Aéroports de Montréal n'est pas à la veille de souffrir de problèmes de congestion dans ses installations de Trudeau ou Mirabel. Toutefois aux États-Unis et en Europe, les compagnies aériennes conventionnelles et les low costs ont de plus en plus de difficulté à cohabiter dans des aéroports où, jusqu'ici, les grands transporteurs traditionnels ont régné en maîtres.
La tension vient de monter d'un cran aux États-Unis alors que les autorités font une écoute attentive des revendications des compagnies Low Cost, qui ont besoin d'un meilleur accès aux installations aéroportuaires pour poursuivre leur développement fulgurant.
Les low cost font valoir qu'il y a de la place dans les aéroports mais que la législation actuelle permet aux compagnies traditionnelles d'exploiter à leur guise les installations qui leur sont allouées. Ainsi, beaucoup de portes d'embarquement restent vides pendant des heures, voire des journées entières, alors que dans le coin des low cost, on se marche sur les ailes pour effectuer des rotations.
Autre reproche adressé aux transporteurs conventionnels par les low cost, leur utilisation massive de jet régionaux qui fait en sorte que les installations aéroportuaires desservent , pour une congestion équivalente, un plus petit nombre de passagers.
Ces deux irritants font l'objet de débats enflammés au Congrès ces jours-ci et leur issue pourrait bien accélérer la mise en échec d'un ou plusieurs des "Big Six", les 6 grands transporteurs conventionnels
La tension vient de monter d'un cran aux États-Unis alors que les autorités font une écoute attentive des revendications des compagnies Low Cost, qui ont besoin d'un meilleur accès aux installations aéroportuaires pour poursuivre leur développement fulgurant.
Les low cost font valoir qu'il y a de la place dans les aéroports mais que la législation actuelle permet aux compagnies traditionnelles d'exploiter à leur guise les installations qui leur sont allouées. Ainsi, beaucoup de portes d'embarquement restent vides pendant des heures, voire des journées entières, alors que dans le coin des low cost, on se marche sur les ailes pour effectuer des rotations.
Autre reproche adressé aux transporteurs conventionnels par les low cost, leur utilisation massive de jet régionaux qui fait en sorte que les installations aéroportuaires desservent , pour une congestion équivalente, un plus petit nombre de passagers.
Ces deux irritants font l'objet de débats enflammés au Congrès ces jours-ci et leur issue pourrait bien accélérer la mise en échec d'un ou plusieurs des "Big Six", les 6 grands transporteurs conventionnels
De l'autre côté de l'Atlantique, les compagnies aériennes Air France, KLM et Lufthansa se sont insurgées publiquement hier contre le projet de l'Aéroport de Genève d'un terminal à tarification différencié pour les compagnies low cost telles que easyJet. D'autres projets similaires sont étudiés partout en Europe.
L'Aéroport de Genève dont le trafic low cost représente déjà plus de 25 % de l'activité, a le projet de créer un terminal, avec des tarifs moins élevés et des services moindres, situé sur l'ancien aéroport, et donc un peu excentré par rapport aux autres terminaux.
La consultation sur le projet n'est pas encore achevée que les grands transporteurs montent aux barricades. Pas question !"Nous voulons un terrain de jeu égalitaire et juste pour tous", déclarait Etienne Rachou, de Air France, lors d'une conférence de presse à Genève.
Le directeur de l'aéroport de Genève, Jean-Pierre Jobin, rappelle alors que l'objectif du projet est de segmenter les prestations pour tenir compte du phénomène irréversible des low costs, et il conclut : "Dans le contexte, on peut dire que c'est vouloir, de la part de ces compagnies, tuer la concurrence dans l'oeuf et ignorer une réalité, celle des low cost".
L'Aéroport de Genève dont le trafic low cost représente déjà plus de 25 % de l'activité, a le projet de créer un terminal, avec des tarifs moins élevés et des services moindres, situé sur l'ancien aéroport, et donc un peu excentré par rapport aux autres terminaux.
La consultation sur le projet n'est pas encore achevée que les grands transporteurs montent aux barricades. Pas question !"Nous voulons un terrain de jeu égalitaire et juste pour tous", déclarait Etienne Rachou, de Air France, lors d'une conférence de presse à Genève.
Le directeur de l'aéroport de Genève, Jean-Pierre Jobin, rappelle alors que l'objectif du projet est de segmenter les prestations pour tenir compte du phénomène irréversible des low costs, et il conclut : "Dans le contexte, on peut dire que c'est vouloir, de la part de ces compagnies, tuer la concurrence dans l'oeuf et ignorer une réalité, celle des low cost".