
Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat A.T. Inc.
Transat A.T. inc., l'une des plus grandes entreprises de tourisme intégrées au monde et le chef de file de l'industrie des voyages vacances au Canada, a enregistré des revenus de 1,2 milliard de dollars pour le trimestre terminé le 30 avril 2012, par rapport à 1,1 milliard en 2011, en hausse de 111,3 millions de dollars ou 10,1 %. La Société affiche une perte d'exploitation1 de 26,2 millions de dollars par rapport à une marge de 9,3 millions en 2011, et une perte nette de 13,2 millions de dollars (0,35 $ par action sur une base diluée), par rapport à un bénéfice net de 8,7 millions (0,23 $ par action sur une base diluée) en 2011. Excluant les éléments non liés à l'exploitation, Transat affiche une perte ajustée après impôts3 de 24,5 millions de dollars en 2012 (0,64 $ par action sur une base diluée), par rapport à 0,6 million (0,02 $ par action sur une base diluée) en 2011.
« Les prix de vente des forfaits à destination du Mexique et des Caraïbes ont fortement chuté durant la deuxième moitié du trimestre, alors que les coûts de carburant ont été supérieurs, entraînant un impact défavorable sur la marge. Nous gardons le cap sur le plan de retour à la profitabilité annoncé en 2011, dont l'implantation suit son cours » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction.
Faits saillants du deuxième trimestre
La Société a enregistré une augmentation de ses revenus de 111,3 millions de dollars au cours du trimestre, et une perte d'exploitation de 26,2 millions de dollars, par rapport à une marge de 9,3 millions en 2011.
Les revenus des filiales nord-américaines, qui proviennent de ventes faites au Canada et à l'étranger, ont augmenté de 118,5 millions de dollars (13,0 %), comparativement à la même période en 2011. Cette augmentation est en grande partie attribuable aux revenus supplémentaires découlant de l'acquisition de Vacances Tours Mont-Royal, de l'ordre de 69,5 millions de dollars, de même qu'à l'augmentation du nombre de voyageurs. Sur le marché des destinations soleil, les prix de vente ont été inférieurs à ceux de 2011, surtout à cause d'une forte chute durant la seconde moitié du trimestre, alors que les coûts de carburant et les coûts hôteliers augmentaient. Les coefficients d'occupation ont également chuté, surtout en fin de trimestre. En conséquence, ces activités se sont soldées par une perte d'exploitation de 19,6 millions de dollars, comparativement à une marge de 9,8 millions en 2011.
En comparaison de 2011, les revenus des filiales européennes, qui proviennent de ventes faites en Europe et au Canada, ont diminué de 7,2 millions de dollars. En France, où c'est la basse saison, les conditions de marché ont été très difficiles pour toute l'industrie, notamment sur l'Afrique du Nord. Les activités européennes se sont soldées par une perte d'exploitation de 6,6 millions de dollars pour le trimestre, comparativement à 0,5 million en 2011.
Faits saillants du premier semestre
Pour le premier semestre, la Société affiche des revenus supérieurs de 130,5 millions de dollars à ceux de 2011 et une perte d'exploitation de 58,1 millions de dollars, comparativement à 5,2 millions en 2011. La Société n'a pas été en mesure de hausser ses prix de vente, alors que les dépenses d'exploitation, notamment le carburant (sur tous les marchés) et les coûts hôteliers (au deuxième trimestre) ont augmenté, et qu'au premier trimestre le dollar canadien s'est affaibli par rapport au dollar américain.
Les revenus des filiales nord-américaines affichent une hausse de 143,8 millions de dollars (9,1 %), comparativement à la même période en 2011. L'augmentation découle en partie de l'acquisition de Vacances Tours Mont-Royal. ainsi que d'une hausse du nombre de voyageurs. La Société a enregistré une perte d'exploitation de 38,7 millions de dollars, comparativement à une marge de 3,9 millions en 2011. L'érosion de la marge découle de la hausse des coûts d'exploitation, notamment les coûts du carburant et ceux des chambres d'hôtels ainsi que de la vive concurrence.
