Transat A.T. inc., l’une des plus grandes entreprises de tourisme intégrées au monde et le chef de file de l’industrie des voyages vacances au Canada, a enregistré des revenus de 1 060,4 millions de dollars pour le trimestre terminé le 30 avril 2010, par rapport à 1 129,1 millions en 2009, soit une baisse de 68,7 millions de dollars ou 6,1 %. La Société affiche une marge1 de 8,2 millions de dollars, par rapport à 39,1 millions de dollars en 2009, et un bénéfice net de 6,2 millions de dollars (0,16 $ par action sur une base diluée), par rapport à un bénéfice net de 42,2 millions de dollars (1,27 $ par action sur une base diluée) en 2009. Excluant les éléments hors trésorerie et non liés à l’exploitation, Transat affiche une perte ajustée après impôts3 de 2,7 millions de dollars pour le deuxième trimestre 2010 (0,07 $ par action sur une base diluée), par rapport à un bénéfice net de 20,7 millions (0,62 $ par action sur une base diluée) en 2009.
« Le trimestre et l’ensemble de l’hiver ont été marqués par une concurrence très vive, qui bénéficie au consommateur et érode les marges. Nos dépenses d’exploitation sont sous contrôle et nos efforts de réduction des coûts portent fruit. Par ailleurs, l’activité volcanique en Islande a entraîné des coûts imprévus de 4 millions de dollars » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction.
Faits saillants du deuxième trimestre
Pour le deuxième trimestre, les revenus de la Société ont diminué de 6,1 %, ou 68,7 millions de dollars. Cette diminution est attribuable à une baisse des prix de vente, principalement causée par la vive concurrence, et à la vigueur du dollar face à l’euro et à la livre sterling. La marge1, exprimée en proportion des revenus, a diminué, passant de 3,5 % en 2009 à 0,8 % en 2010. Cette érosion est attribuable à la baisse des prix de vente moyens, compte tenu de l’offre excédentaire, principalement au Canada, compensée partiellement par des réductions de coûts.
Les revenus des filiales nord-américaines, qui proviennent de ventes faites au Canada et à l’étranger, ont diminué de 27,5 millions de dollars, ou 3,0 %, par rapport au trimestre correspondant de 2009. Cette diminution découle principalement de la baisse des prix de vente moyens, compensée en partie par l’augmentation du nombre de voyageurs. Les filiales nord-américaines affichent une marge de 1,5 %, comparativement à 4,2 % en 2009. Cette érosion résulte principalement d’une baisse des prix de vente, compte tenu de l’offre excédentaire et de la concurrence, qui est demeurée vive, et du fait que Transat n’a pu profiter pleinement de la vigueur du dollar par rapport au dollar US à cause de ses opérations de couverture.
Comparativement à 2009, les revenus des filiales européennes, qui proviennent de ventes faites à des clients en Europe et au Canada, ont diminué de 41,2 millions de dollars (19,2 %) et ce, malgré une hausse du nombre de voyageurs. Cette dernière, résultant d’une hausse des volumes chez Canadian Affair et d’une baisse en France, n’a compensé que partiellement l’effet de la vigueur du dollar par rapport à l’euro et à la livre sterling, et la baisse des prix de vente. Les activités européennes ont entraîné une perte d’exploitation de 4,9 millions de dollars, comparativement à une marge de 0,3 million de dollars en 2009. La baisse des marges résulte aussi des coûts encourus par Transat en Europe à la suite de l’activité volcanique en Islande.
Faits saillants du premier semestre
Pour le premier semestre, les revenus de la Société ont diminué de 153,4 millions de dollars. Cette diminution est attribuable à une baisse des prix de vente, principalement causée par une vive concurrence, et à la vigueur du dollar face à l’euro et à la livre sterling. Les marges, exprimées en proportion des revenus, ont diminué, passant de 1,5 % en 2009 à une perte d’exploitation1 représentant 0,2 % des revenus en 2010. Cette érosion de la marge est attribuable à la baisse des prix de vente moyens, compte tenu de l’offre excédentaire, principalement au Canada, compensée partiellement par des réductions de coûts.
Les revenus des filiales nord-américaines, qui proviennent de ventes faites au Canada et à l’étranger, ont diminué de 110,1 millions de dollars, soit 6,7 %, comparativement à la même période en 2009. La diminution des revenus tient à une baisse des prix de vente moyens, mais aussi à une baisse du nombre de voyageurs de 1,1 %, laquelle découle essentiellement d’une baisse de l’offre au premier trimestre. Pour le semestre, Transat a réalisé une marge de 0,6 %, comparativement à 2,4 % en 2009. Cette érosion résulte principalement d’une baisse des prix de vente, compte tenu de l’offre excédentaire et de la concurrence, qui est demeurée vive, et du fait que Transat n’a pu profiter pleinement de la vigueur du dollar par rapport au dollar US à cause de ses opérations de couverture.
