Marie-Josée Carrière , superviseure marketing et communication et Sam Char, directeur exécutif du Groupe de voyages Sunwing
Les nouvelles brochures Sunwing et Signature 2015/2016 étant maintenant en circulation, les équipes de ventes du Groupe de Voyages Sunwing entament aujourd'hui une tournée de présentations partout à travers la province, espérant y rencontrer, durant ces deux semaines intenses, pas loin de 3 000 professionnels du voyage.
Marie-Josée Carrière , superviseure marketing et communication et Sam Char, directeur exécutif du Groupe de voyages Sunwing nous ont accordé un entretien.
« C'est un atout pour nous de lancer la saison d'hiver aussi tôt dans l'année, commente en entrevue Marie-Josée carrière. C'est bon pour la clientèle des groupes, des mariages et aussi, ça nous procure plus de temps pour donner de la formation sur notre programmation durant la période plus calme de l'été. Nos deux brochures cumulent pas moins de 600 pages ! »
En nouveauté pour la saison 2015/2016, on retiendra Saint-Martin au départ de Québec, Cayo Santa Maria au départ de Sept-Îles, Holguin et Varadero au départ de Val-d’Or et Santo Domingo au départ de Montréal. « Saint-Martin se vend bien à l'année, commente Marie-Josée Carrière, et on y observe une clientèle intéressante pour les court séjours, du jeudi au dimanche. »
Marie-Josée Carrière , superviseure marketing et communication et Sam Char, directeur exécutif du Groupe de voyages Sunwing nous ont accordé un entretien.
« C'est un atout pour nous de lancer la saison d'hiver aussi tôt dans l'année, commente en entrevue Marie-Josée carrière. C'est bon pour la clientèle des groupes, des mariages et aussi, ça nous procure plus de temps pour donner de la formation sur notre programmation durant la période plus calme de l'été. Nos deux brochures cumulent pas moins de 600 pages ! »
En nouveauté pour la saison 2015/2016, on retiendra Saint-Martin au départ de Québec, Cayo Santa Maria au départ de Sept-Îles, Holguin et Varadero au départ de Val-d’Or et Santo Domingo au départ de Montréal. « Saint-Martin se vend bien à l'année, commente Marie-Josée Carrière, et on y observe une clientèle intéressante pour les court séjours, du jeudi au dimanche. »
La saison d'été de Sunwing a officiellement débuté le 1er mai et Sam Char, directeur exécutifs du Groupe dresse un bilan de la saison d'hiver qui se termine.
« C'était un hiver un peu difficile pour nous comme pour tout le monde en raison de la météo qui nous a donné quelques soucis opérationnels. Mais ce qui a été particulièrement difficile c'est que, même si la baisse du prix du pétrole a été avantageuse, le dollar canadien a lui aussi plongé et donc, l'achat de carburant et de chambres d'hôtels et la location d'appareils nous ont coûté 25 % de plus ! En termes de taux de remplissage, on a fait mieux que l'année dernière, par contre nos marges en ont pris un coup mais, grâce au contrôle serré de nos dépenses, à notre intégration verticale et notre agilité en gestion, nous finissons notre hiver en étant, encore une fois profitables et cela, pour la 14 e année consécutive. Nous envisageons l'été avec beaucoup d'optimisme et nous avons d'ailleurs augmenté un peu notre capacité estivale au Québec avec 150,000 sièges proposés sur une flotte de 3 appareils basés ici. »
Revenant sur l'intégration verticale , Sam Char précise: « L'un de nos grands avantages, c'est que nous sommes le seul tour opérateur/compagnie aérienne, à être en contact avec le client à toutes les étapes du voyage, l'avion, l'hôtel et le réceptif (Nexus) ce qui nous permet de prendre le pouls de nos clients en temps réel, et donc de réagir très vite si nécessaire ou d'adapter nos offres aux souhaits exprimés par la clientèle. Plusieurs dirigeants de nos hôtels passent beaucoup de temps à Toronto, l'hôtellerie et la qualité du service, c'est pour nous extrêmement important !»
