Communiqué IATA
L'Association du Transport Aérien International (IATA) a rappelé l'engagement du secteur aérien vis à vis de sa responsabilité environnementale lors de l'inauguration de son exposition sur l'environnement et l'aviation à l'aéroport de Rome Fiumicino.
“Notre engagement vis à vis de notre responsabilité environnementale est ferme et fort. Le transport aérien représente 2% des émissions de CO2 dans le monde. L'engagement constant de l'industrie pour plus d'efficacité ne joue que sur une petite partie du grand problème du changement climatique. Même si nous faisons face à la pire situation économique depuis 50 ans-avec des pertes de 2,5 milliards de dollars cette année, qui feront suite à des pertes de 5 milliards de dollars en 2008-nous sommes déterminés à continuer de délivrer des solutions efficaces pour réduire les émissions du transport aérien", a déclaré Giovanni Bisignani, Directeur Général et Chef de la Direction de l'IATA.
L'IATA dirige les efforts de l'industrie du transport aérien pour lutter contre le réchauffement climatique et améliorer les performances environnementales de l'aviation grâce à sa stratégie basée sur quatre piliers : investir dans les technologies, opérer les avions de manière efficace, construire des infrastructures efficaces et utiliser des mesures économiques positives. "Aucune autre industrie n'est aussi unie dans son approche. La vision de l'IATA est de parvenir à une croissance carbone neutre puis à un avenir sans émissions de carbone", a expliqué Giovanni Bisignani.
“La stratégie porte ses fruits. Les émissions produites par l'aviation diminueront de 4,5% en 2009. Cette baisse est due en partie à celle du trafic en raison de la crise économique mondiale. Le reste est directement lié à la stratégie. Les compagnies aériennes investissent dans des appareils économiques en carburant et sortent les anciens de leur flotte. Les chiffres sont impressionnants. Au cours des 11 premiers mois de 2008, 1.037 nouveaux appareils —permettant des économies de carburant de 20-30%--ont été livrés. Ils remplacent les 881 anciens appareils beaucoup plus gourmands qui ont été immobilisés", a ajouté Giovanni Bisignani.
Le leadership de l'IATA en matière d'environnement contribue aussi à réduire la consommation de carburant. "Grâce à notre travail avec les compagnies aériennes, les aéroports et les fournisseurs de services de navigation aérienne, nous avons économisé 59 millions de tonnes de CO2 depuis 2004, ce qui représente 12,2 milliards de dollars de coûts de carburant. En 2008 seulement, nous avons identifié et économisé 15 millions de tonnes de CO2, ce qui représente 5 milliards de dollars”, a continué Giovanni Bisignani. Depuis 2001, l'industrie du transport aérien a baissé sa consommation de carburant de 19%. D'ici à 2020, l'industrie prévoit de baisser sa consommation de carburant de 25% par rapport à 2005.
Giovanni Bisignani a identifié trois points critiques qui pourront aider l'industrie à délivrer des résultats encore meilleurs :
Les carburants alternatifs : “Les biocarburants sont les plus prometteurs pour faire diminuer les émissions de carbone de l'aviation. Au cours de leur cycle complet de vie, ils ont le potentiel de réduire jusqu'à 60% les émissions de CO2. L'IATA s'est engagée à utiliser 10% de carburants alternatifs d'ici à 2017. Mais nous devons utiliser les bons biocarburants, ceux qui n'utilisent pas les terres réservées à l'alimentation et ne nuisent pas à la biodiversité, et qui répondent aux spécifications techniques exactes actuelles du kérosène. Les tests récents réalisés par Air New Zealand et Continental Airlines ont prouvé que les biocarburants peuvent être utilisés. Nous devons à présent accélérer le processus de certification. Le calendrier actuel prévoit la certification d'ici à 2013. Nous poussons les gouvernements à aller plus vite—d'ici à 2010 ou 2011”, a déclaré Giovanni Bisignani.
