Dans une lettre envoyée aujourd'hui au président Robert Milton d'Air Canada, le président-directeur général de Jetsgo, M. Michel Leblanc, a demandé à avoir les documents confidentiels de Jetsgo trouvés le 22 mars ou le 5 avril 2004 par des enquêteurs d'Air Canada à la résidence d'un cadre de WestJet, M. Mark Hill. Une copie de la lettre de
M. Leblanc a été envoyée à M. Clive Beddoe, le président-directeur général de WestJet.
Voici la version intégrale de la lettre de M. Leblanc :
"J'ai suivi avec grand intérêt les poursuites intentées par Air Canada contre WestJet Airlines Ltd. au sujet des allégations d'espionnage industriel largement médiatisées, ainsi que de l'appropriation illégale et du mauvais usage de renseignements confidentiels appartenant à Air Canada par M. Mark Hill et d'autres à WestJet. Nous savons qu'Air Canada allègue que WestJet a eu accès subrepticement et illégalement aux renseignements d'affaires confidentiels d'Air Canada pendant environ un an.
D'après les preuves déposées à la Cour supérieure de l'Ontario, nous savons que les enquêteurs retenus par Air Canada ont récupéré certains documents déchiquetés dans les poubelles et les bacs de recyclage à l'extérieur de la résidence de M. Mark Hill. Nous savons aussi qu'après la reconstitution numérique des documents déchiquetés, Air Canada a découvert des documents relatifs aux affaires de Jetsgo, dont un rapport intitulé "Jetsgo -Sommaire des coefficients d'occupation des vols intérieurs, novembre 2003.
Comme vous le savez, les données relatives aux coefficients d'occupation de Jetsgo sont confidentielles, et la propriété exclusive de Jetsgo. Compte tenu des allégations d'Air Canada, la présence de ce document à la résidence de M. Mark Hill est une préoccupation importante et très inquiétante. Nous savons que ces documents n'ont pas été déposés à la Cour en raison de la nature confidentielle des renseignements concernant Jetsgo. Dans ces circonstances, nous vous demandons de nous fournir dans les plus brefs délais une copie des documents reconstitués de Jetsgo."
La lettre de M. Leblanc à M. Milton concluait : "Nous sommes tous des concurrents, mais ce cas semble être une question fondamentale de franc-jeu. Nous comptons sur votre coopération à cet égard." "J'espère que M. Milton répondra à notre demande dans les plus brefs délais, puisque cette découverte apparente de renseignements confidentiels de Jetsgo en possession de M. Mark Hill est très déconcertante. Nous devons savoir comment cela s'est produit et un examen des documents reconstitués nous aidera à le savoir", a conclu M. Leblanc.
M. Leblanc a été envoyée à M. Clive Beddoe, le président-directeur général de WestJet.
Voici la version intégrale de la lettre de M. Leblanc :
"J'ai suivi avec grand intérêt les poursuites intentées par Air Canada contre WestJet Airlines Ltd. au sujet des allégations d'espionnage industriel largement médiatisées, ainsi que de l'appropriation illégale et du mauvais usage de renseignements confidentiels appartenant à Air Canada par M. Mark Hill et d'autres à WestJet. Nous savons qu'Air Canada allègue que WestJet a eu accès subrepticement et illégalement aux renseignements d'affaires confidentiels d'Air Canada pendant environ un an.
D'après les preuves déposées à la Cour supérieure de l'Ontario, nous savons que les enquêteurs retenus par Air Canada ont récupéré certains documents déchiquetés dans les poubelles et les bacs de recyclage à l'extérieur de la résidence de M. Mark Hill. Nous savons aussi qu'après la reconstitution numérique des documents déchiquetés, Air Canada a découvert des documents relatifs aux affaires de Jetsgo, dont un rapport intitulé "Jetsgo -Sommaire des coefficients d'occupation des vols intérieurs, novembre 2003.
Comme vous le savez, les données relatives aux coefficients d'occupation de Jetsgo sont confidentielles, et la propriété exclusive de Jetsgo. Compte tenu des allégations d'Air Canada, la présence de ce document à la résidence de M. Mark Hill est une préoccupation importante et très inquiétante. Nous savons que ces documents n'ont pas été déposés à la Cour en raison de la nature confidentielle des renseignements concernant Jetsgo. Dans ces circonstances, nous vous demandons de nous fournir dans les plus brefs délais une copie des documents reconstitués de Jetsgo."
La lettre de M. Leblanc à M. Milton concluait : "Nous sommes tous des concurrents, mais ce cas semble être une question fondamentale de franc-jeu. Nous comptons sur votre coopération à cet égard." "J'espère que M. Milton répondra à notre demande dans les plus brefs délais, puisque cette découverte apparente de renseignements confidentiels de Jetsgo en possession de M. Mark Hill est très déconcertante. Nous devons savoir comment cela s'est produit et un examen des documents reconstitués nous aidera à le savoir", a conclu M. Leblanc.