Communiqué de l'OMT
Les arrivées de touristes internationaux ont grimpé de 4,6% au premier semestre 2014 selon le dernier Baromètre OMT du tourisme mondial. Les destinations du monde entier ont reçu quelque 517 millions de touristes internationaux entre janvier et juin 2014, 22 millions de plus qu’au cours de la même période de 2013.
C’est dans les Amériques que la croissance a été la plus marquée (+6%) puis dans la région Asie-Pacifique et en Europe (+5% dans les deux cas). Par sous-régions, l’Asie du Sud et l’Europe du Nord se sont classées en tête du peloton (avec +8%), suivies de l’Asie du Nord-Est et de l’Europe méridionale méditerranéenne (+7% dans les deux cas).
« Ces résultats montrent que le tourisme consolide ses résultats positifs des dernières années, avec ce que cela implique pour le développement et les opportunités économiques dans le monde » a affirmé le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai, avant d’ajouter : « En effet, malgré les défis géopolitiques et économiques, le nombre d’arrivées de touristes internationaux a augmenté de 5% par an en moyenne depuis 2010, une tendance qui s’est traduite par un regain de croissance économique, d’exportations et d’emplois ».
Jusqu’à présent, les résultats sont conformes aux prévisions élaborées par l’OMT au début de cette année. Pour tout l’exercice 2014, les arrivées de touristes internationaux devraient progresser de 4 à 4,5% dans le monde, dépassant la prévision à long terme de l’OMT de 3,8% par an pour la période 2010-2020.
Les Amériques, championnes de la croissance
La croissance a été particulièrement au rendez-vous dans les Amériques (+6%). Les quatre sous-régions sans exception en témoignent. L’Amérique du Nord, dopée par le Mexique, l’Amérique Centrale et l’Amérique du Sud ont progressé de 6% et la Caraïbe de 5%. En Amérique du Sud (+6%), la tenue de la Coupe du monde de football au Brésil a contribué aux résultats positifs de la sous-région : les recettes du tourisme international au Brésil ont augmenté de 10% au cours des sept premiers mois de l’année, avec une poussée de 60% en juin et juillet.
La tendance des dernières années s’est confirmée en Asie-Pacifique (+5%) sous la houlette de l’Asie du Sud (8%) et de l’Asie du Nord-Est (7%). De grandes destinations comme le Japon, la République de Corée et la Malaisie ont fait état de taux de croissance à deux chiffres. La région a bénéficié d’une croissance économique soutenue, d’un flux continu d’investissements en infrastructures et de mesures d’assouplissement des formalités de visas.
L’Europe (+5%), la région la plus visitée au monde, a maintenu sa forte croissance de 2013 grâce notamment aux résultats de l’Europe du Nord (+8%) et de l’Europe méridionale méditerranéenne (+7%). Ces résultats reflètent une plus forte confiance des consommateurs vis-à-vis de l’Europe et le rebond d’importants marchés émetteurs européens traditionnels.
Le nombre de touristes internationaux en Afrique a progressé de 3% avec une consolidation de la reprise en Afrique du Nord (+4%). Toutefois, l’actuelle épidémie de maladie à virus Ebola et les idées fausses qui circulent sur son mode de transmission pourraient faire reculer le tourisme dans la région. « Tous les efforts sont faits actuellement pour réaliser et soutenir des actions de contention du virus. Nous devons toutefois aussi empêcher des idées fausses de léser inutilement l’économie africaine, et en particulier les voyages et le tourisme, un secteur vital pour de nombreux pays. Nous rappelons que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) n’a pas interdit les voyages internationaux. Ce n’est pas en interrompant des liaisons aériennes ou en imposant des restrictions de voyages inutiles que l’on pourra contenir le virus. Tout au contraire, ces mesures endigueraient l’économie de la région, notamment son secteur des voyages et du tourisme, précarisant les moyens d’existence de millions de personnes » a affirmé M. Rifai.
Au Moyen-Orient, on estime que les arrivées de touristes internationaux ont diminué de 4%, un chiffre à prendre avec précaution attendu que l’on ne dispose que de données limitées pour cette région.
Marchés émetteurs : les économies avancées consolident leur rebond
Du côté des marchés émetteurs, les données du premier semestre 2014 montrent une poursuite du rebond des dépenses de voyage à l’étranger enregistrées en 2013 dans certaines économies avancées. Les dépenses des marchés italien et autrichien ont ainsi progressé respectivement de 8 et 7%, tandis que celles des Etats-Unis ont augmenté de 5%. Les données relatives à la France et au Canada indiquent une avancée de 3%.
