Communiqué de l'OMT
Les gouvernements du monde entier ont réagi rapidement et avec force pour atténuer l’impact de la COVID-19 sur leurs secteurs du tourisme, ainsi qu’il ressort d’une nouvelle étude de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Alors que de nombreuses destinations commencent à assouplir les restrictions sur les voyages, l’institution spécialisée des Nations Unies pour le tourisme publie sa première note de synthèse sur le tourisme et la COVID-19 rendant compte des efforts déployés pour sauvegarder les emplois et jeter les bases du redressement.
Depuis le début de la crise actuelle, l’OMT a exhorté les gouvernements et les organisations internationales à élever le tourisme au rang de priorité, étant donné que le secteur est un important pourvoyeur d’emplois et un pilier de la croissance économique. L’étude réalisée pour la note de synthèse indique que tel a été le cas. Sur les 220 pays et territoires passés en revue au 22 mai, 167 signalent avoir pris des mesures pour atténuer les effets de la crise. Parmi eux, 144 ont adopté des politiques budgétaires et monétaires et 100 ont pris des mesures spécifiques pour soutenir les emplois et la formation, dans le tourisme et dans d’autres secteurs économiques clé.
Le tourisme, activité vitale pour des millions de personnes
Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « La détermination des gouvernements à soutenir le tourisme et maintenant à le faire redémarrer témoigne de l’importance du secteur. Dans de nombreux pays, particulièrement dans les pays en développement, le tourisme apporte une contribution considérable aux moyens d’existence et à la croissance économique ; il est donc vital d’assurer une reprise du tourisme au bon moment et de manière responsable. »
La détermination des gouvernements à soutenir le tourisme et maintenant à le faire redémarrer témoigne de l’importance du secteur
L’OMT a constaté que la forme la plus répandue de dispositif gouvernemental de relance à l’échelle de toute l’économie était celle des incitations fiscales, notamment l’exonération ou le report du paiement des taxes (TVA, impôt sur les sociétés, etc.), et la fourniture d’une assistance économique d’urgence et d’aides aux entreprises grâce à des mesures monétaires comme les lignes spéciales de crédit à taux réduits, de nouveaux régimes de prêts et des garanties bancaires d’État pour faire face aux difficultés de trésorerie. Ces politiques sont complétées par un troisième pilier destiné à protéger les millions d’emplois menacés, implanté dans de nombreux pays sous la forme d’aménagements tels qu’une exonération ou une réduction des prélèvements sociaux, des subventions salariales ou des mécanismes d’appui spéciaux pour les travailleurs indépendants. Les petites entreprises, soit 80 % de la filière tourisme, reçoivent une assistance ciblée dans de nombreux pays. En plus de faire un tour d’horizon général, la note de synthèse examine de plus près toutes les mesures spécifiques pour le tourisme mises en place dans les pays. Elle donne des exemples de mesures budgétaires et monétaires, d’initiatives pour protéger les emplois et promouvoir la formation et l’acquisition de compétences, de travaux de veille du marché et de partenariats public-privé, ainsi que de politiques pour le redémarrage du tourisme.
L’Europe ouvre la voie pour baliser la reprise du tourisme
Les destinations d’Europe ont été les premières à prévoir des politiques spécifiques pour le redémarrage du tourisme. D’après cette toute dernière étude de l’OMT, 33 % des destinations de la région ont mis en place des politiques expressément pour le tourisme. En Asie-Pacifique, 25 % des destinations ont adopté des politiques pour la reprise du tourisme ; cette proportion est de 14 % dans les Amériques et de 4 % en Afrique.
La note de synthèse souligne qu’il est crucial, pour que le tourisme reparte, de rétablir la confiance dans le secteur. Dans les pays où le tourisme est en train d’être réamorcé, les mesures les plus courantes sont les protocoles sanitaires et d’hygiène, les certifications et labels de pratiques sûres et propres et les « couloirs » protégés entre les pays. Le tourisme interne est la priorité pour le moment. Un certain nombre de pays ont lancé des campagnes promotionnelles, des initiatives de développement des produits et des coupons.
