Communiqué d'ONU Tourisme
C’est principalement en proposant une plus grande variété d’expériences et en investissant dans les personnes de talent que les régions de montagne vont pouvoir développer le tourisme sur un mode durable et responsable.
La douzième édition du Congrès mondial sur le tourisme de neige, de montagne et de bien-être (20-21 mars 2024, Andorre) a passé en revue les grands défis, notamment ceux posés par les changements climatiques et par l’évolution des tendances chez les consommateurs, tout en faisant valoir le rôle que peut jouer le tourisme dans la protection de l’écosystème fragile de montagne, l’amélioration de la résilience des populations vivant dans les régions de montagne et la sauvegarde du patrimoine local.
Cinq années d’action
Se tenant dans le cadre de la période des « Cinq années d’action pour le développement dans les régions montagneuses » qui a été proclamée par les Nations Unies, le Congrès a été axé sur le tourisme médical et de bien-être, la durabilité, la promotion des segments du tourisme haut de gamme dans les régions de montagne, les produits touristiques émergents et les efforts pour attirer et retenir les personnes de talent.
Le Congrès a également insisté sur l’importance de mesurer les flux de visiteurs dans les régions de montagne, car c’est vital pour exploiter tout le potentiel du secteur en ayant des politiques fondées sur des données factuelles et en assurant une gestion durable, ainsi qu’il ressort d’un rapport d’ONU Tourisme élaboré conjointement avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Partenariat de la montagne, et qui a été présenté lors de la rencontre.
Xavier Espot : « Le tourisme en Andorre a retrouvé les chiffres d’avant la pandémie, avec plus de 9 millions de touristes et 12 millions de nuitées en 2023. Cependant, il est important d’arriver à un équilibre permettant d’assurer la continuité environnementale et le bien-être de la population, en évoluant vers un modèle reposant sur la durabilité, pour trouver un arbitrage entre quantité et qualité. Le tourisme ne doit pas être perçu comme un problème mais comme faisant partie des solutions aux grands défis de l’avenir, car un tourisme respectueux de la nature, de la culture et de la société garantit les ressources pour demain. »
Lors de l’ouverture du Congrès, la Directrice exécutive d’ONU Tourisme Natalia Bayona a rappelé que « Le tourisme est une activité vitale pour de nombreuses collectivités de régions de montagne et il peut, en même temps, être très utile pour protéger les importants écosystèmes que l’on y trouve. Le tourisme peut offrir des possibilités en matière de conservation et être un moteur du développement communautaire local. Je veux croire que ce Congrès va nous aider à progresser sur la voie d’une croissance meilleure, plus innovante, plus inclusive et plus durable, pour l’humanité et pour la planète. »
Une table ronde de haut niveau examine les politiques de développement du tourisme de montagne
Une table ronde de haut niveau sur les politiques en faveur de la diversification, de l’innovation et de la durabilité des destinations de montagne a réuni Jordi Torres Falcó, Ministre du tourisme et du commerce d’Andorre, Rosana Morillo Rodriguez, Secrétaire d’État espagnole au tourisme, et Alessandra Priante, Présidente du bureau national italien du tourisme (ENIT). Les participants ont souligné l’importance de créer un cadre solide pour fédérer tous les acteurs autour d’une vision commune du développement du tourisme de montagne ayant pour caractéristiques d’être durable, résilient et inclusif et de produire des retombées bénéfiques directes pour la population.
Le tourisme de santé au service du développement des régions de montagne
Comme décidé à l’issue de l’édition 2022, en 2024 le Congrès a été élargi au tourisme de santé (tourisme médical et de bien-être), car c’est un segment où les régions de montagne peuvent apporter beaucoup de valeur ajoutée et détiennent un avantage comparatif. Cela s’inscrit dans le cadre de la démarche visant à diversifier les produits du tourisme de montagne, créer de la demande toute l’année durant et répondre aux attentes du touriste d’aujourd’hui.