Comparativement à 2009, les revenus des filiales européennes, qui proviennent de ventes faites à des clients en Europe et au Canada, ont diminué de 43,3 millions de dollars, ou 12,3 %, et ce, malgré une hausse du nombre de voyageurs. Cette dernière, résultant d’une hausse des volumes chez Canadian Affair et d’une baisse en France, n’a compensé que partiellement l’effet de la vigueur du dollar par rapport à l’euro et à la livre sterling, et la baisse des prix de vente. Les activités européennes ont affiché une perte d’exploitation de 13,4 millions de dollars, comparativement à 9,5 millions de dollars par rapport à 2009. La baisse des marges résulte aussi des coûts encourus par Transat en Europe à la suite de l’activité volcanique en Islande.
Activité volcanique en Islande
Au cours du trimestre, les opérations de la Société ont été en partie perturbées par l’activité volcanique en Islande. La suspension de l’activité aérienne sur une portion du territoire européen s’est traduite par des annulations et des retards de vols. Ces événements ont amené Transat à modifier ses horaires et à affréter des vols spéciaux. Les coûts supplémentaires encourus au cours du deuxième trimestre à la suite de ces événements s’élèvent à près de 4,0 millions de dollars et sont présentés avec les coûts directs.
Situation financière
Les montants de trésorerie et équivalents de trésorerie non détenus en fiducie s’établissaient à 207,0 millions de dollars au 30 avril 2010, comparativement à 180,6 millions de dollars au 31 octobre 2009. La dette au bilan s’établissait à 55,3 millions de dollars au 30 avril 2010, soit 55,5 millions de dollars de moins qu’au 31 octobre 2009.
Perspectives pour le deuxième semestre 2010
Sur le marché Canada-Europe, la capacité de la Société est supérieure d’environ 15 % à celle de l’été dernier. Le taux de remplissage est légèrement supérieur à celui de 2009 à la même date, les réservations au départ du Canada et de l’Europe étant supérieures. En devises locales, les prix au départ du Canada et de l’Europe sont supérieurs. Toutefois, compte tenu de la baisse des devises européennes, le revenu moyen par réservation est similaire à celui de l’été dernier à la même date, une fois converti en dollars canadiens.
Au départ du Canada, la capacité, les réservations et le taux de remplissage vers les destinations soleil sont similaires à ceux de 2009. À ce jour, comme ce fut le cas pour l’hiver, les prix de vente demeurent sous fortes pressions, à cause de l’augmentation importante de l’offre.
En France, les ventes moyen-courriers affichent un retard par rapport à 2009 et les prix de vente sont sous très fortes pressions. Les ventes et les prix de vente sur le marché long-courrier sont supérieurs à ceux de l’été 2009.
Une proportion importante des stocks demeure encore à vendre, tant au Canada qu’en Europe, rendant difficile tout pronostic pour le deuxième semestre. La baisse des devises européennes par rapport au dollar canadien aura un impact négatif sur les bénéfices réalisés en Europe, une fois ces derniers convertis en dollars canadiens.
En savoir plus
« Le trimestre et l’ensemble de l’hiver ont été marqués par une concurrence très vive, qui bénéficie au consommateur et érode les marges. Nos dépenses d’exploitation sont sous contrôle et nos efforts de réduction des coûts portent fruit. Par ailleurs, l’activité volcanique en Islande a entraîné des coûts imprévus de 4 millions de dollars » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction.
Faits saillants du deuxième trimestre
Pour le deuxième trimestre, les revenus de la Société ont diminué de 6,1 %, ou 68,7 millions de dollars. Cette diminution est attribuable à une baisse des prix de vente, principalement causée par la vive concurrence, et à la vigueur du dollar face à l’euro et à la livre sterling. La marge1, exprimée en proportion des revenus, a diminué, passant de 3,5 % en 2009 à 0,8 % en 2010. Cette érosion est attribuable à la baisse des prix de vente moyens, compte tenu de l’offre excédentaire, principalement au Canada, compensée partiellement par des réductions de coûts.
Les revenus des filiales nord-américaines, qui proviennent de ventes faites au Canada et à l’étranger, ont diminué de 27,5 millions de dollars, ou 3,0 %, par rapport au trimestre correspondant de 2009. Cette diminution découle principalement de la baisse des prix de vente moyens, compensée en partie par l’augmentation du nombre de voyageurs. Les filiales nord-américaines affichent une marge de 1,5 %, comparativement à 4,2 % en 2009. Cette érosion résulte principalement d’une baisse des prix de vente, compte tenu de l’offre excédentaire et de la concurrence, qui est demeurée vive, et du fait que Transat n’a pu profiter pleinement de la vigueur du dollar par rapport au dollar US à cause de ses opérations de couverture.
