Alors qu'aux États-Unis on n'écarte pas la possibilité que l'embargo des voyages à Cuba prenne fin aussi tôt qu'au printemps prochain, la question de son impact sur les voyageurs et les voyagistes canadiens a refait indirectement surface à l'occasion du dévoilement hier des résultats de Transat A.T.
Les tour opérateurs américains estiment à près de 2 millions par année le nombre de leurs concitoyens qui, au départ, visiteraient Cuba. D'autres estimations font état de 5 millions de touristes américains par année d'ici 5 ans. Pour Transat qui évoque depuis des années la possibilité de faire une acquisition aux États-Unis, le timing pourrait être excellent puisque comme voyagiste numéro 1 mondial sur Cuba, elle possède une vaste expertise de la destination. '' C'est sûr que nous regardons encore vers le marché américain'', a déclaré hier à la Presse Canadienne le PDG de Transat , Jean-Marc Eustache, qui ajoute "Nous croyons que Transat devra un jour avoir une place au sein de ce marché" . Il estime toutefois que la levée de l'embargo pourrait encore prendre du temps. Par ailleurs, si Transat ne possède pas d'hôtel à Cuba, elle détient cependant des ententes pluri- annuelles qui la protègerait d'un afflux soudain de nouveaux voyageurs.
En tous cas, de l'avis de l'analyste Doug Cooper de Paradigm Capital, cité par PC, la récession procure à Transat la meilleure occasion de faire une bonne affaire aux États-Unis. '' Si Cuba est ouverte pour les touristes américains, et je crois que ça va se faire, c'est une énorme opportunité pour eux et je crois qu'ils seraient intéressés'', a-t-il déclaré . En tant que plus gros tour opérateur avec la meilleure structure de capital, Transat serait potentiellement le plus rapide hors des starting blocks a-t-il ajouté en substance.
Pendant ce temps, aux États-Unis, des tour opérateurs majeurs se sont réunis mercredi dans un hôtel de Washington pour écouter en vidéoconférence et en direct de l'hôtel Nacional à La Havane, l'argumentaire de vente des autorités cubaines du tourisme. Selon ABC News, ils leur ont demandé quand Cuba serait prête à recevoir '' un rush massif ''de touristes américains. Ce à quoi on leur a répondu que si les restrictions de voyages sont levées, l'industrie du tourisme de Cuba aura la capacité nécessaire pour accueillir l'afflux anticipé de touristes américains . Les autorités cubaines sont en accord avec l' estimation de 835,000 visiteurs américains par année excluant les croisiéristes et le marché VFR.
Avant la révolution de 1959, les Américains constituaient 85% des arrivées touristiques à Cuba.
(Avec Winnipeg Free Press et ABC news)
Les tour opérateurs américains estiment à près de 2 millions par année le nombre de leurs concitoyens qui, au départ, visiteraient Cuba. D'autres estimations font état de 5 millions de touristes américains par année d'ici 5 ans. Pour Transat qui évoque depuis des années la possibilité de faire une acquisition aux États-Unis, le timing pourrait être excellent puisque comme voyagiste numéro 1 mondial sur Cuba, elle possède une vaste expertise de la destination. '' C'est sûr que nous regardons encore vers le marché américain'', a déclaré hier à la Presse Canadienne le PDG de Transat , Jean-Marc Eustache, qui ajoute "Nous croyons que Transat devra un jour avoir une place au sein de ce marché" . Il estime toutefois que la levée de l'embargo pourrait encore prendre du temps. Par ailleurs, si Transat ne possède pas d'hôtel à Cuba, elle détient cependant des ententes pluri- annuelles qui la protègerait d'un afflux soudain de nouveaux voyageurs.
En tous cas, de l'avis de l'analyste Doug Cooper de Paradigm Capital, cité par PC, la récession procure à Transat la meilleure occasion de faire une bonne affaire aux États-Unis. '' Si Cuba est ouverte pour les touristes américains, et je crois que ça va se faire, c'est une énorme opportunité pour eux et je crois qu'ils seraient intéressés'', a-t-il déclaré . En tant que plus gros tour opérateur avec la meilleure structure de capital, Transat serait potentiellement le plus rapide hors des starting blocks a-t-il ajouté en substance.
Pendant ce temps, aux États-Unis, des tour opérateurs majeurs se sont réunis mercredi dans un hôtel de Washington pour écouter en vidéoconférence et en direct de l'hôtel Nacional à La Havane, l'argumentaire de vente des autorités cubaines du tourisme. Selon ABC News, ils leur ont demandé quand Cuba serait prête à recevoir '' un rush massif ''de touristes américains. Ce à quoi on leur a répondu que si les restrictions de voyages sont levées, l'industrie du tourisme de Cuba aura la capacité nécessaire pour accueillir l'afflux anticipé de touristes américains . Les autorités cubaines sont en accord avec l' estimation de 835,000 visiteurs américains par année excluant les croisiéristes et le marché VFR.
Avant la révolution de 1959, les Américains constituaient 85% des arrivées touristiques à Cuba.
(Avec Winnipeg Free Press et ABC news)