D'après un nouveau rapport sur l'impact économique, au lieu d'économiser l'argent des contribuables avec l'annulation du programme de remboursement de la TPS/TVH aux visiteurs (PRV), le gouvernement fédéral finira par perdre des millions de dollars en revenus
fiscaux et des milliers d'emplois en tourisme seront perdus.
Le gouvernement fédéral estime qu'il épargnera 86 millions de dollars en frais administratifs en en coût du programme. Le rapport, Programme de remboursement de la TPS aux visiteurs individuels, une analyse des incidences économiques, qui a été mandate par Global Refund Canada et approuvé par l'Association de l'industrie touristique du Canada et l'Association frontière hors taxes, démontre que les économies seront assombries par la perte de 238 millions de dollars en PIB. La politique budgétaire imprévoyante conduira
à une perte de 46 millions de dollars net en revenus fiscaux pour le gouvernement et une perte de plus de 5 700 emplois dans le secteur du tourisme.
"La décision d'annuler le programme a été fondé sur des renseignements incomplets et prise sans consultation, indique le président-directeur général de l'AITC, Randy Williams. L'industrie préconise depuis septembre dernier de ne pas éliminer le programme. Depuis le tout début, nous avons eu un cas solide pour la conservation du PRV pour les congrès et les voyages en groupe, et ce rapport démontre également les dangers qu'aura l'annulation du programme pour les voyageurs individuels."
En éliminant le PRV pour les particuliers, tout en conservant le programme pour le secteur des congrès et des voyages étrangers, le gouvernement créerait des distorsions et des inégalités dans le marché des visiteurs étrangers.
Les voyageurs d'agrément peuvent choisir de faire leurs réservations avec un voyagiste étranger qui serait exonéré de la TPS au lieu de passer par des entreprises et des sites Web canadiens directement, ce qui entrainerait à moins de recettes pour les organismes touristiques canadiens payant des impôts tout en mettant plus de revenus dans les mains des voyagistes étrangers qui ne payent pas d'impôts au Canada.
Plusieurs congrès et salons professionnels n'obtiennent pas la désignation de "congrès étrangers", p. ex. 75 % de participants étrangers, et ne sont donc pas éligible pour l'exonération automatique de la TPS. Si le gouvernement annule le PRV, ces participants et exposants étrangers ne pourront plus obtenir un remboursement de la taxe pour leur hébergement et leurs dépenses sur la marchandise de détail admissible.
"Il est important de prendre en note que les visiteurs qui reçoivent des rabais instantanés par l'entremise de Global Refund ou à l'une des boutiques hors taxes à la frontière, vont dépenser plus souvent leurs remboursement immédiatement au Canada au lieu de remporter des devises canadiennes avec eux" précise Kevin Boughen, président de Global Refund Canada.
L'AITC et la Coalition du PRV, un groupe de 14 associations de l'industrie et professionnels du pays, proposent qu'un nouveau PRV devienne un programme de l'industrie autoréglementé et autofinancé qui serait assujetti à une certification et des vérifications des états financiers intermédiaires par les agences fédérales appropriées.
"Au même moment que le Canada considère annuler son PRV, note M. Williams, les pays du monde entier reconnaissent le RCI des programmes de remboursement et la nécessité de tels programmes afin de maintenir une concurrence dans le marché croissant du tourisme dans le monde."
Même si les arrivées de touristes internationaux étaient à la hausse mondialement dans les huit premiers mois de 2006, le nombre de visiteurs internationaux au Canada a diminué de 4,1 % dans la même période de temps, selon le UNWTO World Tourism Barometer. Entre 2000 et 2005, les visites américaines ont diminué de 28 %, ce qui a eu des incidences importantes sur les communautés frontalières et le secteur du détail.
"Avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2010 qui approche, dit M. Williams, est-ce que c'est vraiment l'intention du gouvernement de placer les entreprises touristiques du Canada à un désavantage et d'éloigner les visiteurs internationaux davantage?"
