L'aéroport de St-Hubert est vendu et cible le marché des vols réguliers régionaux et des vols d'affaires privés.

"Notre aéroport a tout ce qu'il faut pour devenir un aéroport d'affaires important du Montréal métropolitain." C'est ce qu'a déclaré aujourd'hui le président du Conseil d'administration de Développement aéroport Saint-Hubert de Longueuil (DASH-L), lors d'une cérémonie qui rendait publique le transfert de propriété de l'aéroport Saint-Hubert par Transports Canada à DASH-L.

Me Jacques Goyette a précisé que l'aéroport de Saint-Hubert s'intégrera à l'intérieur d'une perspective métropolitaine des aéroports. "Dans l'immédiat, nous visons le renforcement des activités de l'aviation d'affaires, de prestige et de haute technologie, des vols nolisés pour les organisations sportives, du monde du spectacle et des vols réguliers régionaux. Compte tenu de la proximité de l'aéroport Saint-Hubert de Longueuil avec le centre-ville de Montréal, il est tout à fait logique, a déclaré Me Goyette, que cet aéroport mise sur l'aviation d'affaires. "Pour relever ce défi, notre ferme volonté consiste à oeuvrer en partenariat avec le milieu. C'est ainsi que l'on compte trouver les bonnes assises à notre positionnement. Nous comptons également sur tous les intervenants politiques pour qu'ils reconnaissent le rôle, la mission, et la vocation d'affaires que Saint-Hubert se donne, a-t-il dit."

Le communiqué ne fait pas mention de la possibilité que l'aéroport de Saint-Hubert cible les transporteurs "low cost", mais sa privatisation intervient dans un contexte de revalorisation des aéroports secondaires, à l'échelle planétaire, visant à attirer les transporteurs aériens à rabais, seuls joueurs de l'industrie à afficher de bonnes performances.

La mission de Développement aéroport Saint-Hubert de Longueuil (DASH-L) consiste à gérer, développer et exploiter l'aéroport ainsi qu'à développer les terrains excédentaires pour favoriser le développement économique de l'ensemble de la zone aéroportuaire.