Destination Canada a publié aujourd’hui ses perspectives touristiques de l’automne qui signalent que, malgré les défis constants, la reprise du secteur touristique canadien s’accélère, propulsée par la levée des restrictions liées à la COVID-19 et par la demande touristique soutenue. On s’attend désormais à ce que les voyages d’agrément retrouvent leur niveau de 2019 d’ici 2024, ce qui serait un succès remarquable étant donné qu’on avait prévu cette reprise seulement pour 2025 au printemps dernier. Téléchargez les perspectives touristiques de l’automne ici.
Le tourisme intérieur demeurera le principal moteur de la relance du secteur. En effet, les dépenses importantes provenant de ce segment jetteront les bases nécessaires à un retour rapide aux valeurs de 2019. On prévoit notamment que les dépenses en provenance du marché touristique intérieur atteindront 92 % du niveau de 2019 d’ici la fin de 2022 et qu’elles se rétabliront complètement en 2023.
La relance du marché américain, qui présente le plus de potentiel pour le Canada, est en voie de s’accélérer en 2023 : les dépenses qui en sont issues devraient revenir à 91 % du niveau de 2019 grâce à la levée des restrictions à la frontière et à la force du dollar américain, des conditions propices à la reprise. En 2024, les dépenses des voyageurs américains au Canada devraient s’élever à 112 % du niveau de 2019.
On prévoit que les visites en provenance des États-Unis atteindront 82 % des valeurs de 2019 en 2023 et se rétabliront complètement en 2024.
Les arrivées internationales pour une nuit ou plus ont atteint 61 % du niveau de 2019 durant la période estivale de 2022. La tendance de croissance à long terme des dépenses touristiques et des arrivées internationales devrait se rétablir d’ici 2026.
« Cette reprise anticipée est le signe de relance que nous espérions tous observer. La remise sur pied de notre industrie a été ardue pour tout le monde et nous avons toujours beaucoup de chemin à parcourir. Durant la période estivale de 2022, les arrivées internationales pour une nuit ou plus n’ont atteint que 61 % du niveau de 2019. Mais l’avenir s’annonce très prometteur – à condition qu’on puisse tirer pleinement parti des occasions qui se présentent à nous, affirme Marsha Walden, présidente-directrice générale de Destination Canada. À l’échelle mondiale, la demande refoulée pour les voyages demeure très forte, mais nous savons que les voyageurs ont énormément d’options de destinations. Nous devons accroître la compétitivité du Canada en tant que destination, tout en redéfinissant notre approche du tourisme pour maximiser les retombées socioculturelles, économiques et environnementales de l’industrie pour l’ensemble du Canada. »
Ces dernières prévisions comprennent également un modèle prolongé s’échelonnant jusqu’en 2030. Si le secteur touristique canadien demeure sur la trajectoire actuellement prévue, il a le potentiel de générer des recettes de plus de 142 milliards de dollars en 2030, ce qui équivaut à une croissance de 35 % en un peu plus de dix ans. Ces prévisions optimistes pour 2030 impliquent que les éléments concurrentiels fondamentaux soient en place.
« Chaque personne qui travaille dans l'industrie du tourisme contribue à accélérer la relance du secteur dans un véritable effort d'Équipe Canada, déclare l'honorable Randy Boissonnault, ministre du Tourisme et ministre associé des Finances. Les possibilités qui s'offrent à ce secteur, aux entreprises et aux personnes qui y travaillent sont incommensurables. Notre stratégie fédérale de croissance du tourisme aidera à tracer la voie à suivre pour l'avenir du tourisme au Canada, en créant un chemin clair pour stimuler la croissance, l'investissement et la stabilité dans ce précieux secteur. »
Principaux points à retenir
La reprise complète des dépenses touristiques au Canada est prévue en 2024. En dollars constants cependant, les dépenses touristiques canadiennes réelles ne retrouveront pas les niveaux de 2019 avant 2026.
Nos prévisions ont évolué depuis le printemps. Nous pouvons maintenant prédire avec optimisme que, si les bonnes conditions sont en place, le Canada pourrait atteindre la partie supérieure d’une fourchette allant de 129 G$ à 147 G$ en 2030.
