Communiqué du CNLA
Le Conseil national des lignes aériennes du Canada (CNLA), qui représente les plus grandes lignes aériennes de passagers du Canada, a exprimé aujourd’hui (22 nov) sa déception que l’Énoncé économique de l’automne n’ait rien fait pour encourager la production de carburant d’aviation durable (SAF) au Canada. Bien que l’Énoncé contienne certains engagements à soutenir « l’économie propre », l’absence d’incitations pour le SAF représente une occasion manquée à un moment où d’autres pays augmentent leur soutien à la production de SAF. Le SAF émettant jusqu’à 80 % moins d’émissions de carbone que le carburant traditionnel, sa production à grande échelle est essentielle pour que les compagnies aériennes du Canada et du monde entier atteignent leurs engagements en matière de carboneutralité d’ici 2050.
« Les incitatifs fédéraux visant à soutenir la création d’un marché intérieur robuste de SAF au Canada sont essentiels si le Canada veut réaliser les gains économiques importants que la production de SAF pourrait entraîner. Compte tenu des nombreux avantages qu’offre le Canada en matière de ressources naturelles, il pourrait bien devenir un chef de file mondial en production de SAF », a déclaré Jeff Morrison, président du CNLA. « Les compagnies aériennes ont investi des milliards de dollars dans des avions et des équipements plus économes en carburant, et ont des plans exhaustifs pour réduire leur empreinte carbone. Cependant, l’utilisation de SAF est le principal moteur de réduction des émissions de carbone, mais sans incitatifs fédéraux pour produire du SAF au Canada, en particulier par rapport aux importants incitatifs à la production fournis aux États-Unis, il n’y aura pas d’approvisionnement national en SAF. L’absence notable d’incitatifs dans l’Énoncé économique de l’automne continuera de désavantager les transporteurs aériens et le système d’aviation du Canada sur le plan de la concurrence, et il sera de plus en plus difficile pour les lignes aériennes de respecter leurs engagements en matière de carboneutralité d’ici 2050. »
L’Énoncé économique de l’automne contenait également l’engagement suivant : « Le gouvernement collaborera avec l’Office des transports du Canada afin de modifier le Règlement sur la protection des passagers aériens pour s’assurer que les compagnies aériennes placent tous les enfants de moins de 14 ans à côté de l’adulte qui les accompagne sans frais supplémentaires ». Il convient de noter que toutes les lignes aériennes membres du CCNA ont déjà mis en place une telle politique.
L’Énoncé économique de l’automne contenait un certain nombre de mesures visant à remédier à la crise du coût de la vie et d’abordabilité que vivent les Canadiens. Les transporteurs aériens du Canada rappellent au gouvernement du Canada qu’un secteur de l’aviation concurrentiel et robuste est essentiel à l’abordabilité des voyages par avion.
« Nous savons à quel point les Canadiennes et les Canadiens attachent de l’importance à un secteur des voyages par avion accessible et relié à l’échelle régionale. Malheureusement, les règlements proposés par l’Office des transports du Canada en juillet 2023 au Règlement sur la protection des passagers aériens (RPPA) augmenteraient les coûts des voyages en avion, réduiraient la connectivité régionale et pénaliseraient la sécurité et ne feront rien pour améliorer les voyages en avion au Canada. Dans l’esprit d’abordabilité et de concurrence exprimé dans la mise à jour économique d’aujourd’hui, nous demandons encore une fois au gouvernement de veiller à ce que les règlements du RPPA reflètent les préoccupations croissantes exprimées par les aéroports, les compagnies aériennes, les syndicats, le secteur du tourisme, les entreprises et d’autres personnes profondément préoccupées par les répercussions du projet de règlement de juillet 2023 sur la connectivité et la concurrence du transport aérien » a ajouté M. Morrison.
