Unifor a publié sa propre charte des droits des travailleuses et travailleurs du transport aérien, dans laquelle il soutient que les mesures prises par le gouvernement fédéral et les autorités aéroportuaires pour résoudre le chaos qui règne dans ce secteur ne suffisent pas à résoudre la cause profonde du problème, à savoir la médiocrité des conditions de travail.
« Les conditions de travail de nos membres sont les conditions de voyage des passagers, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d'Unifor. Le règlement sur la protection des passagers aériens du gouvernement ne résoudra pas le chaos qui règne dans le secteur. Combinées aux normes peu rigoureuses des aéroports, ces règles incomplètes contribuent aux retards, aux bagages égarés et au chaos général. Le gouvernement et les aéroports du Canada peuvent et doivent faire plus pour améliorer les conditions de travail tout en s'attaquant au harcèlement et au stress auxquels sont confrontés les travailleuses et travailleurs du secteur aérien. »
La charte des droits des travailleuses et travailleurs du transport aérien d'Unifor met en évidence neuf droits que le gouvernement canadien doit respecter pour que le secteur puisse se conformer au règlement sur la protection des passagers aériens, surnommé la « déclaration des droits des passagers aériens », et offrir une expérience de voyage sans chaos.
La charte du syndicat demande au gouvernement et aux autorités aéroportuaires d'en faire plus pour garantir aux travailleuses et travailleurs du secteur de l'aviation des salaires et des horaires convenables, une protection contre la sous-traitance et l'accès à des mécanismes de signalement sûrs et efficaces lorsqu'ils constatent des problèmes.
La charte fait également pression sur le gouvernement fédéral pour qu'il s'attaque aux charges de travail excessives, qui sont un danger potentiel. Elle demande aux employeurs d'offrir une formation adéquate et de qualité; de garantir un environnement de travail sans harcèlement; d'assurer un milieu de travail sain et sûr; de garantir un droit de regard aux travailleuses et travailleurs sur les changements technologiques.
« Les amendes et les remboursements sont une piètre consolation pour les vacances annulées, l'arrivée tardive chez la famille ou les amis ou les réunions d'affaires manquées, a déclaré Sandi McManus, directrice du secteur du transport aérien d'Unifor. Sans l'amélioration des conditions de travail, les conditions de voyage ne changeront pas, même avec un règlement sur la protection des passagers aériens. »
Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant 315 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l'économie et comptant 16 000 membres dans le secteur de l'aviation. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et leurs droits. Il lutte pour l'égalité et la justice sociale au Canada et à l'étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.
(SOURCE Le Syndicat Unifor)
« Les conditions de travail de nos membres sont les conditions de voyage des passagers, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d'Unifor. Le règlement sur la protection des passagers aériens du gouvernement ne résoudra pas le chaos qui règne dans le secteur. Combinées aux normes peu rigoureuses des aéroports, ces règles incomplètes contribuent aux retards, aux bagages égarés et au chaos général. Le gouvernement et les aéroports du Canada peuvent et doivent faire plus pour améliorer les conditions de travail tout en s'attaquant au harcèlement et au stress auxquels sont confrontés les travailleuses et travailleurs du secteur aérien. »
La charte des droits des travailleuses et travailleurs du transport aérien d'Unifor met en évidence neuf droits que le gouvernement canadien doit respecter pour que le secteur puisse se conformer au règlement sur la protection des passagers aériens, surnommé la « déclaration des droits des passagers aériens », et offrir une expérience de voyage sans chaos.
La charte du syndicat demande au gouvernement et aux autorités aéroportuaires d'en faire plus pour garantir aux travailleuses et travailleurs du secteur de l'aviation des salaires et des horaires convenables, une protection contre la sous-traitance et l'accès à des mécanismes de signalement sûrs et efficaces lorsqu'ils constatent des problèmes.
La charte fait également pression sur le gouvernement fédéral pour qu'il s'attaque aux charges de travail excessives, qui sont un danger potentiel. Elle demande aux employeurs d'offrir une formation adéquate et de qualité; de garantir un environnement de travail sans harcèlement; d'assurer un milieu de travail sain et sûr; de garantir un droit de regard aux travailleuses et travailleurs sur les changements technologiques.
« Les amendes et les remboursements sont une piètre consolation pour les vacances annulées, l'arrivée tardive chez la famille ou les amis ou les réunions d'affaires manquées, a déclaré Sandi McManus, directrice du secteur du transport aérien d'Unifor. Sans l'amélioration des conditions de travail, les conditions de voyage ne changeront pas, même avec un règlement sur la protection des passagers aériens. »
Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant 315 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l'économie et comptant 16 000 membres dans le secteur de l'aviation. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et leurs droits. Il lutte pour l'égalité et la justice sociale au Canada et à l'étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.
(SOURCE Le Syndicat Unifor)