Comparativement à 2009, les revenus des filiales européennes, qui proviennent de ventes faites à des clients en Europe et au Canada, ont diminué de 41,2 millions de dollars (19,2 %) et ce, malgré une hausse du nombre de voyageurs. Cette dernière, résultant d’une hausse des volumes chez Canadian Affair et d’une baisse en France, n’a compensé que partiellement l’effet de la vigueur du dollar par rapport à l’euro et à la livre sterling, et la baisse des prix de vente. Les activités européennes ont entraîné une perte d’exploitation de 4,9 millions de dollars, comparativement à une marge de 0,3 million de dollars en 2009. La baisse des marges résulte aussi des coûts encourus par Transat en Europe à la suite de l’activité volcanique en Islande.
Faits saillants du premier semestre
Pour le premier semestre, les revenus de la Société ont diminué de 153,4 millions de dollars. Cette diminution est attribuable à une baisse des prix de vente, principalement causée par une vive concurrence, et à la vigueur du dollar face à l’euro et à la livre sterling. Les marges, exprimées en proportion des revenus, ont diminué, passant de 1,5 % en 2009 à une perte d’exploitation1 représentant 0,2 % des revenus en 2010. Cette érosion de la marge est attribuable à la baisse des prix de vente moyens, compte tenu de l’offre excédentaire, principalement au Canada, compensée partiellement par des réductions de coûts.
Les revenus des filiales nord-américaines, qui proviennent de ventes faites au Canada et à l’étranger, ont diminué de 110,1 millions de dollars, soit 6,7 %, comparativement à la même période en 2009. La diminution des revenus tient à une baisse des prix de vente moyens, mais aussi à une baisse du nombre de voyageurs de 1,1 %, laquelle découle essentiellement d’une baisse de l’offre au premier trimestre. Pour le semestre, Transat a réalisé une marge de 0,6 %, comparativement à 2,4 % en 2009. Cette érosion résulte principalement d’une baisse des prix de vente, compte tenu de l’offre excédentaire et de la concurrence, qui est demeurée vive, et du fait que Transat n’a pu profiter pleinement de la vigueur du dollar par rapport au dollar US à cause de ses opérations de couverture.
Comparativement à 2009, les revenus des filiales européennes, qui proviennent de ventes faites à des clients en Europe et au Canada, ont diminué de 43,3 millions de dollars, ou 12,3 %, et ce, malgré une hausse du nombre de voyageurs. Cette dernière, résultant d’une hausse des volumes chez Canadian Affair et d’une baisse en France, n’a compensé que partiellement l’effet de la vigueur du dollar par rapport à l’euro et à la livre sterling, et la baisse des prix de vente. Les activités européennes ont affiché une perte d’exploitation de 13,4 millions de dollars, comparativement à 9,5 millions de dollars par rapport à 2009. La baisse des marges résulte aussi des coûts encourus par Transat en Europe à la suite de l’activité volcanique en Islande.
Activité volcanique en Islande
Au cours du trimestre, les opérations de la Société ont été en partie perturbées par l’activité volcanique en Islande. La suspension de l’activité aérienne sur une portion du territoire européen s’est traduite par des annulations et des retards de vols. Ces événements ont amené Transat à modifier ses horaires et à affréter des vols spéciaux. Les coûts supplémentaires encourus au cours du deuxième trimestre à la suite de ces événements s’élèvent à près de 4,0 millions de dollars et sont présentés avec les coûts directs.
Situation financière
Les montants de trésorerie et équivalents de trésorerie non détenus en fiducie s’établissaient à 207,0 millions de dollars au 30 avril 2010, comparativement à 180,6 millions de dollars au 31 octobre 2009. La dette au bilan s’établissait à 55,3 millions de dollars au 30 avril 2010, soit 55,5 millions de dollars de moins qu’au 31 octobre 2009.
Perspectives pour le deuxième semestre 2010
Sur le marché Canada-Europe, la capacité de la Société est supérieure d’environ 15 % à celle de l’été dernier. Le taux de remplissage est légèrement supérieur à celui de 2009 à la même date, les réservations au départ du Canada et de l’Europe étant supérieures. En devises locales, les prix au départ du Canada et de l’Europe sont supérieurs. Toutefois, compte tenu de la baisse des devises européennes, le revenu moyen par réservation est similaire à celui de l’été dernier à la même date, une fois converti en dollars canadiens.
Au départ du Canada, la capacité, les réservations et le taux de remplissage vers les destinations soleil sont similaires à ceux de 2009. À ce jour, comme ce fut le cas pour l’hiver, les prix de vente demeurent sous fortes pressions, à cause de l’augmentation importante de l’offre.
En France, les ventes moyen-courriers affichent un retard par rapport à 2009 et les prix de vente sont sous très fortes pressions. Les ventes et les prix de vente sur le marché long-courrier sont supérieurs à ceux de l’été 2009.
Une proportion importante des stocks demeure encore à vendre, tant au Canada qu’en Europe, rendant difficile tout pronostic pour le deuxième semestre. La baisse des devises européennes par rapport au dollar canadien aura un impact négatif sur les bénéfices réalisés en Europe, une fois ces derniers convertis en dollars canadiens.
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