En comparaison de 2011, les revenus des filiales européennes ont diminué de 13,3 millions de dollars. Les prix de vente ont été inférieurs à ceux de l'année précédente et le nombre de voyageurs affichait une baisse. Les activités européennes se sont soldées par une perte d'exploitation de 19,3 millions de dollars pour le semestre, comparativement à 9,1 millions en 2011. La détérioration de la perte d'exploitation découle principalement de la baisse du nombre de voyageurs et de conditions de marchés très difficiles en France.
Situation financière
Au 30 avril 2012, l'encaisse s'établissait à 264,1 millions de dollars, par rapport à 278,2 millions de dollars à pareille date en 2011. Le ratio de fonds de roulement était de 0,93, par rapport à 1,03, et les dépôts reçus des clients pour des voyages à venir s'établissaient à 464,7 millions de dollars, soit le même montant qu'à pareille date l'année dernière. Les ententes hors bilan représentaient 595,8 millions de dollars au 30 avril 2012, la baisse enregistrée à ce titre depuis le 31 octobre 2011 étant attribuable aux paiements effectués pendant le semestre.
Au 30 avril 2012, certaines conditions de l'entente d'une facilité de crédit de 100,0 millions de dollars n'étaient pas respectées. Les prêteurs ont renoncé à ce défaut, de sorte que la société est en conformité avec tous ses engagements auprès de ses prêteurs. Le 13 juin 2012, la Société a demandé une réduction du montant de cette facilité. Ainsi, la Société dispose maintenant auprès de Banque Nationale du Canada et La Banque de Nouvelle-Écosse d'un crédit à terme rotatif de 50,0 millions de dollars, venant à échéance en 2015. L'entente sera garantie par une hypothèque mobilière de premier rang grevant l'universalité des actifs, présents et futurs, des filiales canadiennes de la société et ce sous réserve de certaines exceptions et sera aussi garantie par le nantissement de certaines valeurs mobilières des principales filiales européennes. Selon les termes de l'entente, la société sera tenue de respecter certains critères et ratios financiers.
Par ailleurs, au début du troisième trimestre, la société a vendu une partie de son papier commercial adossé à des actifs (PCAA), soit une valeur nominale de 80 millions de dollars, pour un montant de 57,4 millions de dollars.
Normes internationales d'information financières (« IFRS »)
Les états financiers intermédiaires consolidés condensés de la Société pour le trimestre clos le 30 avril 2012 ont été préparés conformément aux Normes internationales d'information financières (« IFRS »). Les données comparatives de 2011 ont été redressées afin de tenir compte de ce changement. En résumé, l'adoption des normes IFRS a un impact mineur sur Transat. Elles ont entraîné une diminution de 25,4 millions de dollars de la valeur comptable totale des capitaux propres au 31 octobre 2011, par rapport aux PCGR canadiens alors en vigueur. Pour le trimestre clos le 30 avril 2011, la perte nette consolidée attribuable aux actionnaires est inférieure de 0,1 million de dollars (0,2 million de dollars pour le semestre) à celle de l'an passé selon les PCGR. Pour plus d'informations, voir le Rapport de gestion.
Perspectives pour le deuxième semestre
Malgré qu'on assiste présentement à une baisse des prix du carburant, la vigueur du dollar américain et la baisse de l'euro par rapport au dollar canadien font en sorte que l'impact net sur la marge est défavorable. Les réservations sont au même niveau que l'an dernier à pareille date, mais l'environnement concurrentiel demeure exigeant. Le climat économique et politique en Europe, à la fois un marché source et de destination, et l'impact important des réservations de dernière minute sur les prix de vente moyens rendent très difficile tout pronostic sur les résultats du deuxième semestre.
Le marché transatlantique, au départ du Canada et de l'Europe, représente une portion très importante de l'activité de Transat durant la saison d'été. Pour la période de mai à octobre 2012, la capacité de Transat sur ce marché est inférieure de 4 % à celle de l'été 2011. À ce jour, les coefficients d'occupation et les prix sont légèrement supérieurs à ceux enregistrés à pareille date en 2011.
