Communiqué de l'OMT
Le tourisme international a été affecté par la crise économique et sociale mondiale mais il devrait connaître un essor significatif au cours des dix prochaines années, selon un rapport du BIT préparé pour le Forum mondial sur les nouveaux développements et défis dans le secteur de l'hôtellerie et du tourisme qui se déroulera les 23 et 24 novembre à Genève.
L'industrie du voyage et du tourisme est l'un des secteurs les plus vastes et les plus dynamiques de l'économie mondialisée; elle devrait générer environ 9% du PIB global et représenter plus de 235 millions d'emplois en 2010, soit 8% de l'emploi mondial. L'Organisation mondiale du tourisme (OMT) s'attend à ce que le secteur fournisse 296 millions d'emplois à l'échelle mondiale d'ici à 2019.
« Le tourisme a le potentiel de devenir une source majeure d'emplois après la crise », a souligné le Directeur général du Bureau international du travail (BIT), Juan Somavia. « Le dialogue social entre les gouvernements, les employeurs et les travailleurs peut garantir que les emplois créés seront décents. Ce dialogue est particulièrement important dans un secteur de services comme le tourisme, où le succès dépend pour beaucoup de la qualité du service qui, elle, va de pair avec une main-d'œuvre motivée et qualifiée. »
Après plusieurs années consécutives de croissance, le secteur du tourisme a souffert d'un déclin au second semestre 2008, déclin qui s'est aggravé en 2009. Une réduction drastique des flux de voyageurs, de la durée des séjours, des dépenses des touristes et de plus en plus de restrictions dans les frais de voyages d'affaires ont provoqué une contraction marquée de l'activité économique du secteur à l'échelle mondiale.
Parmi les activités les plus durement touchées pendant la crise figurent les arrivées de touristes internationaux, en baisse de 4% en 2009, alors que les revenus du tourisme international devraient avoir baissé de 6% à la fin 2009. Les régions les plus fortement éprouvées par cette contraction du tourisme international dans le monde furent le Moyen-Orient (- 4,9%), l'Europe (- 5,7%) et les Amériques (- 4,6%). Seule l'Afrique a enregistré une hausse constante (+ 2,9%), même si c'est sur un volume de voyages relativement faible.
En dépit de la crise, l'emploi global de l'industrie du tourisme a augmenté d'environ 1% entre 2008 et 2009, selon le rapport. Ce dernier relève cependant des disparités régionales marquées en ce qui concerne l'impact de la crise sur l'emploi dans l'hôtellerie-restauration. Alors que les Amériques ont subi un recul de 1,7% de l'emploi, la région d'Asie et Pacifique a bien résisté et a même gagné 4,6%.
Qui plus est, dans de nombreux pays, la récession générale s'est traduite par une réduction de la durée du travail afin de réduire les coûts et le nombre de licenciements.
« Heureusement, le secteur est bien placé pour tirer profit de cette crise en instaurant des mesures proactives en vue de pallier le manque de dialogue social et de développement des ressources humaines dans le secteur », explique Elizabeth Tinoco, Directrice du Département des activités sectorielles du BIT. «Une industrie du tourisme durable peut apporter des réponses essentielles aux problèmes soulevés lors du récent sommet du G20 à Séoul : une croissance tirée par le secteur privé et créatrice d'emplois; la protection sociale, le travail décent et la croissance dans les pays les moins développés; la pauvreté et le déficit de formation et de qualifications; et un développement respectueux de l'environnement», a-t-elle conclu.
(Source:communiqué de l'OMT)
L'industrie du voyage et du tourisme est l'un des secteurs les plus vastes et les plus dynamiques de l'économie mondialisée; elle devrait générer environ 9% du PIB global et représenter plus de 235 millions d'emplois en 2010, soit 8% de l'emploi mondial. L'Organisation mondiale du tourisme (OMT) s'attend à ce que le secteur fournisse 296 millions d'emplois à l'échelle mondiale d'ici à 2019.
« Le tourisme a le potentiel de devenir une source majeure d'emplois après la crise », a souligné le Directeur général du Bureau international du travail (BIT), Juan Somavia. « Le dialogue social entre les gouvernements, les employeurs et les travailleurs peut garantir que les emplois créés seront décents. Ce dialogue est particulièrement important dans un secteur de services comme le tourisme, où le succès dépend pour beaucoup de la qualité du service qui, elle, va de pair avec une main-d'œuvre motivée et qualifiée. »
Après plusieurs années consécutives de croissance, le secteur du tourisme a souffert d'un déclin au second semestre 2008, déclin qui s'est aggravé en 2009. Une réduction drastique des flux de voyageurs, de la durée des séjours, des dépenses des touristes et de plus en plus de restrictions dans les frais de voyages d'affaires ont provoqué une contraction marquée de l'activité économique du secteur à l'échelle mondiale.
Parmi les activités les plus durement touchées pendant la crise figurent les arrivées de touristes internationaux, en baisse de 4% en 2009, alors que les revenus du tourisme international devraient avoir baissé de 6% à la fin 2009. Les régions les plus fortement éprouvées par cette contraction du tourisme international dans le monde furent le Moyen-Orient (- 4,9%), l'Europe (- 5,7%) et les Amériques (- 4,6%). Seule l'Afrique a enregistré une hausse constante (+ 2,9%), même si c'est sur un volume de voyages relativement faible.
En dépit de la crise, l'emploi global de l'industrie du tourisme a augmenté d'environ 1% entre 2008 et 2009, selon le rapport. Ce dernier relève cependant des disparités régionales marquées en ce qui concerne l'impact de la crise sur l'emploi dans l'hôtellerie-restauration. Alors que les Amériques ont subi un recul de 1,7% de l'emploi, la région d'Asie et Pacifique a bien résisté et a même gagné 4,6%.
Qui plus est, dans de nombreux pays, la récession générale s'est traduite par une réduction de la durée du travail afin de réduire les coûts et le nombre de licenciements.
« Heureusement, le secteur est bien placé pour tirer profit de cette crise en instaurant des mesures proactives en vue de pallier le manque de dialogue social et de développement des ressources humaines dans le secteur », explique Elizabeth Tinoco, Directrice du Département des activités sectorielles du BIT. «Une industrie du tourisme durable peut apporter des réponses essentielles aux problèmes soulevés lors du récent sommet du G20 à Séoul : une croissance tirée par le secteur privé et créatrice d'emplois; la protection sociale, le travail décent et la croissance dans les pays les moins développés; la pauvreté et le déficit de formation et de qualifications; et un développement respectueux de l'environnement», a-t-elle conclu.
(Source:communiqué de l'OMT)