« C'était un hiver un peu difficile pour nous comme pour tout le monde en raison de la météo qui nous a donné quelques soucis opérationnels. Mais ce qui a été particulièrement difficile c'est que, même si la baisse du prix du pétrole a été avantageuse, le dollar canadien a lui aussi plongé et donc, l'achat de carburant et de chambres d'hôtels et la location d'appareils nous ont coûté 25 % de plus ! En termes de taux de remplissage, on a fait mieux que l'année dernière, par contre nos marges en ont pris un coup mais, grâce au contrôle serré de nos dépenses, à notre intégration verticale et notre agilité en gestion, nous finissons notre hiver en étant, encore une fois profitables et cela, pour la 14 e année consécutive. Nous envisageons l'été avec beaucoup d'optimisme et nous avons d'ailleurs augmenté un peu notre capacité estivale au Québec avec 150,000 sièges proposés sur une flotte de 3 appareils basés ici. »
Revenant sur l'intégration verticale , Sam Char précise: « L'un de nos grands avantages, c'est que nous sommes le seul tour opérateur/compagnie aérienne, à être en contact avec le client à toutes les étapes du voyage, l'avion, l'hôtel et le réceptif (Nexus) ce qui nous permet de prendre le pouls de nos clients en temps réel, et donc de réagir très vite si nécessaire ou d'adapter nos offres aux souhaits exprimés par la clientèle. Plusieurs dirigeants de nos hôtels passent beaucoup de temps à Toronto, l'hôtellerie et la qualité du service, c'est pour nous extrêmement important !»
Il en résulte une offre hôtelière de qualité, vaste et bien ciblée, et qui favorise l'atteinte d'un excellent rapport qualité/prix, estiment les dirigeants.
« Nous croyons avoir le meilleure rapport qualité/prix dans le marché », lance Sam Char. Rappelons que par le biais de sa filiale Blue Diamond Resorts, le groupe contrôle pour l'instant 14,000 chambres réparties dans 19 établissements et qu'il jouit d'une entente d'exclusivité avec les établissements RIU, très populaires dans le marché canadien. Ces activités hôtelières font également bondir le nombre d'employés que gère le groupe. « Si on compte 1,5 employés par chambre d'hôtel, calcule Sam Char, et qu'on ajoute la centaine d'employés de Nexus et nos 3000 employés au Canada, cela donne de 23 000 à 25 000 employés, nous ne sommes plus une petite entreprise ! »
Évoquant les relations avec le réseau de distribution Marie-Josée Carrière invite les agents de voyages à profiter davantage de la diversité de l'offre.
« Les agents devraient profiter davantage de la grande diversité de nos offres, notamment les excursions, suggère-t-elle. S'ils n'en proposent pas et n'en vendent pas à leurs clients, ceux-ci ont toujours la possibilité d'en acheter dans l'avion auprès de l'équipage », rappelle-t-elle à titre d'exemple.
« Si nous faisons des profits en vendant 1,5 millions de sièges par année, cela veut dire que les agents autant que les consommateurs apprécient nos produits et notre rapport qualité/ prix», intervient Sam Char. «Les agents cognent à notre porte, ils veulent travailler avec nous car, comme nous, ils ont des fins de mois qui arrivent et ils doivent se concentrer sur leurs ventes pour faire de l'argent. Cela prend de la créativité, une capacité de se différencier, certains y arrivent bien, d'autres ont de la difficulté. Cela dit, chaque joueur a son importance et nous sommes avant tout partenaires des agents de voyages. »
Ce partenariat s'étend parfois à des actions promotionnelles communes avec certaines agences. Notamment dans les régions, où Sunwing est très présent avec ses avions. « Il arrive fréquemment que des agences nous fassent des propositions, notamment en région, dit Marie-Josée Carrière. Et c'est une opportunité pour nous puisque ces agences sont les spécialistes de leur marché et que nous pouvons bénéficier de leur connaissance et leur expertise. Environs 80 % de ces propositions sont intéressantes, explique-t-elle, et nous en faisons l'analyse afin d'évaluer s'il s'agira d'une opération mutuellement bénéfique et qui tiendra dans les paramètres de nos contraintes budgétaires. »
« Parfois se sont nos représentants qui initient une action commune », observe Sam Char. « Lorsqu'une agence montre des signes de baisse de chiffre, on lui demande s'il est possible de faire quelque chose ensemble pour redresser la situation. Ils sont nos ambassadeurs. Mais il est important pour nous que ce partenariat s'établisse en tant que gens d'affaires et donc en partage des risques à 50-50 , autrement dit gagnant-gagnant pour les deux parties. »
Parlant de revenus et de commissions, les dirigeants rappellent que les vols sur Paris avec Corsair, qui offre cet été 6 vols par semaine (7 l'an dernier) sont porteurs de 8% de commission avec Sunwing.