Outre les mesures des pays individuellement, la note de synthèse expose aussi les dispositions prises par les organisations internationales. La Commission européenne, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ont tous soutenu les gouvernements, en particulier grâce à des mécanismes spéciaux de prêts, de l’assistance technique et des recommandations pour le redressement.
Consulter la note de synthèse (en anglais)
Depuis le début de la crise actuelle, l’OMT a exhorté les gouvernements et les organisations internationales à élever le tourisme au rang de priorité, étant donné que le secteur est un important pourvoyeur d’emplois et un pilier de la croissance économique. L’étude réalisée pour la note de synthèse indique que tel a été le cas. Sur les 220 pays et territoires passés en revue au 22 mai, 167 signalent avoir pris des mesures pour atténuer les effets de la crise. Parmi eux, 144 ont adopté des politiques budgétaires et monétaires et 100 ont pris des mesures spécifiques pour soutenir les emplois et la formation, dans le tourisme et dans d’autres secteurs économiques clé.
Le tourisme, activité vitale pour des millions de personnes
Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « La détermination des gouvernements à soutenir le tourisme et maintenant à le faire redémarrer témoigne de l’importance du secteur. Dans de nombreux pays, particulièrement dans les pays en développement, le tourisme apporte une contribution considérable aux moyens d’existence et à la croissance économique ; il est donc vital d’assurer une reprise du tourisme au bon moment et de manière responsable. »
La détermination des gouvernements à soutenir le tourisme et maintenant à le faire redémarrer témoigne de l’importance du secteur
L’OMT a constaté que la forme la plus répandue de dispositif gouvernemental de relance à l’échelle de toute l’économie était celle des incitations fiscales, notamment l’exonération ou le report du paiement des taxes (TVA, impôt sur les sociétés, etc.), et la fourniture d’une assistance économique d’urgence et d’aides aux entreprises grâce à des mesures monétaires comme les lignes spéciales de crédit à taux réduits, de nouveaux régimes de prêts et des garanties bancaires d’État pour faire face aux difficultés de trésorerie. Ces politiques sont complétées par un troisième pilier destiné à protéger les millions d’emplois menacés, implanté dans de nombreux pays sous la forme d’aménagements tels qu’une exonération ou une réduction des prélèvements sociaux, des subventions salariales ou des mécanismes d’appui spéciaux pour les travailleurs indépendants. Les petites entreprises, soit 80 % de la filière tourisme, reçoivent une assistance ciblée dans de nombreux pays. En plus de faire un tour d’horizon général, la note de synthèse examine de plus près toutes les mesures spécifiques pour le tourisme mises en place dans les pays. Elle donne des exemples de mesures budgétaires et monétaires, d’initiatives pour protéger les emplois et promouvoir la formation et l’acquisition de compétences, de travaux de veille du marché et de partenariats public-privé, ainsi que de politiques pour le redémarrage du tourisme.
L’Europe ouvre la voie pour baliser la reprise du tourisme
Les destinations d’Europe ont été les premières à prévoir des politiques spécifiques pour le redémarrage du tourisme. D’après cette toute dernière étude de l’OMT, 33 % des destinations de la région ont mis en place des politiques expressément pour le tourisme. En Asie-Pacifique, 25 % des destinations ont adopté des politiques pour la reprise du tourisme ; cette proportion est de 14 % dans les Amériques et de 4 % en Afrique.
La note de synthèse souligne qu’il est crucial, pour que le tourisme reparte, de rétablir la confiance dans le secteur. Dans les pays où le tourisme est en train d’être réamorcé, les mesures les plus courantes sont les protocoles sanitaires et d’hygiène, les certifications et labels de pratiques sûres et propres et les « couloirs » protégés entre les pays. Le tourisme interne est la priorité pour le moment. Un certain nombre de pays ont lancé des campagnes promotionnelles, des initiatives de développement des produits et des coupons.
Outre les mesures des pays individuellement, la note de synthèse expose aussi les dispositions prises par les organisations internationales. La Commission européenne, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ont tous soutenu les gouvernements, en particulier grâce à des mécanismes spéciaux de prêts, de l’assistance technique et des recommandations pour le redressement.
Consulter la note de synthèse (en anglais)