Michel Leblanc songe à relancer Jetsgo cet été en proposant à ses créanciers de vendre 15 appareils pour réduire la dette de l'entreprise et en fonctionnant ensuite avec huit appareils loués. Après tout, pourquoi pas ? Air Canada a réussi le tour de force de renaître de ses cendres en se réorganisant sous la protection de la loi sur les arrangements avec les créanciers et cela semble bien lui réussir.
Pourtant, s'il fallait dresser l'inventaire des frustrations engendrées par le transporteur national au fil des ans auprès des voyageurs, des employés et des créanciers, l'ardoise globale laissée par Jetsgo ferait, par comparaison, figure d'anecdote. Si le plan de Michel Leblanc lui permettait de redémarrer l'entreprise comme il l'espère, au début de l'été, se poserait alors la question de savoir si les gens feraient "encore" confiance à cet entrepreneur qui, lit-on dans les journeaux, fait des faillites à répétition.
Si les quelques dizaines de milliers de personnes qui ont été directement touchées par la fermeture de Jetsgo risquent de bouder quelques mois, les millions de personnes qui ne jurent que par les bas tarifs se rueront sur Jetsgo et ses bas tarifs à la première occasion. Car l'affaire Jetsgo aura au moins établi une chose partout au Canada: Jetsgo est synonyme de bas tarifs. Et les bas tarifs, comme vous le savez, c'est devenu une véritable obsession.
Les analystes ne se montrent d'ailleurs pas trop sceptiques quant à la remise en service du transporteur. Pour Rick Erickson, un analyste de Calgary cité par le Globe and Mail, " Les gens ont tendance à avoir la mémoire courte dans cette industrie et il y aura toujours des consommateurs intéressés par les très bas tarifs". Il estime par ailleurs que le vrai problème se situe au niveau de la revente des vieux appareils Fokker 100 pour lesquels, selon lui, les acheteurs ne se bousculeront pas et sur la possibilité de négocier des contrats de location pour les appareils que Michel Leblanc remettraient en service le 25 juin.
Chez les consommateurs, Satoshi Takano, un client de Jetsgo qui a créé le site www.jetsgone.com pour venir en aide aux clients lésés par la fermeture de Jetsgo déclarait au Toronto Sun qu'il n'hésiterait pas à voler à nouveau sur Jetsgo si les prix sont bons.
Michel Leblanc devrait émettre un communiqué important la semaine prochain, rapportent les quotidiens de Toronto.
Pourtant, s'il fallait dresser l'inventaire des frustrations engendrées par le transporteur national au fil des ans auprès des voyageurs, des employés et des créanciers, l'ardoise globale laissée par Jetsgo ferait, par comparaison, figure d'anecdote. Si le plan de Michel Leblanc lui permettait de redémarrer l'entreprise comme il l'espère, au début de l'été, se poserait alors la question de savoir si les gens feraient "encore" confiance à cet entrepreneur qui, lit-on dans les journeaux, fait des faillites à répétition.
Si les quelques dizaines de milliers de personnes qui ont été directement touchées par la fermeture de Jetsgo risquent de bouder quelques mois, les millions de personnes qui ne jurent que par les bas tarifs se rueront sur Jetsgo et ses bas tarifs à la première occasion. Car l'affaire Jetsgo aura au moins établi une chose partout au Canada: Jetsgo est synonyme de bas tarifs. Et les bas tarifs, comme vous le savez, c'est devenu une véritable obsession.
Les analystes ne se montrent d'ailleurs pas trop sceptiques quant à la remise en service du transporteur. Pour Rick Erickson, un analyste de Calgary cité par le Globe and Mail, " Les gens ont tendance à avoir la mémoire courte dans cette industrie et il y aura toujours des consommateurs intéressés par les très bas tarifs". Il estime par ailleurs que le vrai problème se situe au niveau de la revente des vieux appareils Fokker 100 pour lesquels, selon lui, les acheteurs ne se bousculeront pas et sur la possibilité de négocier des contrats de location pour les appareils que Michel Leblanc remettraient en service le 25 juin.
Chez les consommateurs, Satoshi Takano, un client de Jetsgo qui a créé le site www.jetsgone.com pour venir en aide aux clients lésés par la fermeture de Jetsgo déclarait au Toronto Sun qu'il n'hésiterait pas à voler à nouveau sur Jetsgo si les prix sont bons.
Michel Leblanc devrait émettre un communiqué important la semaine prochain, rapportent les quotidiens de Toronto.