Communiqué de l'ALPA
Les pilotes d'Air Transat, représentés par la Air Line Pilots Association, Int'l (ALPA), appuient très majoritairement le recours à la grève si les négociations en vue du renouvellement de leur convention collective continuent d'échouer. Lors d'un récent vote tenu par le conseil exécutif principal du syndicat, les membres se sont prononcés, dans une proportion de 97 %, en faveur d'une grève légale, si elle s'avère nécessaire. Les négociations ont débuté en janvier dernier.
« Ce vote signifie à la compagnie que nos pilotes sont unis et soutiennent fermement nos démarches pour obtenir un contrat de travail juste et équitable », a déclaré le Commandant Sylvain Aubin, président de l'unité syndicale des pilotes d'Air Transat. Plus de 93 % des pilotes admissibles ont participé au scrutin. « Nos pilotes désirent obtenir un contrat qui reconnaît leur participation à l'essor et au succès de la compagnie », a ajouté le Commandant Sylvain Aubin.
Au mois de juin dernier, les pilotes ont reçu une subvention d'un million de dollars du Fonds de prévoyance principal de l'ALPA. Ce fonds fournit aux groupes de pilotes membres les ressources nécessaires pour faire face aux menaces reliées à leurs emplois et leur profession. « Bien que les pilotes d'Air Transat envisagent la grève comme recours ultime, ce vote démontre qu'ils sont déterminés à faire valoir leurs revendications contractuelles », a fait savoir le Commandant John Prater, président de l'ALPA. « Si les pilotes d'Air Transat déclenchent la grève, elle sera menée avec l'aide de toutes nos ressources et l'appui total des 53 000 pilotes représentés par l'ALPA ».
Le 25 juin dernier, la ministre du Travail, Lisa Raitt, a nommé Madame Maureen Flynn comme commissaire-conciliatrice. Le processus de conciliation prévoit une série d'échéances strictes pour les négociateurs. Les parties ont 60 jours, soit jusqu'au 10 septembre 2010, pour arriver à une entente, à moins de s'entendre sur le report de l'échéance. En vertu du Code canadien du travail, le vote d'autorisation de grève et l'avis écrit à la compagnie représentent les étapes obligatoires avant de procéder à tout arrêt des services. L'expiration de la période de conciliation est suivie d'une période de réflexion de 21 jours, laquelle doit normalement se terminer le 1er octobre 2010. Les pilotes d'Air Transat pourront à compter de cette date déclencher légalement une grève.
Après six mois passés à la table de négociation, plusieurs enjeux importants demeurent, particulièrement au niveau de la sous-traitance, de la gestion de la fatigue et de la rémunération, a spécifié le Commandant Aubin. Le contrat de travail actuel n'a fait l'objet d'aucun ajustement en matière d'indemnités, de prestations de retraite ou d'avantages sociaux, tandis que les rajustements aux échelles salariales négociées avec concession sont bien en deçà du taux d'inflation.
(Source: ALPA)
Lire la réaction de Transat A.T.
« Ce vote signifie à la compagnie que nos pilotes sont unis et soutiennent fermement nos démarches pour obtenir un contrat de travail juste et équitable », a déclaré le Commandant Sylvain Aubin, président de l'unité syndicale des pilotes d'Air Transat. Plus de 93 % des pilotes admissibles ont participé au scrutin. « Nos pilotes désirent obtenir un contrat qui reconnaît leur participation à l'essor et au succès de la compagnie », a ajouté le Commandant Sylvain Aubin.
Au mois de juin dernier, les pilotes ont reçu une subvention d'un million de dollars du Fonds de prévoyance principal de l'ALPA. Ce fonds fournit aux groupes de pilotes membres les ressources nécessaires pour faire face aux menaces reliées à leurs emplois et leur profession. « Bien que les pilotes d'Air Transat envisagent la grève comme recours ultime, ce vote démontre qu'ils sont déterminés à faire valoir leurs revendications contractuelles », a fait savoir le Commandant John Prater, président de l'ALPA. « Si les pilotes d'Air Transat déclenchent la grève, elle sera menée avec l'aide de toutes nos ressources et l'appui total des 53 000 pilotes représentés par l'ALPA ».
Le 25 juin dernier, la ministre du Travail, Lisa Raitt, a nommé Madame Maureen Flynn comme commissaire-conciliatrice. Le processus de conciliation prévoit une série d'échéances strictes pour les négociateurs. Les parties ont 60 jours, soit jusqu'au 10 septembre 2010, pour arriver à une entente, à moins de s'entendre sur le report de l'échéance. En vertu du Code canadien du travail, le vote d'autorisation de grève et l'avis écrit à la compagnie représentent les étapes obligatoires avant de procéder à tout arrêt des services. L'expiration de la période de conciliation est suivie d'une période de réflexion de 21 jours, laquelle doit normalement se terminer le 1er octobre 2010. Les pilotes d'Air Transat pourront à compter de cette date déclencher légalement une grève.
Après six mois passés à la table de négociation, plusieurs enjeux importants demeurent, particulièrement au niveau de la sous-traitance, de la gestion de la fatigue et de la rémunération, a spécifié le Commandant Aubin. Le contrat de travail actuel n'a fait l'objet d'aucun ajustement en matière d'indemnités, de prestations de retraite ou d'avantages sociaux, tandis que les rajustements aux échelles salariales négociées avec concession sont bien en deçà du taux d'inflation.
(Source: ALPA)
Lire la réaction de Transat A.T.