Kenza Soubaa, représentante de l'Office National Marocain du Tourisme à Montréal
Par Nathalie De Grandmont ---- Ces jours-ci, Air Canada débute son nouveau vol vers le Maroc. Cette nouvelle liaison représente une première destination africaine pour ce transporteur et une bonne nouvelle pour le Maroc, qui mérite de revenir à l'avant-scène davantage. Nous avons donc profité de cette occasion pour prendre des nouvelles de cette destination avec Kenza Soubaa, la représentante de l'office national marocain du tourisme à Montréal.
Quelles sont vos réactions par rapport à l'inauguration de ce nouveau vol d'Air Canada ?
Nous sommes très contents. C'est une excellente nouvelle, car le Maroc est la première destination africaine pour Air Canada; ce qui ne manquera pas d'attirer l'attention et de nouveaux clients vers le Maroc. De plus, ils ont des moyens et une approche marketing très développés et nous allons travailler de pair avec eux pour réaliser une campagne conjointe, en partenariat avec Air Canada et son voyagiste. Nous sommes donc très emballés et très optimistes par rapport à ce vol. Par ailleurs, même s'il y a des déjà des vols avec Royal Air Maroc, nous croyons sincèrement qu'il y a de la place pour tout le monde ! D'autant plus que, pour l'instant, le nouveau vol d'Air Canada sera proposé pendant la saison estivale; qui est une saison où les vols de la RAM sont souvent pleins... Avec les 10 vols de la RAM en été plus les 3 vols hebdomadaires que proposera Air Canada, cela nous fera 13 vols par semaine vers le Maroc cet été. Et en tant qu'office de tourisme, nous espérons qu'il y aura beaucoup de Québécois à bord...
Y-a-t-il des nouveautés dans l'industrie touristique marocaine ?
Oui, beaucoup ! Depuis quelques années, le secteur touristique là-bas est en pleine expansion, car plusieurs nouvelles enseignes sont venues s'y installer au cours des cinq dernières années. C'est le cas du Four Seasons, par exemple, qui a ouvert deux nouveaux hôtels: sur le bord de la mer à Casablanca, puis à Marrakech. Il y a aussi la chaîne Fairmont qui s'intéresse beaucoup au Maroc, puisqu’ils ont déjà ouvert un hôtel à Agadir et qu’ils en ouvriront un autre à Rabat, en 2019. Puis, la chaîne Mandarin Oriental a aussi ouvert un superbe hôtel à Marrakesh. Même l’enseigne Relais & Châteaux a aussi renforcé sa présence : en ouvrant un nouvel établissement à Rabat. Donc, globalement, il y a un bel essor en ce moment, surtout au sein de l'hôtellerie haut de gamme. Nous avons aussi une nouvelle clinique-hôtel de luxe à Marrakesh (5 étoiles) qui accueillera des patients étrangers pour des soins de chirurgie esthétique et des séjours axés sur la convalescence ou la remise en forme.
A quoi attribuez-vous cet engouement ?
Le développement du secteur touristique s’inscrit dans une tendance générale, car le Maroc s’est beaucoup développé sur le plan culturel et économique, ces dernières années. Il y a beaucoup d’investisseurs étrangers qui s’y installent en ce moment : non seulement les grandes enseignes hôtelières, mais aussi des compagnies dans les secteurs du textile, de la technologie et des services. La stabilité politique du Maroc y est pour beaucoup, mais également le dynamisme économique et culturel, qui en font un des endroits et un des partenaires les plus recherchés au sein du monde arabe.
Est-ce qu’il y a eu des changements dans le secteur des croisières ?
Non, car les compagnies de croisières ont maintenu leurs escales au Maroc et continuent de faire escale dans des endroits comme Tanger ou Casablanca, entre autres.
Comment se porte la station balnéaire d'Agadir ?
Agadir demeure une destination de prédilection pour les longs séjours, notamment pour les Québécois. On y retrouve beaucoup d’hôtels, de restaurants, de boites de nuit; bref, c’est une station qui demeure très animée. Et depuis quelques années, une autre destination balnéaire – celle de Taghazout - commence à prendre de l’ampleur juste à côté.
Quelles sont vos réactions par rapport à l'inauguration de ce nouveau vol d'Air Canada ?