Des exemples d’expériences dans ce segment ont été présentés par Csilla Mezősi, Secrétaire générale de la European Spas Association, Lászlo Puczko, PDG de Health Tourism Worldwide, Joan Muro, Président de l’Association du tourisme de santé de Andorra Health Destination, et Emma Haefeli, Directrice marketing de CHENOT GROUP (Suisse), entre autres.
Tourisme et développement rural
Rappelant que le tourisme peut être un moteur du développement rural, en favorisant la valorisation et la préservation de la culture locale et des valeurs des populations de montagne, le Congrès a bénéficié également de la participation de représentants de trois villages ayant reçu la distinction de ‘Best Tourism Villages by UN Tourism’ : Saas-Fee, dans la région de Valais, en Suisse (BTV en 2021), St. Anton am Arlberg, en Autriche (BTV 2023) et Ordino, en Andorre (BTV en 2023). Ces villages ont exposé leur manière particulière de remédier à la saisonnalité en diversifiant les produits touristiques d’une manière innovante et durable.
Plus de 300 participants de 14 pays étaient réunis en Andorre et beaucoup d’autres ont suivi la retransmission en direct. Parmi les intervenants, on peut citer notamment des représentants de Slow Food Carinthie en Autriche, National Geographic, l’Agence des Pyrénées, Sustainable Alpine Tourism Initiative, Pic du Midi, Creative Tourism Network, Mabrian (Espagne), Horwath HTL, ainsi que de prestigieux centres d’enseignement tels que CETT Barcelone et Bella Vista Institute of Higher Education en Suisse.
Le Ministre andorran du tourisme et du commerce, Jordi Torres Falcó, a conclu : Jordi Torres : « Nous avons introduit une nouvelle thématique cette année, le bien-être, démontrant que le secteur du tourisme évolue et s’adapte aux nouvelles tendances chez les touristes. Nous faisons face également à la nécessité de continuer à travailler à faire avancer le Congrès, pour qu’il fournisse des réponses aux besoins du secteur, qu’il apporte des connaissances et des outils pour améliorer l’offre du tourisme de montagne et qu’il puisse en même temps servir de laboratoire pour approfondir des thématiques aussi diverses que l’intégration du tourisme dans les communautés locales ou encore la formation et le renforcement des capacités. »
La douzième édition du Congrès mondial sur le tourisme de neige, de montagne et de bien-être (20-21 mars 2024, Andorre) a passé en revue les grands défis, notamment ceux posés par les changements climatiques et par l’évolution des tendances chez les consommateurs, tout en faisant valoir le rôle que peut jouer le tourisme dans la protection de l’écosystème fragile de montagne, l’amélioration de la résilience des populations vivant dans les régions de montagne et la sauvegarde du patrimoine local.
Cinq années d’action
Se tenant dans le cadre de la période des « Cinq années d’action pour le développement dans les régions montagneuses » qui a été proclamée par les Nations Unies, le Congrès a été axé sur le tourisme médical et de bien-être, la durabilité, la promotion des segments du tourisme haut de gamme dans les régions de montagne, les produits touristiques émergents et les efforts pour attirer et retenir les personnes de talent.
Le Congrès a également insisté sur l’importance de mesurer les flux de visiteurs dans les régions de montagne, car c’est vital pour exploiter tout le potentiel du secteur en ayant des politiques fondées sur des données factuelles et en assurant une gestion durable, ainsi qu’il ressort d’un rapport d’ONU Tourisme élaboré conjointement avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Partenariat de la montagne, et qui a été présenté lors de la rencontre.
