Pour relancer le secteur du tourisme, les autorités du Sri Lanka prévoient l'attribution de prêts à faible taux d'intérêt pour reconstruire les stations touristiques, la réduction des tarifs dans les hôtels et le lancement d'une campagne de promotion, dotée d'un budget de 7,5 million de dollars, dont le slogan sera: "Si vous voulez sauver le Sri Lanka, venez visiter notre pays", rapporte l'AFP. "C'est la stratégie de remise sur pieds", a expliqué le directeur de la Direction du Tourisme, Udaya Nanayakkara.
Le responsable table sur un rétablissement rapide du secteur car la plupart des infrastructures sont finalement restées intactes. "Contrairement aux premières évaluations, les dégâts dans le secteur du tourisme ne sont en réalité pas si importants", affirme M. Nanayakkara. Ainsi, sur 216 hôtels enregistrés dans le pays (14.000 chambres), 48 seulement ont été touchés par le tsunami dont 7 ont leur structure détruite mais dont une vingtaine sont déjà opérationnels, explique-t-il. "Au fond, nous ne parlons que de 400 à 500 chambres perdues pour peut-être deux ans jusqu'à leur reconstruction", poursuit-il.
La semaine dernière, les agences de voyage européennes ont offert d'autres destinations aux clients qui avaient prévu de voyager dans les pays asiatiques frappés par le raz-de-marée. Juste après la catastrophe, 50% des touristes ont quitté ces pays tandis que le taux d'occupation des hôtels a baissé d'autant. A titre d'exemple, en France, l'Association des tour-opérateurs (Ceto) a suspendu tous les départs de touristes jusqu'au 16 janvier pour le sud de la Thaïlande, le Sri Lanka et l'Inde du sud.
Mais déjà, il y a déjà des signes positifs, note M. Nanayakkara. Dès la semaine dernière, d'Allemagne et de France, d'Autriche, d'Espagne ou de Tchéquie, plusieurs voyagistes ont annoncé le maintien ou la reprise de leurs séjours vers les pays de la région, mais en modifiant itinéraires ou lieux de villégiatures. A ce stade, la grande inquiétude porte sur l'éventuel développement d'épidémies dans le pays où près d'un demi-million de personnes restent sans abri.
Le directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Asie du Sud-Est a appelé mardi à Colombo les autorités sanitaires des pays touchés à la vigilance pendant encore deux semaines, expliquant que "c'est toujours le premier mois après une catastrophe qui est critique" en terme d'épidémie. "Nous attendons le dernier signal de l'OMS indiquant qu'il n'y a aucune crainte d'épidémie et alors nous ferons tout pour que les touristes reviennent", dit M. Nanayakkara qui prévoit déjà une baisse du nombre de touristes de 20% en 2005 par rapport à 2004.
Le responsable table sur un rétablissement rapide du secteur car la plupart des infrastructures sont finalement restées intactes. "Contrairement aux premières évaluations, les dégâts dans le secteur du tourisme ne sont en réalité pas si importants", affirme M. Nanayakkara. Ainsi, sur 216 hôtels enregistrés dans le pays (14.000 chambres), 48 seulement ont été touchés par le tsunami dont 7 ont leur structure détruite mais dont une vingtaine sont déjà opérationnels, explique-t-il. "Au fond, nous ne parlons que de 400 à 500 chambres perdues pour peut-être deux ans jusqu'à leur reconstruction", poursuit-il.
La semaine dernière, les agences de voyage européennes ont offert d'autres destinations aux clients qui avaient prévu de voyager dans les pays asiatiques frappés par le raz-de-marée. Juste après la catastrophe, 50% des touristes ont quitté ces pays tandis que le taux d'occupation des hôtels a baissé d'autant. A titre d'exemple, en France, l'Association des tour-opérateurs (Ceto) a suspendu tous les départs de touristes jusqu'au 16 janvier pour le sud de la Thaïlande, le Sri Lanka et l'Inde du sud.
Mais déjà, il y a déjà des signes positifs, note M. Nanayakkara. Dès la semaine dernière, d'Allemagne et de France, d'Autriche, d'Espagne ou de Tchéquie, plusieurs voyagistes ont annoncé le maintien ou la reprise de leurs séjours vers les pays de la région, mais en modifiant itinéraires ou lieux de villégiatures. A ce stade, la grande inquiétude porte sur l'éventuel développement d'épidémies dans le pays où près d'un demi-million de personnes restent sans abri.
Le directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Asie du Sud-Est a appelé mardi à Colombo les autorités sanitaires des pays touchés à la vigilance pendant encore deux semaines, expliquant que "c'est toujours le premier mois après une catastrophe qui est critique" en terme d'épidémie. "Nous attendons le dernier signal de l'OMS indiquant qu'il n'y a aucune crainte d'épidémie et alors nous ferons tout pour que les touristes reviennent", dit M. Nanayakkara qui prévoit déjà une baisse du nombre de touristes de 20% en 2005 par rapport à 2004.