Plus d'infos:
Vacances Signature
Vacances Sunwing
Entrevue de Sam Char et Colin Hunter à Dubaï
« Nous croyons avoir le meilleure rapport qualité/prix dans le marché », lance Sam Char. Rappelons que par le biais de sa filiale Blue Diamond Resorts, le groupe contrôle pour l'instant 14,000 chambres réparties dans 19 établissements et qu'il jouit d'une entente d'exclusivité avec les établissements RIU, très populaires dans le marché canadien. Ces activités hôtelières font également bondir le nombre d'employés que gère le groupe. « Si on compte 1,5 employés par chambre d'hôtel, calcule Sam Char, et qu'on ajoute la centaine d'employés de Nexus et nos 3000 employés au Canada, cela donne de 23 000 à 25 000 employés, nous ne sommes plus une petite entreprise ! »
Évoquant les relations avec le réseau de distribution Marie-Josée Carrière invite les agents de voyages à profiter davantage de la diversité de l'offre.
« Les agents devraient profiter davantage de la grande diversité de nos offres, notamment les excursions, suggère-t-elle. S'ils n'en proposent pas et n'en vendent pas à leurs clients, ceux-ci ont toujours la possibilité d'en acheter dans l'avion auprès de l'équipage », rappelle-t-elle à titre d'exemple.
« Si nous faisons des profits en vendant 1,5 millions de sièges par année, cela veut dire que les agents autant que les consommateurs apprécient nos produits et notre rapport qualité/ prix», intervient Sam Char. «Les agents cognent à notre porte, ils veulent travailler avec nous car, comme nous, ils ont des fins de mois qui arrivent et ils doivent se concentrer sur leurs ventes pour faire de l'argent. Cela prend de la créativité, une capacité de se différencier, certains y arrivent bien, d'autres ont de la difficulté. Cela dit, chaque joueur a son importance et nous sommes avant tout partenaires des agents de voyages. »
Ce partenariat s'étend parfois à des actions promotionnelles communes avec certaines agences. Notamment dans les régions, où Sunwing est très présent avec ses avions. « Il arrive fréquemment que des agences nous fassent des propositions, notamment en région, dit Marie-Josée Carrière. Et c'est une opportunité pour nous puisque ces agences sont les spécialistes de leur marché et que nous pouvons bénéficier de leur connaissance et leur expertise. Environs 80 % de ces propositions sont intéressantes, explique-t-elle, et nous en faisons l'analyse afin d'évaluer s'il s'agira d'une opération mutuellement bénéfique et qui tiendra dans les paramètres de nos contraintes budgétaires. »
« Parfois se sont nos représentants qui initient une action commune », observe Sam Char. « Lorsqu'une agence montre des signes de baisse de chiffre, on lui demande s'il est possible de faire quelque chose ensemble pour redresser la situation. Ils sont nos ambassadeurs. Mais il est important pour nous que ce partenariat s'établisse en tant que gens d'affaires et donc en partage des risques à 50-50 , autrement dit gagnant-gagnant pour les deux parties. »
Parlant de revenus et de commissions, les dirigeants rappellent que les vols sur Paris avec Corsair, qui offre cet été 6 vols par semaine (7 l'an dernier) sont porteurs de 8% de commission avec Sunwing.
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