Les dépenses touristiques intérieures se rétablissent rapidement et devraient atteindre 92 % du niveau de 2019 en 2022 et se rétablir complètement (en valeur nominale) en 2023.
Le marché des États-Unis devrait s’accélérer en 2023; la levée des mesures frontalières et la vigueur du dollar américain favorisent la relance et les dépenses atteindront 91 % du niveau de 2019. Les visites en provenance des États-Unis atteindront 82 % des valeurs de 2019 en 2023 et se rétabliront complètement en 2024.
Les marchés étrangers autres que les États-Unis tarderont à se rétablir, les effets de la récession économique (Europe), des restrictions sur les voyages (Chine) et de la faible confiance des voyageurs (Asie) se prolongeant jusqu’en 2023. Les voyages internationaux (excluant les États-Unis) vers le Canada connaîtront une reprise modeste pour atteindre 64 % du niveau de 2019 en 2023 et 95 % de ce niveau en 2025. La reprise complète est prévue en 2026.
Les marchés asiatiques notamment la Chine, le Japon et la Corée du Sud, risquent de stagner en 2023 vu la forte réticence de la population à entreprendre des voyages long-courriers. À long terme cela dit, la Chine distancera les autres marchés étrangers pour atteindre 134 % de la fréquentation de 2019 en 2030.
Malgré certains facteurs qui pourraient entraîner une révision à la baisse des prévisions, le Canada est en bonne voie de se redresser grâce à un marché intérieur résilient, à sa position régionale concurrentielle et à la demande refoulée pour les voyages d’agrément et d’affaires.
Le secteur touristique canadien en chiffres
Un emploi sur 10 (9,8 %) au Canada est lié au tourisme.
Les petites et moyennes entreprises (PME) comptent pour 99 % des entreprises du secteur, d’où la grande incidence du tourisme sur le gagne-pain des Canadiens.
En 2019, le tourisme générait plus d’emplois directs (696 000) à l’échelle du Canada que l’agriculture, l’exploitation forestière, l’industrie de la pêche, l’exploitation minière, l’exploitation en carrière et l’industrie pétrolière et gazière mises ensemble (620 140 emplois directs).
Le tourisme a aussi ajouté 45,2 milliards de dollars au PIB du Canada en 2019, une contribution équivalente au total combiné de l’agriculture, de l’exploitation forestière et de l’industrie de la chasse et de la pêche.
Le tourisme intérieur demeurera le principal moteur de la relance du secteur. En effet, les dépenses importantes provenant de ce segment jetteront les bases nécessaires à un retour rapide aux valeurs de 2019. On prévoit notamment que les dépenses en provenance du marché touristique intérieur atteindront 92 % du niveau de 2019 d’ici la fin de 2022 et qu’elles se rétabliront complètement en 2023.
La relance du marché américain, qui présente le plus de potentiel pour le Canada, est en voie de s’accélérer en 2023 : les dépenses qui en sont issues devraient revenir à 91 % du niveau de 2019 grâce à la levée des restrictions à la frontière et à la force du dollar américain, des conditions propices à la reprise. En 2024, les dépenses des voyageurs américains au Canada devraient s’élever à 112 % du niveau de 2019.
On prévoit que les visites en provenance des États-Unis atteindront 82 % des valeurs de 2019 en 2023 et se rétabliront complètement en 2024.
Les arrivées internationales pour une nuit ou plus ont atteint 61 % du niveau de 2019 durant la période estivale de 2022. La tendance de croissance à long terme des dépenses touristiques et des arrivées internationales devrait se rétablir d’ici 2026.
