Alors que les États-Unis accédaient, il y a quelques semaines, au statut de destination touristique autorisée pour les Chinois qui voyagent en groupes, le Canada attend toujours son tour et la frustration des autorités canadiennes est désormais palpable.
Selon l'AFP, le Canada est prêt à porter plainte devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) si la Chine ne lui accorde pas rapidement le statut de destination touristique autorisée. C'est du moins ce que déclarait mardi le ministre du commerce international David Emerson, présentement en visite en Chine.
Plus de 130 pays disposent de ce statut qui facilite la venue de touristes chinois, a noté M. Emerson en entrevue téléphonique avec l'AFP, soulignant que le Canada se trouvait ainsi désavantagé et que cela pourrait entraîner des conséquences économiques négatives pour lui.
"Cette question est en discussion depuis trois ans. Nous en sommes arrivés au point où il faut progresser de façon significative rapidement ou alors nous n'aurons d'autre choix que d'explorer l'option de l'OMC", a dit le ministre.
M. Emerson a refusé de "spéculer" sur les raisons du blocage des négociations, attribuable selon certains aux critiques d'Ottawa contre Pékin à propos des droits de l'homme.
"Certains (de nos interlocuteurs) ont exprimé des préoccupations sur l'existence de frictions, mais (les Chinois) veulent aller de l'avant et faire progresser la relation" entre les deux pays, a-t-il dit à l'AFP.
Pékin avait vivement protesté après que Stephen Harper eut reçu officiellement le dalaï lama en octobre dernier.
L'obtention par le Canada du statut de destination autorisée pourrait se traduire par l'arrivée d'un million de touristes chinois par année.
(Avec AFP)
Selon l'AFP, le Canada est prêt à porter plainte devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) si la Chine ne lui accorde pas rapidement le statut de destination touristique autorisée. C'est du moins ce que déclarait mardi le ministre du commerce international David Emerson, présentement en visite en Chine.
Plus de 130 pays disposent de ce statut qui facilite la venue de touristes chinois, a noté M. Emerson en entrevue téléphonique avec l'AFP, soulignant que le Canada se trouvait ainsi désavantagé et que cela pourrait entraîner des conséquences économiques négatives pour lui.
"Cette question est en discussion depuis trois ans. Nous en sommes arrivés au point où il faut progresser de façon significative rapidement ou alors nous n'aurons d'autre choix que d'explorer l'option de l'OMC", a dit le ministre.
M. Emerson a refusé de "spéculer" sur les raisons du blocage des négociations, attribuable selon certains aux critiques d'Ottawa contre Pékin à propos des droits de l'homme.
"Certains (de nos interlocuteurs) ont exprimé des préoccupations sur l'existence de frictions, mais (les Chinois) veulent aller de l'avant et faire progresser la relation" entre les deux pays, a-t-il dit à l'AFP.
Pékin avait vivement protesté après que Stephen Harper eut reçu officiellement le dalaï lama en octobre dernier.
L'obtention par le Canada du statut de destination autorisée pourrait se traduire par l'arrivée d'un million de touristes chinois par année.
(Avec AFP)