Éducotour d'Aeromexico à Mexico : arrêt sur image

Par Nathalie De Grandmont --------- Le Conseil de Promotion Touristique du Mexique et Aeromexico ont profité du vol inaugural, jeudi dernier, pour organiser un bref voyage de familiarisation dans la capitale mexicaine. Le groupe comprenait quelques journalistes (dont moi-même, bien sûr), Sébastien Cormier, superviseur de service aux ventes internes chez Skylink, ainsi que Patricia et Camilo Aguilar, du voyagiste Canandes. Nous étions également accompagnés par Manuel Montelongo, directeur du CPTM, Omar Cardona, assistant administratif au CPTM, et Carla Quijano Cantu , gérante des ventes à Mexico pour Aeromexico.

Une ville, plusieurs visages

Plusieurs d’entre nous avions déjà passé quelques heures dans la ville de Mexico mais principalement en transit, entre deux vols; ce qui est souvent le cas pour de nombreux voyageurs également. Or, ce voyage de quelques jours nous a permis de réaliser que la capitale mexicaine offre beaucoup à voir et surtout, qu’elle possède de multiples facettes. Elle se fait très moderne et élégante sur le Paseo de la Reforma, bordé par de nombreux monuments, gratte-ciels avant-gardistes et hôtels de luxe. Elle s’affiche ludique et jet set dans le quartier de Zona Rosa, où se concentrent les restaurants, bars et clubs de nuit. Dans son centre historique, elle se montre plus pieuse que jamais, grâce à la présence de plus de 200 églises, dont l’imposante cathédrale métropolitaine, qui domine le Zocalo. La ferveur religieuse s’exprime à l’intérieur de la cathédrale mais également sur la place tout autour, où des shamans indiens effectuent des rituels de purification, en faisant brûler des herbes et de l’encens. Non loin du Zocalo se trouve aussi l’élégant Palais des Beaux-Arts, entouré d’un jardin. Petit truc bon à savoir : l’édifice Sears, juste en face, possède une terrasse au 8ème étage, qui fait face au Palais. L’endroit idéal pour prendre un café ou une pâtisserie ! Et finalement, Mexico prend aussi des allures de petite ville coloniale, dans des quartiers comme celui de San Angel, qui a été un des coups de coeur du groupe.

Coups de coeur : San Angel et Teotihuacan

Situé au sud de la ville, le quartier de San Angel dégage une ambiance tranquille et sereine, peut-être en raison de toutes ces jolies maisons couvertes de glycines, de jacarandas ou de lierres grimpantes. Idem pour l’église San Jacintho : sa facade et son cloître étant envahis par les fleurs. Le quartier possède aussi quelques parcs et places qui, le samedi, sont pris d’assaut par un sympathique bazar. Les deux premières places sont occupées par des artistes – peintres, aquarellistes, sculpteurs, photographes – qui exposent et vendent leurs oeuvres, très différentes les unes des autres. La place San Jacintho et les rues tout autour sont, quant à elles, occupées par des vendeurs d’artisanat, de bijoux, de céramiques et autres petits objets, de toutes sortes. Pour les gens du quartier, le marché du samedi semble être le prétexte idéal pour aller se promener en famille : faire des courses, aller jaser sur la place, offrir une glace aux enfants, etc. Et pour nous, visiteurs, il s’agit d’une belle occasion de voir à l’oeuvre quelques artistes mexicains d’aujourd’hui, dans une ambiance très bon enfant. « La majorité des visiteurs vont se rendre au centre historique et à Teotihuacan », disait Patricia Aguilar, de Voyages Canandes. « Mais pour ceux qui séjournent quelques jours dans la ville de Mexico, ce quartier vaut le détour, poursuivait-elle, car on soupçonne nullement qu’il existe des quartiers semblables ici. » Le quartier de San Ángel se trouve non loin du quartier de Coyoacán, où l’on peut aussi visiter le studio de Diego Rivera et la « Casa Azul », la maison d’enfance de Frida Kahlo. Ces deux sites ne possèdent pas de toiles ni d’oeuvres proprement dites (elles sont dans un autre musée) mais nous offrent un aperçu de l’univers de ces deux artistes. De quoi plaire surtout aux amateurs d’art et aux fans du film Frida.