Sur le marché des destinations soleil au départ du Canada, la capacité de Transat est inférieure de 13 % à celle déployée à la même date l'an passé. Les taux d'occupation sont similaires et les prix de vente sont inférieurs.
En France, par rapport à l'an passé à la même date, les réservations sont légèrement en avance et les prix sont semblables.
La Société poursuit l'implantation des initiatives prévues dans le plan de retour à la profitabilité, annoncé en décembre dernier.
Informations supplémentaires
« Les prix de vente des forfaits à destination du Mexique et des Caraïbes ont fortement chuté durant la deuxième moitié du trimestre, alors que les coûts de carburant ont été supérieurs, entraînant un impact défavorable sur la marge. Nous gardons le cap sur le plan de retour à la profitabilité annoncé en 2011, dont l'implantation suit son cours » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction.
Faits saillants du deuxième trimestre
La Société a enregistré une augmentation de ses revenus de 111,3 millions de dollars au cours du trimestre, et une perte d'exploitation de 26,2 millions de dollars, par rapport à une marge de 9,3 millions en 2011.
Les revenus des filiales nord-américaines, qui proviennent de ventes faites au Canada et à l'étranger, ont augmenté de 118,5 millions de dollars (13,0 %), comparativement à la même période en 2011. Cette augmentation est en grande partie attribuable aux revenus supplémentaires découlant de l'acquisition de Vacances Tours Mont-Royal, de l'ordre de 69,5 millions de dollars, de même qu'à l'augmentation du nombre de voyageurs. Sur le marché des destinations soleil, les prix de vente ont été inférieurs à ceux de 2011, surtout à cause d'une forte chute durant la seconde moitié du trimestre, alors que les coûts de carburant et les coûts hôteliers augmentaient. Les coefficients d'occupation ont également chuté, surtout en fin de trimestre. En conséquence, ces activités se sont soldées par une perte d'exploitation de 19,6 millions de dollars, comparativement à une marge de 9,8 millions en 2011.
En comparaison de 2011, les revenus des filiales européennes, qui proviennent de ventes faites en Europe et au Canada, ont diminué de 7,2 millions de dollars. En France, où c'est la basse saison, les conditions de marché ont été très difficiles pour toute l'industrie, notamment sur l'Afrique du Nord. Les activités européennes se sont soldées par une perte d'exploitation de 6,6 millions de dollars pour le trimestre, comparativement à 0,5 million en 2011.
Faits saillants du premier semestre
Pour le premier semestre, la Société affiche des revenus supérieurs de 130,5 millions de dollars à ceux de 2011 et une perte d'exploitation de 58,1 millions de dollars, comparativement à 5,2 millions en 2011. La Société n'a pas été en mesure de hausser ses prix de vente, alors que les dépenses d'exploitation, notamment le carburant (sur tous les marchés) et les coûts hôteliers (au deuxième trimestre) ont augmenté, et qu'au premier trimestre le dollar canadien s'est affaibli par rapport au dollar américain.
Les revenus des filiales nord-américaines affichent une hausse de 143,8 millions de dollars (9,1 %), comparativement à la même période en 2011. L'augmentation découle en partie de l'acquisition de Vacances Tours Mont-Royal. ainsi que d'une hausse du nombre de voyageurs. La Société a enregistré une perte d'exploitation de 38,7 millions de dollars, comparativement à une marge de 3,9 millions en 2011. L'érosion de la marge découle de la hausse des coûts d'exploitation, notamment les coûts du carburant et ceux des chambres d'hôtels ainsi que de la vive concurrence.
En comparaison de 2011, les revenus des filiales européennes ont diminué de 13,3 millions de dollars. Les prix de vente ont été inférieurs à ceux de l'année précédente et le nombre de voyageurs affichait une baisse. Les activités européennes se sont soldées par une perte d'exploitation de 19,3 millions de dollars pour le semestre, comparativement à 9,1 millions en 2011. La détérioration de la perte d'exploitation découle principalement de la baisse du nombre de voyageurs et de conditions de marchés très difficiles en France.
