Communiqué de l'OMS
La flambée sans précédent de peste pulmonaire, qui a débuté à Madagascar en août dernier et a fait plus de 200 victimes, est en train de reculer. La riposte doit cependant être maintenue, a averti l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
«Le plus fort de la flambée est derrière nous mais nous devons pouvoir continuer à détecter les cas et à intervenir jusqu’à la fin de la saison épidémique en avril 2018», a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.
Selon les données publiées par le Ministère malgache de la Santé Publique, le nombre de nouveaux cas a régulièrement baissé ces dernières semaines. Ceci montre que les mesures prises pour endiguer la flambée ont été efficaces, mais de nouveaux cas de peste bubonique et de peste pulmonaire sont attendus jusqu’à la fin de la saison épidémique, en avril 2018.
«Je félicite le gouvernement de Madagascar pour la manière dont il a travaillé avec les partenaires pour contenir cette épidémie. C'est exactement le type de leadership nécessaire pour éviter que les épidémies ne deviennent incontrôlables», a ajouté le Dr Tedros.
Entre le 1er août et le 22 novembre, le Ministère malgache de la Santé Publique a notifié 2348 cas au total, dont 202 mortels. La quasi-totalité des patients recensés et environ 7300 contacts ont bénéficié d’un traitement gratuitement.
«Il est tragique qu’une maladie qui existe depuis le Moyen Âge et qui est facile à traiter puisse menacer un pays tout entier et tuer plus de 200 personnes. Le financement de la recherche, de la prévention et de la préparation concernant la peste est très insuffisant et, cette année, des milliers de personnes à Madagascar ont subi les conséquences de cette situation», a déclaré le Dr Peter Salama, Directeur exécutif du Programme de gestion des situations d'urgence de l'OMS.
Bien que la peste soit endémique à Madagascar, cette flambée est sans précédent en matière de vitesse de propagation et de portée. Elle touche des zones où la peste n’est pas endémique, comme les villes densément peuplées, et l’on compte plus de cas de peste pulmonaire que de cas de peste bubonique.
Face à cette situation, l’OMS a rapidement débloqué 1,5 million de dollars (US $) de fonds d’urgence, livré 1,2 million de doses d’antibiotiques et formé plus de 4400 personnes à la recherche des contacts afin que la peste ne continue pas à se propager dans des zones déjà durement touchées.
L’OMS et ses partenaires aident le gouvernement malgache à coordonner la riposte, à fournir des orientations cliniques, à recenser et à traiter les patients et leurs contacts et à renforcer le dépistage dans les aéroports et dans les ports parmi les passagers qui quittent le pays, afin de réduire le risque de propagation internationale.
Plus de 135 membres du personnel de l’OMS et du Réseau mondial d’alerte et d’action en cas d’épidémie (GOARN) ont été réaffectés ou dépêchés à Madagascar dans le cadre de la riposte à la flambée.
Il faut maintenir le soutien afin que la riposte se poursuive pour trouver l’ensemble des cas, recenser activement les contacts et les traiter, lutter contre les rongeurs et les puces et faire en sorte que les inhumations soient pratiquées de manière sûre et digne.
L’OMS continuera à aider les autorités sanitaires nationales à maintenir les moyens de surveillance et de riposte et à gérer efficacement les flambées futures.
Pour la riposte à la flambée de peste à Madagascar, l’OMS a reçu, dans le cadre de son Programme de gestion des situations d’urgence sanitaire, un soutien financier de son fonds de réserve pour les situations d’urgence, ainsi que des gouvernements italien et norvégien.
La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, ainsi que la Croix-Rouge Malagache, l’Institut Pasteur de Madagascar, Médecins sans Frontières (MSF), Médecins du Monde (MdM), l’équipe de pays des Nations Unies (dont UNICEF,UNFPA, UNDP), l’USAID, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis d’Amérique, Santé publique France, Public Health England, Action contre la faim, le Réseau mondial d’alerte et d’action en cas d’épidémie (GOARN) et d’autres partenaires soutiennent activement le gouvernement et les autorités sanitaires de Madagascar.
