Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat
Revenus de 689,3 millions $, par rapport à 725,7 millions $ en 2016.
Perte d'exploitation de 50,7 millions $, par rapport à 40,5 millions $ en 2016.
Perte d'exploitation ajustée1 de 37,1 millions $, par rapport à 31,7 millions $ en 2016.
Perte nette attribuable aux actionnaires de 32,1 millions $, par rapport à 61,2 millions $ en 2016.
Perte nette ajustée3 de 36,0 millions $, par rapport à 30,4 millions $ en 2016.
Transat A.T. inc., l'une des plus grandes entreprises de tourisme intégrées au monde et le chef de file de l'industrie des voyages vacances au Canada, a enregistré des revenus de 689,3 millions $ pour le trimestre terminé le 31 janvier 2017, par rapport à 725,7 millions $ en 2016, en baisse de 36,4 millions $ ou 5,0 %. La Société affiche une perte d'exploitation ajustée1 de 37,1 millions $, par rapport à 31,7 millions $ en 2016, et une perte nette attribuable aux actionnaires de 32,1 millions $ (0,87 $ par action de base et diluée), par rapport à 61,2 millions $ (1,43 $ par action de base et diluée) en 2016. Excluant les éléments non liés à l'exploitation, Transat affiche une perte nette ajustée3 de 36,0 millions $ (0,98 $ par action) pour le premier trimestre de 2017, par rapport à 30,4 millions $ (0,82 $ par action) en 2016.
« Notre organisation est nettement plus performante qu'elle ne l'était, puisque nos initiatives de coûts et de marge ont produit une amélioration de 75 millions $ l'an dernier par rapport à 2014 et que nous nous attendons à atteindre 100 millions $ cette année. Mais les effets de nos initiatives sont pour l'heure masqués par la chute du dollar canadien. Sur les trois ans de notre plan, l'effet du carburant et surtout de la devise aura, si la tendance se maintient, augmenté nos coûts sur les seuls forfaits Sud de plus de 100 millions $, c'est-à-dire 140 $ par forfait. Le consommateur n'absorbe pas cela.
Toutefois, les résultats du deuxième trimestre de l'hiver dernier ayant été marqués par plusieurs événements adverses, il est vraisemblable que les résultats de ce trimestre soient légèrement meilleurs que ceux de l'an dernier » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat.
Faits saillants du premier trimestre
La Société a enregistré des revenus de 689,3 millions $, par rapport à 725,7 millions $ en 2016. La diminution de 36,4 millions $ (5,0 %) est principalement due à une diminution du nombre de voyageurs de 3,5 % sur le marché des destinations soleil, le principal marché pour cette période, qui découle de la décision de la Société de réduire son offre de produits de 5,2 % sur ce marché au premier trimestre. La diminution découle aussi d'une proportion supérieure de vols vendus sans portion terrestre par rapport aux forfaits comparativement à 2016. Sur le marché transatlantique, l'offre de produits a augmenté de 10,1 %, entraînant une hausse du nombre de voyageurs de 4,4 %. Les prix de vente moyens ont augmenté sur le marché des destinations soleil et diminué sur le marché transatlantique.
Les activités se sont soldées par une perte d'exploitation ajustée1 de 37,1 millions $, comparativement à 31,7 millions $ en 2016, soit une dégradation de 5,4 millions $. Celle-ci découle de l'effet combiné des variations du dollar comparativement au dollar américain et du prix du carburant, qui a entraîné une augmentation des charges d'exploitation de 18,3 millions $ pour le trimestre, atténuée par la hausse des prix de vente moyens sur les forfaits sud.
Ocean
Ocean Hotels, entreprise dont Transat détient 35 %, a contribué au résultat net à hauteur de 3,6 millions $ pour le trimestre, comparativement à 1,9 million $ en 2016. Cette augmentation découle d'une amélioration de la rentabilité et de la vigueur du dollar américain par rapport aux autres devises. Cette participation représentait pour la Société un actif de 99,1 millions $ au 31 janvier 2017, comparativement à 97,7 millions $ au 31 octobre 2016.
