Communiqué de la FCCQ et de la NCCC
La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la North Country Chamber of Commerce (NCCC) unissent leurs voix et émettent une déclaration conjointe afin de demander au gouvernement fédéral canadien d'abolir l'obligation de subir un test PCR de détection de la COVID-19 avant de pouvoir rentrer au Canada.
Voici le texte de la déclaration conjointe : « L'annonce de la réouverture de la frontière canado-américaine à tous les voyageurs pleinement vaccinés a été accueillie avec un immense soulagement par les entrepreneurs québécois et du nord de l'État de New York. Les 19 mois de fermeture ont été extrêmement éprouvants pour tous ces commerces pour qui la clientèle touristique est essentielle, sans compter les impacts sur les familles établies de part et d'autre de la frontière qui ont été privées de la possibilité de se voir.
Les chambres de commerce, comme le milieu économique dans son ensemble, ont soutenu les efforts de vaccination et les résultats parlent d'eux-mêmes : le taux de vaccination complète de la population totale atteint 67% dans l'État de New York et 76 % au Québec, ce qui inclut les enfants dont la vaccination débute à peine. Le passage à la frontière étant limité aux personnes pouvant démontrer qu'elles sont pleinement vaccinées, le risque de transmission de la COVID-19 est donc très faible. En effet, seulement 0,15 % des personnes pleinement vaccinées ont testé positif au virus avant leur retour au Canada, le mois dernier. C'est moins d'une personne sur 600. De notre point de vue, l'exigence d'un test PCR n'est plus fondée sur une menace réelle.
Ce qui rend la situation actuelle encore plus incompréhensible, c'est qu'à plusieurs reprises depuis le début de la crise, le milieu des affaires a demandé à nos gouvernements d'avoir recours tant aux tests PCR qu'aux tests rapides à beaucoup plus grande échelle afin de lutter plus efficacement contre le virus. Pourtant, les tests contre la COVID sont des outils importants afin de détecter rapidement les éclosions et de mesurer leur étendue. Leur taux d'efficacité atteint 99% pour les tests PCR, 95% pour les tests moléculaires rapides et plus de 90% pour les tests antigéniques rapides. Leur déploiement s'est fait trop tardivement et a fait face à de nombreux obstacles. Or, dans le contexte précis des voyages transfrontaliers qui sont réservés aux personnes pleinement vaccinées et où surviennent des situations absurdes où le délai de transmission du résultat d'un test PCR peut être plus long que la durée du séjour lui-même, l'entêtement du gouvernement du Canada est difficile à justifier.
De plus, le Canada est à la traîne par rapport à ses principaux partenaires dans ce domaine. En effet, tant les États-Unis que l'Union européenne ont aboli l'exigence de test PCR pour les personnes vaccinées désirant accéder à leur territoire. Le temps est venu pour le gouvernement canadien de reconnaître qu'il est maintenant sécuritaire de voyager lorsque nous sommes adéquatement vaccinés. Le risque zéro n'existe pas ; nous aurons certainement à composer avec la présence de la COVID-19 encore longtemps. Cependant, en obtenant nos doses recommandées de vaccin et en respectant les mesures sanitaires exigées par les juridictions où l'on se trouve, nous pouvons retrouver nos activités habituelles, ce qui inclut les séjours des deux côtés de la frontière canado-américaines.
Nous savons à quel point les commerçants ont hâte de retrouver leurs clients et les touristes ont hâte de retrouver leurs établissements d'hébergement et leurs restaurants favoris. Nous savons aussi à quel point les entrepreneurs ont hâte de pouvoir recommencer à rencontrer des clients et fournisseurs potentiels situés de l'autre côté de notre frontière commune.
Ainsi, la Fédération des chambres de commerce du Québec et la North Country Chamber of Commerce demandent d'une même voix au gouvernement du Canada de lever l'exigence contre-productive des tests PCR à la frontière et de permettre aux échanges entre le Québec et le North Country de reprendre pleinement leur élan, au bénéfice de nos citoyens et de nos économies.
Voici le texte de la déclaration conjointe : « L'annonce de la réouverture de la frontière canado-américaine à tous les voyageurs pleinement vaccinés a été accueillie avec un immense soulagement par les entrepreneurs québécois et du nord de l'État de New York. Les 19 mois de fermeture ont été extrêmement éprouvants pour tous ces commerces pour qui la clientèle touristique est essentielle, sans compter les impacts sur les familles établies de part et d'autre de la frontière qui ont été privées de la possibilité de se voir.
Les chambres de commerce, comme le milieu économique dans son ensemble, ont soutenu les efforts de vaccination et les résultats parlent d'eux-mêmes : le taux de vaccination complète de la population totale atteint 67% dans l'État de New York et 76 % au Québec, ce qui inclut les enfants dont la vaccination débute à peine. Le passage à la frontière étant limité aux personnes pouvant démontrer qu'elles sont pleinement vaccinées, le risque de transmission de la COVID-19 est donc très faible. En effet, seulement 0,15 % des personnes pleinement vaccinées ont testé positif au virus avant leur retour au Canada, le mois dernier. C'est moins d'une personne sur 600. De notre point de vue, l'exigence d'un test PCR n'est plus fondée sur une menace réelle.
Ce qui rend la situation actuelle encore plus incompréhensible, c'est qu'à plusieurs reprises depuis le début de la crise, le milieu des affaires a demandé à nos gouvernements d'avoir recours tant aux tests PCR qu'aux tests rapides à beaucoup plus grande échelle afin de lutter plus efficacement contre le virus. Pourtant, les tests contre la COVID sont des outils importants afin de détecter rapidement les éclosions et de mesurer leur étendue. Leur taux d'efficacité atteint 99% pour les tests PCR, 95% pour les tests moléculaires rapides et plus de 90% pour les tests antigéniques rapides. Leur déploiement s'est fait trop tardivement et a fait face à de nombreux obstacles. Or, dans le contexte précis des voyages transfrontaliers qui sont réservés aux personnes pleinement vaccinées et où surviennent des situations absurdes où le délai de transmission du résultat d'un test PCR peut être plus long que la durée du séjour lui-même, l'entêtement du gouvernement du Canada est difficile à justifier.
De plus, le Canada est à la traîne par rapport à ses principaux partenaires dans ce domaine. En effet, tant les États-Unis que l'Union européenne ont aboli l'exigence de test PCR pour les personnes vaccinées désirant accéder à leur territoire. Le temps est venu pour le gouvernement canadien de reconnaître qu'il est maintenant sécuritaire de voyager lorsque nous sommes adéquatement vaccinés. Le risque zéro n'existe pas ; nous aurons certainement à composer avec la présence de la COVID-19 encore longtemps. Cependant, en obtenant nos doses recommandées de vaccin et en respectant les mesures sanitaires exigées par les juridictions où l'on se trouve, nous pouvons retrouver nos activités habituelles, ce qui inclut les séjours des deux côtés de la frontière canado-américaines.
Nous savons à quel point les commerçants ont hâte de retrouver leurs clients et les touristes ont hâte de retrouver leurs établissements d'hébergement et leurs restaurants favoris. Nous savons aussi à quel point les entrepreneurs ont hâte de pouvoir recommencer à rencontrer des clients et fournisseurs potentiels situés de l'autre côté de notre frontière commune.
Ainsi, la Fédération des chambres de commerce du Québec et la North Country Chamber of Commerce demandent d'une même voix au gouvernement du Canada de lever l'exigence contre-productive des tests PCR à la frontière et de permettre aux échanges entre le Québec et le North Country de reprendre pleinement leur élan, au bénéfice de nos citoyens et de nos économies.