Nous sommes très contents. C'est une excellente nouvelle, car le Maroc est la première destination africaine pour Air Canada; ce qui ne manquera pas d'attirer l'attention et de nouveaux clients vers le Maroc. De plus, ils ont des moyens et une approche marketing très développés et nous allons travailler de pair avec eux pour réaliser une campagne conjointe, en partenariat avec Air Canada et son voyagiste. Nous sommes donc très emballés et très optimistes par rapport à ce vol. Par ailleurs, même s'il y a des déjà des vols avec Royal Air Maroc, nous croyons sincèrement qu'il y a de la place pour tout le monde ! D'autant plus que, pour l'instant, le nouveau vol d'Air Canada sera proposé pendant la saison estivale; qui est une saison où les vols de la RAM sont souvent pleins... Avec les 10 vols de la RAM en été plus les 3 vols hebdomadaires que proposera Air Canada, cela nous fera 13 vols par semaine vers le Maroc cet été. Et en tant qu'office de tourisme, nous espérons qu'il y aura beaucoup de Québécois à bord...
Y-a-t-il des nouveautés dans l'industrie touristique marocaine ?
Oui, beaucoup ! Depuis quelques années, le secteur touristique là-bas est en pleine expansion, car plusieurs nouvelles enseignes sont venues s'y installer au cours des cinq dernières années. C'est le cas du Four Seasons, par exemple, qui a ouvert deux nouveaux hôtels: sur le bord de la mer à Casablanca, puis à Marrakech. Il y a aussi la chaîne Fairmont qui s'intéresse beaucoup au Maroc, puisqu’ils ont déjà ouvert un hôtel à Agadir et qu’ils en ouvriront un autre à Rabat, en 2019. Puis, la chaîne Mandarin Oriental a aussi ouvert un superbe hôtel à Marrakesh. Même l’enseigne Relais & Châteaux a aussi renforcé sa présence : en ouvrant un nouvel établissement à Rabat. Donc, globalement, il y a un bel essor en ce moment, surtout au sein de l'hôtellerie haut de gamme. Nous avons aussi une nouvelle clinique-hôtel de luxe à Marrakesh (5 étoiles) qui accueillera des patients étrangers pour des soins de chirurgie esthétique et des séjours axés sur la convalescence ou la remise en forme.
A quoi attribuez-vous cet engouement ?
Le développement du secteur touristique s’inscrit dans une tendance générale, car le Maroc s’est beaucoup développé sur le plan culturel et économique, ces dernières années. Il y a beaucoup d’investisseurs étrangers qui s’y installent en ce moment : non seulement les grandes enseignes hôtelières, mais aussi des compagnies dans les secteurs du textile, de la technologie et des services. La stabilité politique du Maroc y est pour beaucoup, mais également le dynamisme économique et culturel, qui en font un des endroits et un des partenaires les plus recherchés au sein du monde arabe.
Est-ce qu’il y a eu des changements dans le secteur des croisières ?
Non, car les compagnies de croisières ont maintenu leurs escales au Maroc et continuent de faire escale dans des endroits comme Tanger ou Casablanca, entre autres.
Comment se porte la station balnéaire d'Agadir ?
Agadir demeure une destination de prédilection pour les longs séjours, notamment pour les Québécois. On y retrouve beaucoup d’hôtels, de restaurants, de boites de nuit; bref, c’est une station qui demeure très animée. Et depuis quelques années, une autre destination balnéaire – celle de Taghazout - commence à prendre de l’ampleur juste à côté.
Kenza Soubaa, représentante de l'Office National Marocain du Tourisme à Montréal
Parlez-nous de cette nouvelle station ? En quoi est-elle différente d’Agadir?
Située à 15 kilomètres d’Agadir, Taghazout se positionne comme une station un peu plus haut de gamme et surtout, un endroit plus calme et reposant. A titre d’exemple, on y retrouve le Hyatt Place Taghazout Bay, de même qu’un magnifique golf en bord de mer. Taghazout s’avère donc un beau complément à Agadir, car les gens qui recherchent un peu plus de calme peuvent y dormir, tout en pouvant aisément aller faire des excursions ou profiter de l’animation d’Agadir dans la journée.
Combien de Canadiens avez-vous accueillis l’an dernier ? Et quels sont les produits qui les attirent en ce moment ?
Nous avons accueilli 75 000 Canadiens l’an dernier. Du côté de la clientèle québécoise, de nombreux visiteurs s’intéressent beaucoup au golf, tandis que leurs conjointes en profitent pour s’offrir des séjours de thalassothérapie, qui sont maintenant proposés dans tous les grands hôtels de 4 et 5 étoiles.
Est-ce que la thalassothérapie prend de l’ampleur ?
D’une certaine façon, oui, car tous les nouveaux hôtels se dotent des installations nécessaires. Mais d’un autre côté, il faut rappeler que la thalassothérapie fait partie de notre culture depuis toujours ! Pensez seulement à l’huile d’argan (originaire du Maroc) et aux hammams, qui sont présents partout ! Donc, cette culture des spas existe déjà. Maintenant, les hôtels s’installent avec leurs marques de spas et de soins, mais font souvent fabriquer leurs produits au Maroc.