Comme annoncé en décembre, Transat continue d'examiner actuellement l'opportunité soit d'acquérir la totalité d'Ocean Hotels, soit de se départir des 35 % qu'elle possède afin de réinvestir dans un autre projet hôtelier. Une décision à cet égard sera prise dans les prochains mois.
Vente de Transat France et Tourgreece
Le 31 octobre 2016, Transat A.T. inc. a conclu la vente de ses activités de voyagiste en France (Transat France) et en Grèce (Tourgreece) pour la somme de 63,4 millions € (93,3 millions $) à la multinationale de tourisme TUI AG. L'acheteur disposait d'un délai d'examen des comptes de 90 jours ouvrables après la vente. Le 27 janvier 2017, TUI AG a confirmé le prix de vente de 63,4 millions € à la suite de la clôture définitive des comptes et de leur certification.
La cession de Transat France et de Tourgreece ne change rien au programme transatlantique de Transat et n'aura pas d'impact sur les activités d'Air Transat.
Situation financière
Au 31 janvier 2017, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s'établissaient à 454,8 millions $, par rapport à 427,5 millions $, en excluant la trésorerie des filiales Transat France et Tourgreece, classée comme détenue en vue de la vente, à pareille date en 2016. Le ratio de fonds de roulement était de 1,15, par rapport à 1,06 au 31 janvier 2016. Les dépôts reçus des clients pour des voyages à venir s'établissaient à 597,7 millions $, par rapport à 609,4 millions $, la diminution découlant du choix de l'entreprise de concentrer son offre en croisière sur les produits à forfait. Les ententes hors bilan, excluant les ententes avec les fournisseurs de services, représentaient 719,3 millions $ au 31 janvier 2017, par rapport à 710,3 millions $ au 31 octobre 2016, l'augmentation reflétant les ententes signées durant le trimestre pour la location de deux Airbus A330. L'augmentation a été partiellement atténuée par les remboursements effectués et par l'appréciation du dollar vis-à-vis du dollar américain au cours du trimestre.
Perspectives
Sur le marché des destinations soleil au départ du Canada, le principal marché de la Société durant l'hiver, la capacité de Transat au second trimestre est égale à celle offerte l'an passé. À ce jour, 82 % de cette capacité est vendue, les réservations sont en avance de 1,1 % et les coefficients d'occupation sont supérieurs de 0,9 %. L'impact de la faiblesse du dollar canadien, combiné à la hausse du coût du carburant, entraînera une hausse des charges opérationnelles de 3,3 % si le dollar et le coût du carburant demeurent au niveau actuel. Les marges unitaires sont actuellement supérieures de 0,6 % à celles enregistrées à pareille date l'année dernière.
Sur le marché transatlantique, où c'est la basse saison, la capacité de Transat est supérieure de 9 % à celle déployée l'hiver dernier. À ce jour, 72 % de cette capacité est vendue, les réservations sont en avance de 9 %, les coefficients d'occupation sont identiques à ceux de l'an passé et les prix de vente sont inférieurs de 0,5 %. L'impact de la hausse du coût du carburant, combinée à la variation des devises, entraînera une hausse des charges opérationnelles de 1,7 % si le coût du carburant et le dollar en regard du dollar américain, de l'euro et de la livre demeurent stables. Les marges unitaires sont actuellement inférieures de 4,4 % à celles enregistrées à pareille date l'année dernière.
L'hiver dernier ayant été marqué par plusieurs événements importants (crainte du Zika, menace de grève des pilotes et attentats terroristes en Europe), la situation s'était alors dégradée à compter du début de décembre. Si les tendances se maintiennent, la Société prévoit que les résultats du second trimestre pourraient être légèrement supérieurs à ceux de l'an dernier.
