Dans une entrevue au Globe And Mail dans laquelle il fait le point sur la fermeture de Jetsgo, Michel Leblanc explique qu'il a dit un petit mensonge à ses pilotes, pour s'assurer de mettre sa flotte de 15 Fokker 100 à l'abris, dans un hangar à Québec.
Dans la nuit fatidique qui a scellé le destin de Jetsgo, Michel Leblanc a donné instruction à ses superviseurs d'entrer en communication avec 13 de ses pilotes de Fokker 100 pour qu'ils fassent route vers Québec pour des prétendues vérifications d'entretien sur les appareils.
"C'était un petit mensonge, mais un mensonge nécessaire", explique Michel Leblanc au Globe&Mail pour justifier le fait que ses pilotes aient été laissés dans l'ignorance des évènements. " Vous ne pouvez pas le leur dire, sinon le travail ne sera pas fait. La moitié d'entre-eux aurait refusé. L'objectif n'aurait pas été atteint et nous aurions aujourd'hui des avions un peu partout au pays et les actifs de Jetsgo ne seraient pas protégés."dit -il au Globe & Mail.
"La meilleure façon de ramener les avions à Québec, c'était de dire aux pilotes que nous devions faire une inspection urgente sur les appareils" ajoute Michel Leblanc qui précise qu'il a délégué à ses superviseurs, la tâche de rédiger pour les pilotes un faux AWD (Air Worthiness Directives).
Dans la nuit fatidique qui a scellé le destin de Jetsgo, Michel Leblanc a donné instruction à ses superviseurs d'entrer en communication avec 13 de ses pilotes de Fokker 100 pour qu'ils fassent route vers Québec pour des prétendues vérifications d'entretien sur les appareils.
"C'était un petit mensonge, mais un mensonge nécessaire", explique Michel Leblanc au Globe&Mail pour justifier le fait que ses pilotes aient été laissés dans l'ignorance des évènements. " Vous ne pouvez pas le leur dire, sinon le travail ne sera pas fait. La moitié d'entre-eux aurait refusé. L'objectif n'aurait pas été atteint et nous aurions aujourd'hui des avions un peu partout au pays et les actifs de Jetsgo ne seraient pas protégés."dit -il au Globe & Mail.
"La meilleure façon de ramener les avions à Québec, c'était de dire aux pilotes que nous devions faire une inspection urgente sur les appareils" ajoute Michel Leblanc qui précise qu'il a délégué à ses superviseurs, la tâche de rédiger pour les pilotes un faux AWD (Air Worthiness Directives).