Une meilleure navigation aérienne : “Les vols doivent être plus efficaces. Chaque Approche en Descente Continue (CDA) permet d'économiser entre 150 et 600 kg de CO2. Chaque Décollage à Poussée Réduite (Clean Airspeed Departure - CAD) permet d'économiser entre 600 et 5.000 kg de CO2. Mais nous pourrons profiter de ces améliorations dans moins de 50 aéroports européens seulement. Nous espérons que Rome nous rejoindra en mettant bientôt en place ces mesures. A plus grande échelle, après des décennies de discussions et d'inaction, le Ciel Unique Européen (SES) prend son élan. Nous avons grand espoir que Tajani, le Vice Président de la Commission Européenne, soit soutenu par les gouvernements européens pour mettre en place le second paquet du Ciel Unique Européen afin de créer 9 blocs d'espace aérien fonctionnels, un gestionnaire de réseau et des objectifs d'efficacité forts d'ici à 2012. Ceci permettrait d'économiser 16 millions de tonnes de CO2”, a expliqué Giovanni Bisignani.
Une solution globale concernant les mesures économiques positives : ”Les gouvernements du monde entier doivent s'accorder sur une solution globale pour réduire les émissions de l'aviation. L'approche unilatérale de l'Europe, avec son projet d'inclure l'aviation dans le système européen régional d'Echanges de Quotas d'Emissions (ETS) est inutile et illégal. Ceci va à l'encontre de la Convention de Chicago. Les gouvernements ne faisant pas partie de l'Union Européenne s'opposeront à cette approche et l'Europe perdra. Tout d'abord, il est hypocrite de faire payer les compagnies aériennes pour les émissions produites alors que les infrastructures les obligent à opérer leurs vols de manière inefficace. La mise en place d'un Ciel Unique Européen d'ici à 2012 est une nécessité", a continué Giovanni Bisignani. ”L'Europe aurait un bien meilleur moyen de montrer une vraie conduite en matière d'environnement en soutenant une solution globale dirigée par L'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI), une entité des Nations Unies et de son Groupe, réunissant 15 gouvernements, sur l'Aviation Internationale et les Changements Climatiques (GIACC). C'est ce que le protocole de Kyoto envisageait. Et c'est ce qu'a approuvé le G8 au Japon en juin 2008. Les gouvernements—y compris en Europe—doivent garantir que le plan d'action du GIACC, qui sera mis en place à partir de septembre, sera stimulant et efficace”.
L'exposition de l'IATA sur l'environnement montre les innovations que les compagnies aériennes et l'industrie mettent en place pour économiser le carburant. Elle se projette également dans de futures innovations, et notamment les biocarburants et les concepts révolutionnaires pour la conception des fuselages et des moteurs. Elle constitue un rappel du potentiel qui existe pour des améliorations techniques et opérationnelles.
“Notre engagement vis à vis de notre responsabilité environnementale est ferme et fort. Le transport aérien représente 2% des émissions de CO2 dans le monde. L'engagement constant de l'industrie pour plus d'efficacité ne joue que sur une petite partie du grand problème du changement climatique. Même si nous faisons face à la pire situation économique depuis 50 ans-avec des pertes de 2,5 milliards de dollars cette année, qui feront suite à des pertes de 5 milliards de dollars en 2008-nous sommes déterminés à continuer de délivrer des solutions efficaces pour réduire les émissions du transport aérien", a déclaré Giovanni Bisignani, Directeur Général et Chef de la Direction de l'IATA.
L'IATA dirige les efforts de l'industrie du transport aérien pour lutter contre le réchauffement climatique et améliorer les performances environnementales de l'aviation grâce à sa stratégie basée sur quatre piliers : investir dans les technologies, opérer les avions de manière efficace, construire des infrastructures efficaces et utiliser des mesures économiques positives. "Aucune autre industrie n'est aussi unie dans son approche. La vision de l'IATA est de parvenir à une croissance carbone neutre puis à un avenir sans émissions de carbone", a expliqué Giovanni Bisignani.
“La stratégie porte ses fruits. Les émissions produites par l'aviation diminueront de 4,5% en 2009. Cette baisse est due en partie à celle du trafic en raison de la crise économique mondiale. Le reste est directement lié à la stratégie. Les compagnies aériennes investissent dans des appareils économiques en carburant et sortent les anciens de leur flotte. Les chiffres sont impressionnants. Au cours des 11 premiers mois de 2008, 1.037 nouveaux appareils —permettant des économies de carburant de 20-30%--ont été livrés. Ils remplacent les 881 anciens appareils beaucoup plus gourmands qui ont été immobilisés", a ajouté Giovanni Bisignani.