Situation financière
Au 30 avril 2012, l'encaisse s'établissait à 264,1 millions de dollars, par rapport à 278,2 millions de dollars à pareille date en 2011. Le ratio de fonds de roulement était de 0,93, par rapport à 1,03, et les dépôts reçus des clients pour des voyages à venir s'établissaient à 464,7 millions de dollars, soit le même montant qu'à pareille date l'année dernière. Les ententes hors bilan représentaient 595,8 millions de dollars au 30 avril 2012, la baisse enregistrée à ce titre depuis le 31 octobre 2011 étant attribuable aux paiements effectués pendant le semestre.
Au 30 avril 2012, certaines conditions de l'entente d'une facilité de crédit de 100,0 millions de dollars n'étaient pas respectées. Les prêteurs ont renoncé à ce défaut, de sorte que la société est en conformité avec tous ses engagements auprès de ses prêteurs. Le 13 juin 2012, la Société a demandé une réduction du montant de cette facilité. Ainsi, la Société dispose maintenant auprès de Banque Nationale du Canada et La Banque de Nouvelle-Écosse d'un crédit à terme rotatif de 50,0 millions de dollars, venant à échéance en 2015. L'entente sera garantie par une hypothèque mobilière de premier rang grevant l'universalité des actifs, présents et futurs, des filiales canadiennes de la société et ce sous réserve de certaines exceptions et sera aussi garantie par le nantissement de certaines valeurs mobilières des principales filiales européennes. Selon les termes de l'entente, la société sera tenue de respecter certains critères et ratios financiers.
Par ailleurs, au début du troisième trimestre, la société a vendu une partie de son papier commercial adossé à des actifs (PCAA), soit une valeur nominale de 80 millions de dollars, pour un montant de 57,4 millions de dollars.
Normes internationales d'information financières (« IFRS »)
Les états financiers intermédiaires consolidés condensés de la Société pour le trimestre clos le 30 avril 2012 ont été préparés conformément aux Normes internationales d'information financières (« IFRS »). Les données comparatives de 2011 ont été redressées afin de tenir compte de ce changement. En résumé, l'adoption des normes IFRS a un impact mineur sur Transat. Elles ont entraîné une diminution de 25,4 millions de dollars de la valeur comptable totale des capitaux propres au 31 octobre 2011, par rapport aux PCGR canadiens alors en vigueur. Pour le trimestre clos le 30 avril 2011, la perte nette consolidée attribuable aux actionnaires est inférieure de 0,1 million de dollars (0,2 million de dollars pour le semestre) à celle de l'an passé selon les PCGR. Pour plus d'informations, voir le Rapport de gestion.
Perspectives pour le deuxième semestre
Malgré qu'on assiste présentement à une baisse des prix du carburant, la vigueur du dollar américain et la baisse de l'euro par rapport au dollar canadien font en sorte que l'impact net sur la marge est défavorable. Les réservations sont au même niveau que l'an dernier à pareille date, mais l'environnement concurrentiel demeure exigeant. Le climat économique et politique en Europe, à la fois un marché source et de destination, et l'impact important des réservations de dernière minute sur les prix de vente moyens rendent très difficile tout pronostic sur les résultats du deuxième semestre.
Le marché transatlantique, au départ du Canada et de l'Europe, représente une portion très importante de l'activité de Transat durant la saison d'été. Pour la période de mai à octobre 2012, la capacité de Transat sur ce marché est inférieure de 4 % à celle de l'été 2011. À ce jour, les coefficients d'occupation et les prix sont légèrement supérieurs à ceux enregistrés à pareille date en 2011.
Sur le marché des destinations soleil au départ du Canada, la capacité de Transat est inférieure de 13 % à celle déployée à la même date l'an passé. Les taux d'occupation sont similaires et les prix de vente sont inférieurs.
En France, par rapport à l'an passé à la même date, les réservations sont légèrement en avance et les prix sont semblables.
La Société poursuit l'implantation des initiatives prévues dans le plan de retour à la profitabilité, annoncé en décembre dernier.
Informations supplémentaires