Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) a rendu aujourd’hui à Paris ses conclusions scientifiques, qui sont sans appel : « le réchauffement du système climatique est sans équivoque ». Le rapport qualifie de « très probable » (+90% de chance) le rôle des activités humaines dans l’augmentation des températures moyennes depuis le milieu du XXe siècle. Si le téléphone ne sonne pas trop dans votre agence en ce premier vendredi de février et que l'avenir de la planète occupe vos pensées, vous trouverez du plaisir à lire cette petite fiction concoctée par des écologistes français.
Extrait:
"En quittant la Tour 34, l’une des cents tours (re)construites sur pilotis - caprices de la Tamise obligent -, Sara songe à sa famille, restée à Marseille, qu’elle n’a pas revue depuis cinq ans. Les retrouvailles ne seront pas pour cette année. Il y a belle lurette que les avions ne volent plus en Europe. Sous la pression des industries et des rares transporteurs routiers encore en exercice sur le continent, le transport aérien a été mis au banc des accusés pour son incapacité à réduire significativement ses émissions de gaz. Assommées par "la" taxe, les compagnies aériennes ont fait faillite les unes après les autres : le prix d’un billet Genève-New York avait bondi de 300 à 2000 euros. L’Union européenne a mis la main sur les derniers coucous en état de marche, pour les affecter aux services d’urgence et aux armées..." (Terra Economica) lire
Extrait:
"En quittant la Tour 34, l’une des cents tours (re)construites sur pilotis - caprices de la Tamise obligent -, Sara songe à sa famille, restée à Marseille, qu’elle n’a pas revue depuis cinq ans. Les retrouvailles ne seront pas pour cette année. Il y a belle lurette que les avions ne volent plus en Europe. Sous la pression des industries et des rares transporteurs routiers encore en exercice sur le continent, le transport aérien a été mis au banc des accusés pour son incapacité à réduire significativement ses émissions de gaz. Assommées par "la" taxe, les compagnies aériennes ont fait faillite les unes après les autres : le prix d’un billet Genève-New York avait bondi de 300 à 2000 euros. L’Union européenne a mis la main sur les derniers coucous en état de marche, pour les affecter aux services d’urgence et aux armées..." (Terra Economica) lire