« Cette reprise anticipée est le signe de relance que nous espérions tous observer. La remise sur pied de notre industrie a été ardue pour tout le monde et nous avons toujours beaucoup de chemin à parcourir. Durant la période estivale de 2022, les arrivées internationales pour une nuit ou plus n’ont atteint que 61 % du niveau de 2019. Mais l’avenir s’annonce très prometteur – à condition qu’on puisse tirer pleinement parti des occasions qui se présentent à nous, affirme Marsha Walden, présidente-directrice générale de Destination Canada. À l’échelle mondiale, la demande refoulée pour les voyages demeure très forte, mais nous savons que les voyageurs ont énormément d’options de destinations. Nous devons accroître la compétitivité du Canada en tant que destination, tout en redéfinissant notre approche du tourisme pour maximiser les retombées socioculturelles, économiques et environnementales de l’industrie pour l’ensemble du Canada. »
Ces dernières prévisions comprennent également un modèle prolongé s’échelonnant jusqu’en 2030. Si le secteur touristique canadien demeure sur la trajectoire actuellement prévue, il a le potentiel de générer des recettes de plus de 142 milliards de dollars en 2030, ce qui équivaut à une croissance de 35 % en un peu plus de dix ans. Ces prévisions optimistes pour 2030 impliquent que les éléments concurrentiels fondamentaux soient en place.
« Chaque personne qui travaille dans l'industrie du tourisme contribue à accélérer la relance du secteur dans un véritable effort d'Équipe Canada, déclare l'honorable Randy Boissonnault, ministre du Tourisme et ministre associé des Finances. Les possibilités qui s'offrent à ce secteur, aux entreprises et aux personnes qui y travaillent sont incommensurables. Notre stratégie fédérale de croissance du tourisme aidera à tracer la voie à suivre pour l'avenir du tourisme au Canada, en créant un chemin clair pour stimuler la croissance, l'investissement et la stabilité dans ce précieux secteur. »
Principaux points à retenir
La reprise complète des dépenses touristiques au Canada est prévue en 2024. En dollars constants cependant, les dépenses touristiques canadiennes réelles ne retrouveront pas les niveaux de 2019 avant 2026.
Nos prévisions ont évolué depuis le printemps. Nous pouvons maintenant prédire avec optimisme que, si les bonnes conditions sont en place, le Canada pourrait atteindre la partie supérieure d’une fourchette allant de 129 G$ à 147 G$ en 2030.
Les dépenses touristiques intérieures se rétablissent rapidement et devraient atteindre 92 % du niveau de 2019 en 2022 et se rétablir complètement (en valeur nominale) en 2023.
Le marché des États-Unis devrait s’accélérer en 2023; la levée des mesures frontalières et la vigueur du dollar américain favorisent la relance et les dépenses atteindront 91 % du niveau de 2019. Les visites en provenance des États-Unis atteindront 82 % des valeurs de 2019 en 2023 et se rétabliront complètement en 2024.
Les marchés étrangers autres que les États-Unis tarderont à se rétablir, les effets de la récession économique (Europe), des restrictions sur les voyages (Chine) et de la faible confiance des voyageurs (Asie) se prolongeant jusqu’en 2023. Les voyages internationaux (excluant les États-Unis) vers le Canada connaîtront une reprise modeste pour atteindre 64 % du niveau de 2019 en 2023 et 95 % de ce niveau en 2025. La reprise complète est prévue en 2026.
Les marchés asiatiques notamment la Chine, le Japon et la Corée du Sud, risquent de stagner en 2023 vu la forte réticence de la population à entreprendre des voyages long-courriers. À long terme cela dit, la Chine distancera les autres marchés étrangers pour atteindre 134 % de la fréquentation de 2019 en 2030.
Malgré certains facteurs qui pourraient entraîner une révision à la baisse des prévisions, le Canada est en bonne voie de se redresser grâce à un marché intérieur résilient, à sa position régionale concurrentielle et à la demande refoulée pour les voyages d’agrément et d’affaires.
Le secteur touristique canadien en chiffres
Un emploi sur 10 (9,8 %) au Canada est lié au tourisme.
Les petites et moyennes entreprises (PME) comptent pour 99 % des entreprises du secteur, d’où la grande incidence du tourisme sur le gagne-pain des Canadiens.
En 2019, le tourisme générait plus d’emplois directs (696 000) à l’échelle du Canada que l’agriculture, l’exploitation forestière, l’industrie de la pêche, l’exploitation minière, l’exploitation en carrière et l’industrie pétrolière et gazière mises ensemble (620 140 emplois directs).
Le tourisme a aussi ajouté 45,2 milliards de dollars au PIB du Canada en 2019, une contribution équivalente au total combiné de l’agriculture, de l’exploitation forestière et de l’industrie de la chasse et de la pêche.