Bien sûr, notre groupe a aussi visité le Musée d’Archéologie : un incontournable à Mexico et surtout, un excellent prélude pour se préparer à la visite du site archéologique de Teotihuacan. Ce fût un coup de coeur pour nous tous, même si la visite de ce site n’a rien de facile. Il faut savoir – et prévenir vos futurs clients – qu’on y marche beaucoup : il y a plus de deux kilomètres entre les deux extrémités du site, beaucoup de marches, de poussière et de chaleur, puisque le site est très dégagé. Et pour les plus braves, il y a aussi les nombreuses marches abruptes qui grimpent au sommet de la Pyramide du Soleil et celles qui montent le premier niveau (le seul accessible) de la Pyramide de la Lune. Cela dit, cette immense cité, ces temples et l’incroyable génie qui se dégage de tout cela ne laisse personne indifférent. Et en plus, on nous apprend qu’il ne reste plus que 10% de ce qu’était le site autrefois! Difficile d’imaginer que ce site n’est que la pointe de l’iceberg... Chose certaine, le site de Teotihuacan et les nombreuses richesses de la ville de Mexico ont le mérite de nous mettre l’eau à la bouche et d’éveiller notre curiosité. Car on devine désormais qu’eux-mêmes ne sont que la pointe de l’iceberg, à l’échelle du pays...

En vol, avec Aeromexico :
Tous les vols (locaux et internationaux) d’Areomexico partent du Terminal 2 : un terminal tout neuf, au design très moderne. Le verre y occupe une place prépondérante, ce qui en fait un terminal lumineux et très aéré, avec de vastes espaces et des plafonds hauts. Les espaces publics y sont très vastes, tout comme la zone de sécurité, où les procédures se sont avérées très rapides. Il faut dire qu’à l’heure de notre arrivée (vers 22h), le terminal était particulièrement tranquille. Cet environnement spacieux et paisible est donc d’autant plus bienvenu lorsqu’on vient de passer quelques jours dans la populeuse métropole de Mexico... Bien qu’il ne soit pas le seul transporteur présent dans ce terminal, Aeromexico s’avère néanmoins son principal locataire, pour ce qui est du nombre de vols et de passagers.

Les passagers qui voyagent en classe affaires peuvent, bien sûr, profiter du salon VIP d’Aeromexico. Tout nouveau également, ce salon VIP a été inauguré en automne 2007, mais Aeromexico s’y est installée depuis un peu plus d’un an. A l’image du terminal, le lounge est vaste et très design lui aussi. La pièce centrale est entourée par d’autres petites pièces vitrées, plus intimes, qui ont chacune leurs fonctions. Parmi celles-ci on retrouve un salon de jeux vidéos, un spa, deux douches (un service complémentaire) et un élégant bar à vin. Dans la pièce principale, on retrouve quelques ordinateurs que l’on peut utiliser sans frais (accès à l’internet, bien sûr) ainsi qu’une grande table carrée, utilisée par ceux qui disposent de leur propre ordinateur. Au buffet, on trouve différents snacks, petits sandwichs et boissons. Il y a aussi de nombreux serveurs, très rapides et attentionnés, qui veillent à vous apporter ce que vous voulez.

L’appareil utilisé sur la liaison Montréal-Mexico est un Boeing 737-700, de 124 sièges : une douzaine en classe affaires (en cuir) et le reste, en classe économique (en tissus et avec appuis-têtes) . L’équipage est composé de jeunes agents de bord dans la vingtaine, souriants et bien attentionnés mais qui, malheureusement, maîtrisent peu le français. Toutes les communications à bord se font en anglais et en espagnol. Le service comprend : des écouteurs, des breuvages et un service de bar gratuits, ainsi qu’un repas chaud (gratuit également), lors des deux vols. Sur le vol vers Mexico, qui décolle à 8h20, il s’agit d’un déjeuner chaud comprenant des oeufs, fruits et muffins. Sur le vol de retour, qui décolle à minuit, on nous propose deux choix de repas chauds (poulet ou pâtes, dans le cas de notre vol de retour). Comme il s’agit d’un vol de nuit, les oreillers et les couvertures deviennent presqu’aussi précieux. Dans sa présentation la semaine dernière, M. Galan, vice président opérations pour les Etats-Unis, assurait, à la blague, qu’il y en avait assez pour faire une bataille d’oreillers si on le souhaitait... Ironiquement, lors de notre vol de retour, plusieurs passagers ont été forcés de s’en passer. Contrairement au vol vers Mexico, le vol de retour était entièrement plein et composé majoritairement d’une clientèle mexicaine.