"La réponse est claire, conclut M. Williams. Le gouvernement devrait conserver le programme de remboursement aux visiteurs entièrement sous un modèle privé ou certainement repousser l'annulation du PRV jusqu'à ce que plus de consultations et d'études puissent être faites."
fiscaux et des milliers d'emplois en tourisme seront perdus.
Le gouvernement fédéral estime qu'il épargnera 86 millions de dollars en frais administratifs en en coût du programme. Le rapport, Programme de remboursement de la TPS aux visiteurs individuels, une analyse des incidences économiques, qui a été mandate par Global Refund Canada et approuvé par l'Association de l'industrie touristique du Canada et l'Association frontière hors taxes, démontre que les économies seront assombries par la perte de 238 millions de dollars en PIB. La politique budgétaire imprévoyante conduira
à une perte de 46 millions de dollars net en revenus fiscaux pour le gouvernement et une perte de plus de 5 700 emplois dans le secteur du tourisme.
"La décision d'annuler le programme a été fondé sur des renseignements incomplets et prise sans consultation, indique le président-directeur général de l'AITC, Randy Williams. L'industrie préconise depuis septembre dernier de ne pas éliminer le programme. Depuis le tout début, nous avons eu un cas solide pour la conservation du PRV pour les congrès et les voyages en groupe, et ce rapport démontre également les dangers qu'aura l'annulation du programme pour les voyageurs individuels."
En éliminant le PRV pour les particuliers, tout en conservant le programme pour le secteur des congrès et des voyages étrangers, le gouvernement créerait des distorsions et des inégalités dans le marché des visiteurs étrangers.
Les voyageurs d'agrément peuvent choisir de faire leurs réservations avec un voyagiste étranger qui serait exonéré de la TPS au lieu de passer par des entreprises et des sites Web canadiens directement, ce qui entrainerait à moins de recettes pour les organismes touristiques canadiens payant des impôts tout en mettant plus de revenus dans les mains des voyagistes étrangers qui ne payent pas d'impôts au Canada.
Plusieurs congrès et salons professionnels n'obtiennent pas la désignation de "congrès étrangers", p. ex. 75 % de participants étrangers, et ne sont donc pas éligible pour l'exonération automatique de la TPS. Si le gouvernement annule le PRV, ces participants et exposants étrangers ne pourront plus obtenir un remboursement de la taxe pour leur hébergement et leurs dépenses sur la marchandise de détail admissible.
"Il est important de prendre en note que les visiteurs qui reçoivent des rabais instantanés par l'entremise de Global Refund ou à l'une des boutiques hors taxes à la frontière, vont dépenser plus souvent leurs remboursement immédiatement au Canada au lieu de remporter des devises canadiennes avec eux" précise Kevin Boughen, président de Global Refund Canada.
L'AITC et la Coalition du PRV, un groupe de 14 associations de l'industrie et professionnels du pays, proposent qu'un nouveau PRV devienne un programme de l'industrie autoréglementé et autofinancé qui serait assujetti à une certification et des vérifications des états financiers intermédiaires par les agences fédérales appropriées.
"Au même moment que le Canada considère annuler son PRV, note M. Williams, les pays du monde entier reconnaissent le RCI des programmes de remboursement et la nécessité de tels programmes afin de maintenir une concurrence dans le marché croissant du tourisme dans le monde."
Même si les arrivées de touristes internationaux étaient à la hausse mondialement dans les huit premiers mois de 2006, le nombre de visiteurs internationaux au Canada a diminué de 4,1 % dans la même période de temps, selon le UNWTO World Tourism Barometer. Entre 2000 et 2005, les visites américaines ont diminué de 28 %, ce qui a eu des incidences importantes sur les communautés frontalières et le secteur du détail.
"Avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2010 qui approche, dit M. Williams, est-ce que c'est vraiment l'intention du gouvernement de placer les entreprises touristiques du Canada à un désavantage et d'éloigner les visiteurs internationaux davantage?"
"La réponse est claire, conclut M. Williams. Le gouvernement devrait conserver le programme de remboursement aux visiteurs entièrement sous un modèle privé ou certainement repousser l'annulation du PRV jusqu'à ce que plus de consultations et d'études puissent être faites."