Un expert de l'ONU a condamné, hier à Genève, l'utilisation dans les aéroports de scanners corporels pour détecter des explosifs. "L'utilisation d'un scanner corporel qui révèle facilement des détails du corps humain, dont les parties les plus intimes, constitue une violation des droits de l'homme", a déclaré Martin Scheinin, rapporteur spécial de l'ONU sur la protection des droits de l'homme dans le cadre de la lutte anti-terrorisme. M. Scheinin estime que les scanners corporels sont source de discrimination car leur utilisation est "particulièrement délicate pour les femmes, certaines religions et certains contextes culturels''.
Il y voit en outre le fruit d'une '' décision prise à la sauvette'' par certains Etats au lendemain d'une tentative d'attentat et estime que la mesure tient de la '' réponse politique destinée à montrer que quelque chose a été fait.''
En plus de dénoncer le scanner corporel, M. Scheinin a pointé du doigt l'inutilité d'une technologie qui peut être contournée par des plis de vêtements ou en cachant des explosifs dans certaines parties du corps.
Selon l'expert de l'ONU, il existe d'autres dispositifs capables de détecter des explosif à travers les vêtements ou même à travers un mur, sans atteintes à l'intimité. Si ces équipements pouvaient être utilisés comme mesure intitale pour détecter des explosifs, des mesures plus intrusives pourraient alors légitimement être prises pour examiner des suspects.
Il y voit en outre le fruit d'une '' décision prise à la sauvette'' par certains Etats au lendemain d'une tentative d'attentat et estime que la mesure tient de la '' réponse politique destinée à montrer que quelque chose a été fait.''
En plus de dénoncer le scanner corporel, M. Scheinin a pointé du doigt l'inutilité d'une technologie qui peut être contournée par des plis de vêtements ou en cachant des explosifs dans certaines parties du corps.
Selon l'expert de l'ONU, il existe d'autres dispositifs capables de détecter des explosif à travers les vêtements ou même à travers un mur, sans atteintes à l'intimité. Si ces équipements pouvaient être utilisés comme mesure intitale pour détecter des explosifs, des mesures plus intrusives pourraient alors légitimement être prises pour examiner des suspects.