Xavier Espot : « Le tourisme en Andorre a retrouvé les chiffres d’avant la pandémie, avec plus de 9 millions de touristes et 12 millions de nuitées en 2023. Cependant, il est important d’arriver à un équilibre permettant d’assurer la continuité environnementale et le bien-être de la population, en évoluant vers un modèle reposant sur la durabilité, pour trouver un arbitrage entre quantité et qualité. Le tourisme ne doit pas être perçu comme un problème mais comme faisant partie des solutions aux grands défis de l’avenir, car un tourisme respectueux de la nature, de la culture et de la société garantit les ressources pour demain. »
Lors de l’ouverture du Congrès, la Directrice exécutive d’ONU Tourisme Natalia Bayona a rappelé que « Le tourisme est une activité vitale pour de nombreuses collectivités de régions de montagne et il peut, en même temps, être très utile pour protéger les importants écosystèmes que l’on y trouve. Le tourisme peut offrir des possibilités en matière de conservation et être un moteur du développement communautaire local. Je veux croire que ce Congrès va nous aider à progresser sur la voie d’une croissance meilleure, plus innovante, plus inclusive et plus durable, pour l’humanité et pour la planète. »
Une table ronde de haut niveau examine les politiques de développement du tourisme de montagne
Une table ronde de haut niveau sur les politiques en faveur de la diversification, de l’innovation et de la durabilité des destinations de montagne a réuni Jordi Torres Falcó, Ministre du tourisme et du commerce d’Andorre, Rosana Morillo Rodriguez, Secrétaire d’État espagnole au tourisme, et Alessandra Priante, Présidente du bureau national italien du tourisme (ENIT). Les participants ont souligné l’importance de créer un cadre solide pour fédérer tous les acteurs autour d’une vision commune du développement du tourisme de montagne ayant pour caractéristiques d’être durable, résilient et inclusif et de produire des retombées bénéfiques directes pour la population.
Le tourisme de santé au service du développement des régions de montagne
Comme décidé à l’issue de l’édition 2022, en 2024 le Congrès a été élargi au tourisme de santé (tourisme médical et de bien-être), car c’est un segment où les régions de montagne peuvent apporter beaucoup de valeur ajoutée et détiennent un avantage comparatif. Cela s’inscrit dans le cadre de la démarche visant à diversifier les produits du tourisme de montagne, créer de la demande toute l’année durant et répondre aux attentes du touriste d’aujourd’hui.
Des exemples d’expériences dans ce segment ont été présentés par Csilla Mezősi, Secrétaire générale de la European Spas Association, Lászlo Puczko, PDG de Health Tourism Worldwide, Joan Muro, Président de l’Association du tourisme de santé de Andorra Health Destination, et Emma Haefeli, Directrice marketing de CHENOT GROUP (Suisse), entre autres.
Tourisme et développement rural
Rappelant que le tourisme peut être un moteur du développement rural, en favorisant la valorisation et la préservation de la culture locale et des valeurs des populations de montagne, le Congrès a bénéficié également de la participation de représentants de trois villages ayant reçu la distinction de ‘Best Tourism Villages by UN Tourism’ : Saas-Fee, dans la région de Valais, en Suisse (BTV en 2021), St. Anton am Arlberg, en Autriche (BTV 2023) et Ordino, en Andorre (BTV en 2023). Ces villages ont exposé leur manière particulière de remédier à la saisonnalité en diversifiant les produits touristiques d’une manière innovante et durable.
Plus de 300 participants de 14 pays étaient réunis en Andorre et beaucoup d’autres ont suivi la retransmission en direct. Parmi les intervenants, on peut citer notamment des représentants de Slow Food Carinthie en Autriche, National Geographic, l’Agence des Pyrénées, Sustainable Alpine Tourism Initiative, Pic du Midi, Creative Tourism Network, Mabrian (Espagne), Horwath HTL, ainsi que de prestigieux centres d’enseignement tels que CETT Barcelone et Bella Vista Institute of Higher Education en Suisse.
Le Ministre andorran du tourisme et du commerce, Jordi Torres Falcó, a conclu : Jordi Torres : « Nous avons introduit une nouvelle thématique cette année, le bien-être, démontrant que le secteur du tourisme évolue et s’adapte aux nouvelles tendances chez les touristes. Nous faisons face également à la nécessité de continuer à travailler à faire avancer le Congrès, pour qu’il fournisse des réponses aux besoins du secteur, qu’il apporte des connaissances et des outils pour améliorer l’offre du tourisme de montagne et qu’il puisse en même temps servir de laboratoire pour approfondir des thématiques aussi diverses que l’intégration du tourisme dans les communautés locales ou encore la formation et le renforcement des capacités. »