les considérations financières comme la motivation première pour mettre en place un programme mondial de gestion des voyages, mais seulement 38% estiment que leur "bottom line" s'est amélioré et 52 % pensent que leur objectif secondaire - l'accès à une source unique de données - a été bien servi.
Le directeur exécutif de ITM, Paul Tilstone déclarait : " La question est de savoir combien de temps cela devrait prendre avant qu'une organisation ne puisse voir l'impact financier positif d'un programme , si toutefois il y en a un "
"Le fait que la tendance à la globalisation ne soit pas une nouveauté et que 44 % de nos répondants contrôlent des dépenses de l'ordre de 40 millions $, suggère qu'il n'est peut être plus réaliste de considérer les avantages financiers comme étant le bénéfice principal de la globalisation."
"Les CGV doivent pouvoir démontrer plus efficacement la valeur de leurs services au sein du processus d'acquisition de prestations de voyages" estime Colin Goldney, un consultant qui travaille avec ITM. " Il y a tout simplement autant d'acheteurs qui pensent que les services des CGV font du "sur place" qu'il y a d'acheteurs qui pensent que le service des CGV s'est amélioré durant les 3 dernières années. "De toute évidence la technologie s'est améliorée mais le seul autre aspect pour lequel il y a consensus au chapitre des améliorations souhaitées, c'est la qualité de l'information attribuée à la gestion."
En dépit des doutes quant à la possibilité de réaliser des économies additionnelles significatives, 82% des répondants désignent les initiatives de réduction de coûts et 64 % désignent le support pour l'implantation en entreprise de nouvelles méthodes de réservations, comme les deux domaines où les Compagnies de gestion de voyages peuvent apporter le plus.
(source : Travelmole)
Les deux tiers des répondants de ce sondage pensent que les CGV vont perdre de l'importance ou seront moins prospères que prévu. Un des problèmes que les résultats du sondage suggèrent, c'est que les augmentations de frais de service que chargent les CGV, ne s'accompagnent pas d'économies additionnelles.
Le sondage - dernier en date à avoir été conduit auprès de ce groupe de 90 acheteurs membres d'ITM, qui combine un total d'achats de voyages d'environs 1,5 milliards de $ annuellement- suggère également qu'il y a peu de différences entre ce que les différentes CGV ont à offrir. Soixante cinq pourcent des répondants n'ont changé de CGV qu'une seule fois ou pas du tout durant les 10 dernières années et, pour la plupart d'entre eux, les appels d'offres qu'ils lancent se réduisent à être purement des excercices de benchmarking.
La question des économies additionnelles se pose de façon plus aigue pour les programmes de voyages à l'échelle mondiale. Soixante six pourcent des répondants citaient les considérations financières comme la motivation première pour mettre en place un programme mondial de gestion des voyages, mais seulement 38% estiment que leur "bottom line" s'est amélioré et 52 % pensent que leur objectif secondaire - l'accès à une source unique de données - a été bien servi.
Le directeur exécutif de ITM, Paul Tilstone déclarait : " La question est de savoir combien de temps cela devrait prendre avant qu'une organisation ne puisse voir l'impact financier positif d'un programme , si toutefois il y en a un "
"Le fait que la tendance à la globalisation ne soit pas une nouveauté et que 44 % de nos répondants contrôlent des dépenses de l'ordre de 40 millions $, suggère qu'il n'est peut être plus réaliste de considérer les avantages financiers comme étant le bénéfice principal de la globalisation."
"Les CGV doivent pouvoir démontrer plus efficacement la valeur de leurs services au sein du processus d'acquisition de prestations de voyages" estime Colin Goldney, un consultant qui travaille avec ITM. " Il y a tout simplement autant d'acheteurs qui pensent que les services des CGV font du "sur place" qu'il y a d'acheteurs qui pensent que le service des CGV s'est amélioré durant les 3 dernières années. "De toute évidence la technologie s'est améliorée mais le seul autre aspect pour lequel il y a consensus au chapitre des améliorations souhaitées, c'est la qualité de l'information attribuée à la gestion."
En dépit des doutes quant à la possibilité de réaliser des économies additionnelles significatives, 82% des répondants désignent les initiatives de réduction de coûts et 64 % désignent le support pour l'implantation en entreprise de nouvelles méthodes de réservations, comme les deux domaines où les Compagnies de gestion de voyages peuvent apporter le plus.
(source : Travelmole)