Vous avez aussi les « ryads » (anciens palais privés) qui gagnent à être connus? Sont-ils aussi proposés par certains voyagistes ?
Oui, les ryads complètent bien l’offre hôtelière, car ils offrent quelque chose de différent; c’est-à-dire une expérience et une ambiance typiquement marocaines, notamment au niveau de la cuisine et du décor. Il en existe plusieurs et ils sont évalués en fonction de leur qualité (ex : 4 ou 5 « lanternes » pour les plus luxueux) En tout cas, certains d’entre eux sont de véritables palais dignes des « Mille et une nuits », où l’on retrouve des décors et des services princiers… Et oui, certains sont aussi vendus par des voyagistes.
D’ailleurs, en marge du nouveau vol, allez-vous également travailler avec le voyagiste d’Air Canada pour développer certains forfaits ?
Absolument ! Car, comme il s’agit de la première incursion sur le continent africain, ils sont encore en plein processus de découverte. Et nous avons bien l’intention de les accompagner et les supporter dans leurs démarches. Déjà, à l’occasion du vol inaugural, quelques-uns des hauts dirigeants de la compagnie viendront au Maroc et pourront se familiariser avec le pays. Mais nous allons travailler fort, en partenariat avec eux, pour qu’ils puissent proposer différents forfaits et séjours, en complément du vol.
Vous avez de nouveaux locaux ?
Oui, nous venons tout juste de déménager. Nous sommes encore dans le même édifice (au 1800 avenue Mc Gill College) mais au 9ème étage (suite 920).
Située à 15 kilomètres d’Agadir, Taghazout se positionne comme une station un peu plus haut de gamme et surtout, un endroit plus calme et reposant. A titre d’exemple, on y retrouve le Hyatt Place Taghazout Bay, de même qu’un magnifique golf en bord de mer. Taghazout s’avère donc un beau complément à Agadir, car les gens qui recherchent un peu plus de calme peuvent y dormir, tout en pouvant aisément aller faire des excursions ou profiter de l’animation d’Agadir dans la journée.
Combien de Canadiens avez-vous accueillis l’an dernier ? Et quels sont les produits qui les attirent en ce moment ?
Nous avons accueilli 75 000 Canadiens l’an dernier. Du côté de la clientèle québécoise, de nombreux visiteurs s’intéressent beaucoup au golf, tandis que leurs conjointes en profitent pour s’offrir des séjours de thalassothérapie, qui sont maintenant proposés dans tous les grands hôtels de 4 et 5 étoiles.
Est-ce que la thalassothérapie prend de l’ampleur ?
D’une certaine façon, oui, car tous les nouveaux hôtels se dotent des installations nécessaires. Mais d’un autre côté, il faut rappeler que la thalassothérapie fait partie de notre culture depuis toujours ! Pensez seulement à l’huile d’argan (originaire du Maroc) et aux hammams, qui sont présents partout ! Donc, cette culture des spas existe déjà. Maintenant, les hôtels s’installent avec leurs marques de spas et de soins, mais font souvent fabriquer leurs produits au Maroc.
Vous avez aussi les « ryads » (anciens palais privés) qui gagnent à être connus? Sont-ils aussi proposés par certains voyagistes ?
Oui, les ryads complètent bien l’offre hôtelière, car ils offrent quelque chose de différent; c’est-à-dire une expérience et une ambiance typiquement marocaines, notamment au niveau de la cuisine et du décor. Il en existe plusieurs et ils sont évalués en fonction de leur qualité (ex : 4 ou 5 « lanternes » pour les plus luxueux) En tout cas, certains d’entre eux sont de véritables palais dignes des « Mille et une nuits », où l’on retrouve des décors et des services princiers… Et oui, certains sont aussi vendus par des voyagistes.
D’ailleurs, en marge du nouveau vol, allez-vous également travailler avec le voyagiste d’Air Canada pour développer certains forfaits ?
Absolument ! Car, comme il s’agit de la première incursion sur le continent africain, ils sont encore en plein processus de découverte. Et nous avons bien l’intention de les accompagner et les supporter dans leurs démarches. Déjà, à l’occasion du vol inaugural, quelques-uns des hauts dirigeants de la compagnie viendront au Maroc et pourront se familiariser avec le pays. Mais nous allons travailler fort, en partenariat avec eux, pour qu’ils puissent proposer différents forfaits et séjours, en complément du vol.
Vous avez de nouveaux locaux ?
Oui, nous venons tout juste de déménager. Nous sommes encore dans le même édifice (au 1800 avenue Mc Gill College) mais au 9ème étage (suite 920).