Le leadership de l'IATA en matière d'environnement contribue aussi à réduire la consommation de carburant. "Grâce à notre travail avec les compagnies aériennes, les aéroports et les fournisseurs de services de navigation aérienne, nous avons économisé 59 millions de tonnes de CO2 depuis 2004, ce qui représente 12,2 milliards de dollars de coûts de carburant. En 2008 seulement, nous avons identifié et économisé 15 millions de tonnes de CO2, ce qui représente 5 milliards de dollars”, a continué Giovanni Bisignani. Depuis 2001, l'industrie du transport aérien a baissé sa consommation de carburant de 19%. D'ici à 2020, l'industrie prévoit de baisser sa consommation de carburant de 25% par rapport à 2005.
Giovanni Bisignani a identifié trois points critiques qui pourront aider l'industrie à délivrer des résultats encore meilleurs :
Les carburants alternatifs : “Les biocarburants sont les plus prometteurs pour faire diminuer les émissions de carbone de l'aviation. Au cours de leur cycle complet de vie, ils ont le potentiel de réduire jusqu'à 60% les émissions de CO2. L'IATA s'est engagée à utiliser 10% de carburants alternatifs d'ici à 2017. Mais nous devons utiliser les bons biocarburants, ceux qui n'utilisent pas les terres réservées à l'alimentation et ne nuisent pas à la biodiversité, et qui répondent aux spécifications techniques exactes actuelles du kérosène. Les tests récents réalisés par Air New Zealand et Continental Airlines ont prouvé que les biocarburants peuvent être utilisés. Nous devons à présent accélérer le processus de certification. Le calendrier actuel prévoit la certification d'ici à 2013. Nous poussons les gouvernements à aller plus vite—d'ici à 2010 ou 2011”, a déclaré Giovanni Bisignani.
Une meilleure navigation aérienne : “Les vols doivent être plus efficaces. Chaque Approche en Descente Continue (CDA) permet d'économiser entre 150 et 600 kg de CO2. Chaque Décollage à Poussée Réduite (Clean Airspeed Departure - CAD) permet d'économiser entre 600 et 5.000 kg de CO2. Mais nous pourrons profiter de ces améliorations dans moins de 50 aéroports européens seulement. Nous espérons que Rome nous rejoindra en mettant bientôt en place ces mesures. A plus grande échelle, après des décennies de discussions et d'inaction, le Ciel Unique Européen (SES) prend son élan. Nous avons grand espoir que Tajani, le Vice Président de la Commission Européenne, soit soutenu par les gouvernements européens pour mettre en place le second paquet du Ciel Unique Européen afin de créer 9 blocs d'espace aérien fonctionnels, un gestionnaire de réseau et des objectifs d'efficacité forts d'ici à 2012. Ceci permettrait d'économiser 16 millions de tonnes de CO2”, a expliqué Giovanni Bisignani.
Une solution globale concernant les mesures économiques positives : ”Les gouvernements du monde entier doivent s'accorder sur une solution globale pour réduire les émissions de l'aviation. L'approche unilatérale de l'Europe, avec son projet d'inclure l'aviation dans le système européen régional d'Echanges de Quotas d'Emissions (ETS) est inutile et illégal. Ceci va à l'encontre de la Convention de Chicago. Les gouvernements ne faisant pas partie de l'Union Européenne s'opposeront à cette approche et l'Europe perdra. Tout d'abord, il est hypocrite de faire payer les compagnies aériennes pour les émissions produites alors que les infrastructures les obligent à opérer leurs vols de manière inefficace. La mise en place d'un Ciel Unique Européen d'ici à 2012 est une nécessité", a continué Giovanni Bisignani. ”L'Europe aurait un bien meilleur moyen de montrer une vraie conduite en matière d'environnement en soutenant une solution globale dirigée par L'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI), une entité des Nations Unies et de son Groupe, réunissant 15 gouvernements, sur l'Aviation Internationale et les Changements Climatiques (GIACC). C'est ce que le protocole de Kyoto envisageait. Et c'est ce qu'a approuvé le G8 au Japon en juin 2008. Les gouvernements—y compris en Europe—doivent garantir que le plan d'action du GIACC, qui sera mis en place à partir de septembre, sera stimulant et efficace”.
L'exposition de l'IATA sur l'environnement montre les innovations que les compagnies aériennes et l'industrie mettent en place pour économiser le carburant. Elle se projette également dans de futures innovations, et notamment les biocarburants et les concepts révolutionnaires pour la conception des fuselages et des moteurs. Elle constitue un rappel du potentiel qui existe pour des améliorations techniques et opérationnelles.