Emirates, basée à Dubai, sera la première compagnie aérienne à offrir un service commercial de téléphonie mobile en vol. D'autres suivront rapidement, rapporte le webzine GNT. Utiliser son téléphone portable dans un avion était jusqu'à présent globalement interdit sur toutes les compagnies aériennes (en dehors de quelques essais coûteux). En cause : les dangers possibles d'interférences avec l'électronique de bord, notamment lors des phases critiques de décollage et d'atterrissage.
Mais pour la première fois, une compagnie aérienne de Dubai, Emirates, va pouvoir proposer ce service dès le mois prochain dans l'un de ses Boeing 777, grâce à un système de transmission par satellite. Il sera possible d'appeler depuis son propre téléphone portable GSM, avec un forfait autorisant le roaming international.
Le service a reçu l'approbation des régulateurs télécoms et de la sécurité aérienne de 25 pays en Europe, Moyen-Orient et Asia, sur une trentaine de vols. Emirates espère équiper la totalité de sa flotte d'ici deux ans. Mais elle n'est pas la seule à s'être penchée sur la question. Une demi-douzaine de compagnies aériennes se préparent à lancer leur propre service cette année, dont Air France-KLM (avec comme fournisseur OnAir ) en Europe.
Un service coûteux
Pouvoir appeler en plein ciel aura un coût : $3 à $3.50, selon AeroMobile, fournisseur du service, avec des appels possibles seulement au-dessus de 3000 mètres. Ce tarif est cohérent avec les coûts de roaming international établis entre $2 et 6$.
Le succès n'est pas absolument assuré, les enquêtes basculant régulièrement de l'enthousiasme au rejet. De plus la borne embarquée n'acceptera pas plus de cinq à six appels simultanés, tandis que les SMS ne seront pas touchés par cette limite.
Pour les services data (internet, messagerie), il faudra attendre encore, cette première version n'étant pas adaptée pour transférer des données. De son côté, OnAir, qui équipera Air France, proposera ultérieurement l'accès aux emails et aux messageries instantanées, afin de répondre à la présence croissante de smartphones auprès des professionnels.
Mais dans tous les cas, utiliser son téléphone portable dans un avion restera un privilège que seuls les professionnels pourront goûter dans un premier temps.
(source Generation Nouvelles Technologies)
Mais pour la première fois, une compagnie aérienne de Dubai, Emirates, va pouvoir proposer ce service dès le mois prochain dans l'un de ses Boeing 777, grâce à un système de transmission par satellite. Il sera possible d'appeler depuis son propre téléphone portable GSM, avec un forfait autorisant le roaming international.
Le service a reçu l'approbation des régulateurs télécoms et de la sécurité aérienne de 25 pays en Europe, Moyen-Orient et Asia, sur une trentaine de vols. Emirates espère équiper la totalité de sa flotte d'ici deux ans. Mais elle n'est pas la seule à s'être penchée sur la question. Une demi-douzaine de compagnies aériennes se préparent à lancer leur propre service cette année, dont Air France-KLM (avec comme fournisseur OnAir ) en Europe.
Un service coûteux
Pouvoir appeler en plein ciel aura un coût : $3 à $3.50, selon AeroMobile, fournisseur du service, avec des appels possibles seulement au-dessus de 3000 mètres. Ce tarif est cohérent avec les coûts de roaming international établis entre $2 et 6$.
Le succès n'est pas absolument assuré, les enquêtes basculant régulièrement de l'enthousiasme au rejet. De plus la borne embarquée n'acceptera pas plus de cinq à six appels simultanés, tandis que les SMS ne seront pas touchés par cette limite.
Pour les services data (internet, messagerie), il faudra attendre encore, cette première version n'étant pas adaptée pour transférer des données. De son côté, OnAir, qui équipera Air France, proposera ultérieurement l'accès aux emails et aux messageries instantanées, afin de répondre à la présence croissante de smartphones auprès des professionnels.
Mais dans tous les cas, utiliser son téléphone portable dans un avion restera un privilège que seuls les professionnels pourront goûter dans un premier temps.
(source Generation Nouvelles Technologies)