Stephen Hunter, Chef de l'exploitation du Groupe de Voyage Sunwing
Le succès de Sunwing au Québec depuis le début de ses opérations en novembre 2006 ne plaît pas à tout le monde et l'entreprise familiale, qui connaît une croissance fulgurente, se dit victime de ''concurrence déloyale'' de la part d'un grand groupe concurrent, qu'elle ne veut pas nommer, et qui mettrait en oeuvre des techniques d'intimidation afin de détourner la clientèle vers ses propres services. De toute évidence, Sunwing fait ici référence au Groupe Transat et à son réseau de distribution.
Ainsi, selon Sam Char, directeur exécutif de Sunwing Québec, des agences associées à ce groupe répandent auprès de leur clientèle le message que Sunwing n'est pas financièrement solide et qu'en utilisant cette compagnie, leurs vacances pourraient être compromises. Certaines agences exigeraient même des clients qu'ils signent une décharge de responsabilité si ils tiennent à voyager avec Sunwing.
L'affaire, qui faisait couler de l'encre dans le Journal de Québec la semaine dernière et dans l'édition d'hier de La Gazette, ne laisse pas la haute direction de Sunwing indifférente. Loin s'en faut.
Rencontré lors de son passage à Montréal hier, le chef de l'exploitation du Groupe de Voyage Sunwing, Stephen Hunter ne mâchait pas ses mots. '' Nous ne tolèrerons pas que ces agissements continuent ! ''Les rumeurs sont les rumeurs et il y en aura toujours'', dit-il, tout en rejetant catégoriquement celles voulant que l'entreprise ne soit pas solide financièrement. '' Mais ce que je n'accepte pas c'est que l'on dénigre la compagnie auprès de notre clientèle pour se l'appropier. Je ne laisserai pas passer ça'', prévient-il. '' Les agences qui se livrent au dénigrement de la compagnie auprès de nos clients, auront affaire à nous !'' lance-t-il.
Ainsi, selon Sam Char, directeur exécutif de Sunwing Québec, des agences associées à ce groupe répandent auprès de leur clientèle le message que Sunwing n'est pas financièrement solide et qu'en utilisant cette compagnie, leurs vacances pourraient être compromises. Certaines agences exigeraient même des clients qu'ils signent une décharge de responsabilité si ils tiennent à voyager avec Sunwing.
L'affaire, qui faisait couler de l'encre dans le Journal de Québec la semaine dernière et dans l'édition d'hier de La Gazette, ne laisse pas la haute direction de Sunwing indifférente. Loin s'en faut.
Rencontré lors de son passage à Montréal hier, le chef de l'exploitation du Groupe de Voyage Sunwing, Stephen Hunter ne mâchait pas ses mots. '' Nous ne tolèrerons pas que ces agissements continuent ! ''Les rumeurs sont les rumeurs et il y en aura toujours'', dit-il, tout en rejetant catégoriquement celles voulant que l'entreprise ne soit pas solide financièrement. '' Mais ce que je n'accepte pas c'est que l'on dénigre la compagnie auprès de notre clientèle pour se l'appropier. Je ne laisserai pas passer ça'', prévient-il. '' Les agences qui se livrent au dénigrement de la compagnie auprès de nos clients, auront affaire à nous !'' lance-t-il.
Sam Char. directeur exécutif de Sunwing Québec
En tant qu' entreprise privée, Sunwing n'est pas tenue d'ouvrir ses livres comptables mais, selon Stephen Hunter, le Groupe est en excellente santé financière. Il en veut pour preuve les chiffres qui attestent de sa popularité, une croissance, cette saison, de 35% au Canada et de 48% au Québec comparé à l'an dernier et aussi le fait que le Groupe vient de prendre possession de 5 appareils neufs d'une valeur unitaire de 85 millions $. Une transaction pour laquelle les compagnies de leasing exigent de leurs clients un bilan financier très solide, rappelle-t-il.
La situation semble être confinée au Québec. '' Nous n'avons rien observé de semblable ailleurs au Canada'', dit Stephen Hunter,'' nous jouissons là d'un énorme support de la part de l'ensemble du réseau de distribution''.
Quoiqu'il en soit, l''' affaire'' est désormais dans les mains des avocats et les dirigeants de Sunwing, qui assurent détenir des preuves matérielles qui supportent leurs allégations, entendent bien réagir rapidement et concrètement à ce qu'ils considèrent être de la concurrence déloyale.
Le porte parole de Transat n'était pas disponible au moment de notre appel ce matin.
La situation semble être confinée au Québec. '' Nous n'avons rien observé de semblable ailleurs au Canada'', dit Stephen Hunter,'' nous jouissons là d'un énorme support de la part de l'ensemble du réseau de distribution''.
Quoiqu'il en soit, l''' affaire'' est désormais dans les mains des avocats et les dirigeants de Sunwing, qui assurent détenir des preuves matérielles qui supportent leurs allégations, entendent bien réagir rapidement et concrètement à ce qu'ils considèrent être de la concurrence déloyale.
Le porte parole de Transat n'était pas disponible au moment de notre appel ce matin.