À propos du Conseil national des lignes aériennes du Canada
Le Conseil national des lignes aériennes du Canada représente les plus importants transporteurs aériens de passagers nationaux et internationaux du Canada : Air Canada, Air Transat, Jazz Aviation LP et WestJet. Il fait la promotion d’un transport aérien sécuritaire, durable, accessible et concurrentiel en préconisant l’élaboration de politiques, de règlements et de lois visant à favoriser un réseau de transport de calibre mondial. Avant la pandémie, nos membres transportaient collectivement plus de 80 millions de passagers par année, employaient directement plus de 60 000 personnes et constituaient un élément essentiel de l’ensemble du secteur du transport aérien et du tourisme au Canada, lequel soutenait plus de 630 000 emplois.
« Les incitatifs fédéraux visant à soutenir la création d’un marché intérieur robuste de SAF au Canada sont essentiels si le Canada veut réaliser les gains économiques importants que la production de SAF pourrait entraîner. Compte tenu des nombreux avantages qu’offre le Canada en matière de ressources naturelles, il pourrait bien devenir un chef de file mondial en production de SAF », a déclaré Jeff Morrison, président du CNLA. « Les compagnies aériennes ont investi des milliards de dollars dans des avions et des équipements plus économes en carburant, et ont des plans exhaustifs pour réduire leur empreinte carbone. Cependant, l’utilisation de SAF est le principal moteur de réduction des émissions de carbone, mais sans incitatifs fédéraux pour produire du SAF au Canada, en particulier par rapport aux importants incitatifs à la production fournis aux États-Unis, il n’y aura pas d’approvisionnement national en SAF. L’absence notable d’incitatifs dans l’Énoncé économique de l’automne continuera de désavantager les transporteurs aériens et le système d’aviation du Canada sur le plan de la concurrence, et il sera de plus en plus difficile pour les lignes aériennes de respecter leurs engagements en matière de carboneutralité d’ici 2050. »
L’Énoncé économique de l’automne contenait également l’engagement suivant : « Le gouvernement collaborera avec l’Office des transports du Canada afin de modifier le Règlement sur la protection des passagers aériens pour s’assurer que les compagnies aériennes placent tous les enfants de moins de 14 ans à côté de l’adulte qui les accompagne sans frais supplémentaires ». Il convient de noter que toutes les lignes aériennes membres du CCNA ont déjà mis en place une telle politique.
L’Énoncé économique de l’automne contenait un certain nombre de mesures visant à remédier à la crise du coût de la vie et d’abordabilité que vivent les Canadiens. Les transporteurs aériens du Canada rappellent au gouvernement du Canada qu’un secteur de l’aviation concurrentiel et robuste est essentiel à l’abordabilité des voyages par avion.
« Nous savons à quel point les Canadiennes et les Canadiens attachent de l’importance à un secteur des voyages par avion accessible et relié à l’échelle régionale. Malheureusement, les règlements proposés par l’Office des transports du Canada en juillet 2023 au Règlement sur la protection des passagers aériens (RPPA) augmenteraient les coûts des voyages en avion, réduiraient la connectivité régionale et pénaliseraient la sécurité et ne feront rien pour améliorer les voyages en avion au Canada. Dans l’esprit d’abordabilité et de concurrence exprimé dans la mise à jour économique d’aujourd’hui, nous demandons encore une fois au gouvernement de veiller à ce que les règlements du RPPA reflètent les préoccupations croissantes exprimées par les aéroports, les compagnies aériennes, les syndicats, le secteur du tourisme, les entreprises et d’autres personnes profondément préoccupées par les répercussions du projet de règlement de juillet 2023 sur la connectivité et la concurrence du transport aérien » a ajouté M. Morrison.
À propos du Conseil national des lignes aériennes du Canada
Le Conseil national des lignes aériennes du Canada représente les plus importants transporteurs aériens de passagers nationaux et internationaux du Canada : Air Canada, Air Transat, Jazz Aviation LP et WestJet. Il fait la promotion d’un transport aérien sécuritaire, durable, accessible et concurrentiel en préconisant l’élaboration de politiques, de règlements et de lois visant à favoriser un réseau de transport de calibre mondial. Avant la pandémie, nos membres transportaient collectivement plus de 80 millions de passagers par année, employaient directement plus de 60 000 personnes et constituaient un élément essentiel de l’ensemble du secteur du transport aérien et du tourisme au Canada, lequel soutenait plus de 630 000 emplois.