La demande générée par les marchés émergents continue aussi d’être solide quoiqu’en recul par rapport à 2013. Les dépenses du marché émetteur chinois ont augmenté de 16% au premier semestre de l’année, contre 26% pour l’ensemble de l’exercice 2013. Les dépenses du marché émetteur russe ont gonflé de 4% contre 25% l’année dernière.
C’est dans les Amériques que la croissance a été la plus marquée (+6%) puis dans la région Asie-Pacifique et en Europe (+5% dans les deux cas). Par sous-régions, l’Asie du Sud et l’Europe du Nord se sont classées en tête du peloton (avec +8%), suivies de l’Asie du Nord-Est et de l’Europe méridionale méditerranéenne (+7% dans les deux cas).
« Ces résultats montrent que le tourisme consolide ses résultats positifs des dernières années, avec ce que cela implique pour le développement et les opportunités économiques dans le monde » a affirmé le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai, avant d’ajouter : « En effet, malgré les défis géopolitiques et économiques, le nombre d’arrivées de touristes internationaux a augmenté de 5% par an en moyenne depuis 2010, une tendance qui s’est traduite par un regain de croissance économique, d’exportations et d’emplois ».
Jusqu’à présent, les résultats sont conformes aux prévisions élaborées par l’OMT au début de cette année. Pour tout l’exercice 2014, les arrivées de touristes internationaux devraient progresser de 4 à 4,5% dans le monde, dépassant la prévision à long terme de l’OMT de 3,8% par an pour la période 2010-2020.
Les Amériques, championnes de la croissance
La croissance a été particulièrement au rendez-vous dans les Amériques (+6%). Les quatre sous-régions sans exception en témoignent. L’Amérique du Nord, dopée par le Mexique, l’Amérique Centrale et l’Amérique du Sud ont progressé de 6% et la Caraïbe de 5%. En Amérique du Sud (+6%), la tenue de la Coupe du monde de football au Brésil a contribué aux résultats positifs de la sous-région : les recettes du tourisme international au Brésil ont augmenté de 10% au cours des sept premiers mois de l’année, avec une poussée de 60% en juin et juillet.
La tendance des dernières années s’est confirmée en Asie-Pacifique (+5%) sous la houlette de l’Asie du Sud (8%) et de l’Asie du Nord-Est (7%). De grandes destinations comme le Japon, la République de Corée et la Malaisie ont fait état de taux de croissance à deux chiffres. La région a bénéficié d’une croissance économique soutenue, d’un flux continu d’investissements en infrastructures et de mesures d’assouplissement des formalités de visas.
L’Europe (+5%), la région la plus visitée au monde, a maintenu sa forte croissance de 2013 grâce notamment aux résultats de l’Europe du Nord (+8%) et de l’Europe méridionale méditerranéenne (+7%). Ces résultats reflètent une plus forte confiance des consommateurs vis-à-vis de l’Europe et le rebond d’importants marchés émetteurs européens traditionnels.
Le nombre de touristes internationaux en Afrique a progressé de 3% avec une consolidation de la reprise en Afrique du Nord (+4%). Toutefois, l’actuelle épidémie de maladie à virus Ebola et les idées fausses qui circulent sur son mode de transmission pourraient faire reculer le tourisme dans la région. « Tous les efforts sont faits actuellement pour réaliser et soutenir des actions de contention du virus. Nous devons toutefois aussi empêcher des idées fausses de léser inutilement l’économie africaine, et en particulier les voyages et le tourisme, un secteur vital pour de nombreux pays. Nous rappelons que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) n’a pas interdit les voyages internationaux. Ce n’est pas en interrompant des liaisons aériennes ou en imposant des restrictions de voyages inutiles que l’on pourra contenir le virus. Tout au contraire, ces mesures endigueraient l’économie de la région, notamment son secteur des voyages et du tourisme, précarisant les moyens d’existence de millions de personnes » a affirmé M. Rifai.
Au Moyen-Orient, on estime que les arrivées de touristes internationaux ont diminué de 4%, un chiffre à prendre avec précaution attendu que l’on ne dispose que de données limitées pour cette région.
Marchés émetteurs : les économies avancées consolident leur rebond
Du côté des marchés émetteurs, les données du premier semestre 2014 montrent une poursuite du rebond des dépenses de voyage à l’étranger enregistrées en 2013 dans certaines économies avancées. Les dépenses des marchés italien et autrichien ont ainsi progressé respectivement de 8 et 7%, tandis que celles des Etats-Unis ont augmenté de 5%. Les données relatives à la France et au Canada indiquent une avancée de 3%.
La demande générée par les marchés émergents continue aussi d’être solide quoiqu’en recul par rapport à 2013. Les dépenses du marché émetteur chinois ont augmenté de 16% au premier semestre de l’année, contre 26% pour l’ensemble de l’exercice 2013. Les dépenses du marché émetteur russe ont gonflé de 4% contre 25% l’année dernière.