L’IATA a revu à la baisse ses prévisions pour 2019, lors de son assemblée générale annuelle tenue ce 2 juin. Selon l'association, les profits du secteur ne devraient pas dépasser 28 milliards US$ en 2019, contre les 35 milliards US$ attendus. L'industrie a réalisé des profits de 30 milliards US$ en 2018.
L'IATA invoque la facture croissante du carburant pour expliquer la baisse des profits. Le trafic aérien est pour sa part toujours en progression et devrait atteindre 4,6 milliards de passagers en 2019 contre 4,4 milliards en 2018.
L'IATA prévoit également que d'ici 2037 le nombre de passagers devrait être multiplié par deux pour atteindre 8,2 milliards et cela, après avoir déjà doublé sur les vingt dernières années. Cependant, le classement des principaux marchés va être complètement modifié : dès 2025, la Chine sera devenue le premier marché aérien mondial, avec 1,6 milliard de passagers, soit un milliard de plus qu'aujourd'hui. Ce marché devancera ainsi le numéro un actuel, les Etats-Unis. L'Inde et l'Indonésie, respectivement en septième et dixième positions deviendront les troisième et quatrième marchés. Le continent européen suscite le plus d'inquiétudes car le Brexit devrait avoir des conséquences négatives sur le trafic entre le Royaume-Uni et ses principaux partenaires européens.
L'IATA invoque la facture croissante du carburant pour expliquer la baisse des profits. Le trafic aérien est pour sa part toujours en progression et devrait atteindre 4,6 milliards de passagers en 2019 contre 4,4 milliards en 2018.
L'IATA prévoit également que d'ici 2037 le nombre de passagers devrait être multiplié par deux pour atteindre 8,2 milliards et cela, après avoir déjà doublé sur les vingt dernières années. Cependant, le classement des principaux marchés va être complètement modifié : dès 2025, la Chine sera devenue le premier marché aérien mondial, avec 1,6 milliard de passagers, soit un milliard de plus qu'aujourd'hui. Ce marché devancera ainsi le numéro un actuel, les Etats-Unis. L'Inde et l'Indonésie, respectivement en septième et dixième positions deviendront les troisième et quatrième marchés. Le continent européen suscite le plus d'inquiétudes car le Brexit devrait avoir des conséquences négatives sur le trafic entre le Royaume-Uni et ses principaux partenaires européens.