L’OMS assure un appui technique et opérationnel dans plusieurs domaines, dont la coordination et la planification, la surveillance, la prise en charge des cas, la participation communautaire et la logistique.
«Le plus fort de la flambée est derrière nous mais nous devons pouvoir continuer à détecter les cas et à intervenir jusqu’à la fin de la saison épidémique en avril 2018», a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.
Selon les données publiées par le Ministère malgache de la Santé Publique, le nombre de nouveaux cas a régulièrement baissé ces dernières semaines. Ceci montre que les mesures prises pour endiguer la flambée ont été efficaces, mais de nouveaux cas de peste bubonique et de peste pulmonaire sont attendus jusqu’à la fin de la saison épidémique, en avril 2018.
«Je félicite le gouvernement de Madagascar pour la manière dont il a travaillé avec les partenaires pour contenir cette épidémie. C'est exactement le type de leadership nécessaire pour éviter que les épidémies ne deviennent incontrôlables», a ajouté le Dr Tedros.
Entre le 1er août et le 22 novembre, le Ministère malgache de la Santé Publique a notifié 2348 cas au total, dont 202 mortels. La quasi-totalité des patients recensés et environ 7300 contacts ont bénéficié d’un traitement gratuitement.
«Il est tragique qu’une maladie qui existe depuis le Moyen Âge et qui est facile à traiter puisse menacer un pays tout entier et tuer plus de 200 personnes. Le financement de la recherche, de la prévention et de la préparation concernant la peste est très insuffisant et, cette année, des milliers de personnes à Madagascar ont subi les conséquences de cette situation», a déclaré le Dr Peter Salama, Directeur exécutif du Programme de gestion des situations d'urgence de l'OMS.
Bien que la peste soit endémique à Madagascar, cette flambée est sans précédent en matière de vitesse de propagation et de portée. Elle touche des zones où la peste n’est pas endémique, comme les villes densément peuplées, et l’on compte plus de cas de peste pulmonaire que de cas de peste bubonique.
Face à cette situation, l’OMS a rapidement débloqué 1,5 million de dollars (US $) de fonds d’urgence, livré 1,2 million de doses d’antibiotiques et formé plus de 4400 personnes à la recherche des contacts afin que la peste ne continue pas à se propager dans des zones déjà durement touchées.
L’OMS et ses partenaires aident le gouvernement malgache à coordonner la riposte, à fournir des orientations cliniques, à recenser et à traiter les patients et leurs contacts et à renforcer le dépistage dans les aéroports et dans les ports parmi les passagers qui quittent le pays, afin de réduire le risque de propagation internationale.
Plus de 135 membres du personnel de l’OMS et du Réseau mondial d’alerte et d’action en cas d’épidémie (GOARN) ont été réaffectés ou dépêchés à Madagascar dans le cadre de la riposte à la flambée.
Il faut maintenir le soutien afin que la riposte se poursuive pour trouver l’ensemble des cas, recenser activement les contacts et les traiter, lutter contre les rongeurs et les puces et faire en sorte que les inhumations soient pratiquées de manière sûre et digne.
L’OMS continuera à aider les autorités sanitaires nationales à maintenir les moyens de surveillance et de riposte et à gérer efficacement les flambées futures.
Pour la riposte à la flambée de peste à Madagascar, l’OMS a reçu, dans le cadre de son Programme de gestion des situations d’urgence sanitaire, un soutien financier de son fonds de réserve pour les situations d’urgence, ainsi que des gouvernements italien et norvégien.
La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, ainsi que la Croix-Rouge Malagache, l’Institut Pasteur de Madagascar, Médecins sans Frontières (MSF), Médecins du Monde (MdM), l’équipe de pays des Nations Unies (dont UNICEF,UNFPA, UNDP), l’USAID, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis d’Amérique, Santé publique France, Public Health England, Action contre la faim, le Réseau mondial d’alerte et d’action en cas d’épidémie (GOARN) et d’autres partenaires soutiennent activement le gouvernement et les autorités sanitaires de Madagascar.
L’OMS assure un appui technique et opérationnel dans plusieurs domaines, dont la coordination et la planification, la surveillance, la prise en charge des cas, la participation communautaire et la logistique.