En 50 ans, de nombreux récifs des Caraïbes ont perdu jusqu’à 80 % de leur couverture corallienne. L’année 2005 a été la pire pour ces récifs coralliens des Caraïbes qui fournissent leur subsistance à de nombreux habitants et contribuent à la protection des côtes, aux ressources renouvelables et au tourisme. Cette situation alarmante est l’objet d’une publication The Status of Caribbean Coral Reefs after Bleaching and Hurricanes in 2005 (Statut des récifs coralliens des Caraïbes après le blanchiment et les ouragans de 2005), qui a été présentée par son coordinateur principal, Clive Wilkinson, Directeur du Réseau mondial de surveillance des récifs coralliens (GCRMN), à l’UNESCO, le 4 février 2008.
Co-sponsorisé par la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO, ce rapport réalisé par 80 scientifiques et gestionnaires de récifs coralliens évalue les dommages causés aux récifs par les températures élevées et les nombreuses tempêtes qui ont eu lieu en 2005 dans la grande Caraïbe qui compte 10,3 % des récifs de la planète.
Depuis 1880, année où l’on a commencé à mesurer les températures, 2005 a été l’année la plus chaude. Elle a vu une perte massive de corail en raison d’un blanchiment très important, et ce jusqu’à 95 % dans plusieurs îles comme les Iles Caïmans, la Jamaïque, Cuba et les Antilles françaises. 2005 a également été une année à ouragans avec 26 tempêtes ayant mérité un prénom, dont 13 ouragans. Grâce aux efforts de coordination de groupes tels que le GCRMN, des réseaux scientifiques et des instruments de surveillance étaient en place ; l’alerte a été donnée et les gestionnaires et scientifiques ont pu analyser et réagir face aux dégâts.
Au cours des 50 dernières années, de nombreux récifs des Caraïbes ont perdu jusqu’à 80 % de leur couverture corallienne. L’analyse de l’Institut mondial de ressources Reefs@Risk a estimé que cette perte pourrait coûter chaque année de 140 à 420 millions de dollars à la région.
Au niveau mondial, près de 500 millions de personnes dépendent de récifs coralliens en bonne santé pour leur subsistance, la protection des côtes, les ressources renouvelables et le tourisme ; environ 30 millions des personnes - parmi les plus pauvres du monde - dépendent entièrement des récifs pour leur nourriture. Les récifs coralliens sont des écosystèmes fragiles et les estimations actuelles laissent penser que près des deux tiers des récifs coralliens mondiaux sont gravement menacés par les impacts du développement économique et du climat, comme le blanchiment corallien, résultat direct du réchauffement de la planète. Selon le rapport, la seule façon possible de maintenir du corail vivant dans les récifs du monde est de contrôler le réchauffement en réduisant de manière drastique les émissions de gaz à effet de serre dans les 20 prochaines années et de gérer soigneusement les agressions directes comme la pollution, la pêche et les développements côtiers dommageables.
Le rapport marque le début de l’Année internationale des récifs 2008, une campagne mondiale de sensibilisation à la valeur des récifs coralliens et aux menaces qui pèsent sur eux. Elle vise aussi à motiver les gens à agir pour les protéger.
¸(source Unesco - Notre-Planete.info)
Co-sponsorisé par la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO, ce rapport réalisé par 80 scientifiques et gestionnaires de récifs coralliens évalue les dommages causés aux récifs par les températures élevées et les nombreuses tempêtes qui ont eu lieu en 2005 dans la grande Caraïbe qui compte 10,3 % des récifs de la planète.
Depuis 1880, année où l’on a commencé à mesurer les températures, 2005 a été l’année la plus chaude. Elle a vu une perte massive de corail en raison d’un blanchiment très important, et ce jusqu’à 95 % dans plusieurs îles comme les Iles Caïmans, la Jamaïque, Cuba et les Antilles françaises. 2005 a également été une année à ouragans avec 26 tempêtes ayant mérité un prénom, dont 13 ouragans. Grâce aux efforts de coordination de groupes tels que le GCRMN, des réseaux scientifiques et des instruments de surveillance étaient en place ; l’alerte a été donnée et les gestionnaires et scientifiques ont pu analyser et réagir face aux dégâts.
Au cours des 50 dernières années, de nombreux récifs des Caraïbes ont perdu jusqu’à 80 % de leur couverture corallienne. L’analyse de l’Institut mondial de ressources Reefs@Risk a estimé que cette perte pourrait coûter chaque année de 140 à 420 millions de dollars à la région.
Au niveau mondial, près de 500 millions de personnes dépendent de récifs coralliens en bonne santé pour leur subsistance, la protection des côtes, les ressources renouvelables et le tourisme ; environ 30 millions des personnes - parmi les plus pauvres du monde - dépendent entièrement des récifs pour leur nourriture. Les récifs coralliens sont des écosystèmes fragiles et les estimations actuelles laissent penser que près des deux tiers des récifs coralliens mondiaux sont gravement menacés par les impacts du développement économique et du climat, comme le blanchiment corallien, résultat direct du réchauffement de la planète. Selon le rapport, la seule façon possible de maintenir du corail vivant dans les récifs du monde est de contrôler le réchauffement en réduisant de manière drastique les émissions de gaz à effet de serre dans les 20 prochaines années et de gérer soigneusement les agressions directes comme la pollution, la pêche et les développements côtiers dommageables.
Le rapport marque le début de l’Année internationale des récifs 2008, une campagne mondiale de sensibilisation à la valeur des récifs coralliens et aux menaces qui pèsent sur eux. Elle vise aussi à motiver les gens à agir pour les protéger.
¸(source Unesco - Notre-Planete.info)