Quant à l'été 2017, il est encore tôt pour tirer des conclusions. À ce jour, 33 % des sièges sont vendus. En comparaison avec l'été 2016, la capacité de Transat sur le marché transatlantique est supérieure de 5,9 %. Les coefficients d'occupation sont supérieurs de 0,2 % et les prix sont en baisse de 4,8 %. L'impact de la hausse du coût du carburant, combinée à la variation des devises, n'entraînera pas de hausse des charges opérationnelles si le coût du carburant et le dollar en regard du dollar américain, de l'euro et de la livre demeurent stables. Au cours des dernières semaines, et sans que cela traduise nécessairement une tendance appelée à se poursuivre, les prix sur le marché transatlantiques se sont améliorés de manière continue.
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Perte d'exploitation de 50,7 millions $, par rapport à 40,5 millions $ en 2016.
Perte d'exploitation ajustée1 de 37,1 millions $, par rapport à 31,7 millions $ en 2016.
Perte nette attribuable aux actionnaires de 32,1 millions $, par rapport à 61,2 millions $ en 2016.
Perte nette ajustée3 de 36,0 millions $, par rapport à 30,4 millions $ en 2016.
Transat A.T. inc., l'une des plus grandes entreprises de tourisme intégrées au monde et le chef de file de l'industrie des voyages vacances au Canada, a enregistré des revenus de 689,3 millions $ pour le trimestre terminé le 31 janvier 2017, par rapport à 725,7 millions $ en 2016, en baisse de 36,4 millions $ ou 5,0 %. La Société affiche une perte d'exploitation ajustée1 de 37,1 millions $, par rapport à 31,7 millions $ en 2016, et une perte nette attribuable aux actionnaires de 32,1 millions $ (0,87 $ par action de base et diluée), par rapport à 61,2 millions $ (1,43 $ par action de base et diluée) en 2016. Excluant les éléments non liés à l'exploitation, Transat affiche une perte nette ajustée3 de 36,0 millions $ (0,98 $ par action) pour le premier trimestre de 2017, par rapport à 30,4 millions $ (0,82 $ par action) en 2016.
« Notre organisation est nettement plus performante qu'elle ne l'était, puisque nos initiatives de coûts et de marge ont produit une amélioration de 75 millions $ l'an dernier par rapport à 2014 et que nous nous attendons à atteindre 100 millions $ cette année. Mais les effets de nos initiatives sont pour l'heure masqués par la chute du dollar canadien. Sur les trois ans de notre plan, l'effet du carburant et surtout de la devise aura, si la tendance se maintient, augmenté nos coûts sur les seuls forfaits Sud de plus de 100 millions $, c'est-à-dire 140 $ par forfait. Le consommateur n'absorbe pas cela.
Toutefois, les résultats du deuxième trimestre de l'hiver dernier ayant été marqués par plusieurs événements adverses, il est vraisemblable que les résultats de ce trimestre soient légèrement meilleurs que ceux de l'an dernier » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat.
Faits saillants du premier trimestre
La Société a enregistré des revenus de 689,3 millions $, par rapport à 725,7 millions $ en 2016. La diminution de 36,4 millions $ (5,0 %) est principalement due à une diminution du nombre de voyageurs de 3,5 % sur le marché des destinations soleil, le principal marché pour cette période, qui découle de la décision de la Société de réduire son offre de produits de 5,2 % sur ce marché au premier trimestre. La diminution découle aussi d'une proportion supérieure de vols vendus sans portion terrestre par rapport aux forfaits comparativement à 2016. Sur le marché transatlantique, l'offre de produits a augmenté de 10,1 %, entraînant une hausse du nombre de voyageurs de 4,4 %. Les prix de vente moyens ont augmenté sur le marché des destinations soleil et diminué sur le marché transatlantique.
Les activités se sont soldées par une perte d'exploitation ajustée1 de 37,1 millions $, comparativement à 31,7 millions $ en 2016, soit une dégradation de 5,4 millions $. Celle-ci découle de l'effet combiné des variations du dollar comparativement au dollar américain et du prix du carburant, qui a entraîné une augmentation des charges d'exploitation de 18,3 millions $ pour le trimestre, atténuée par la hausse des prix de vente moyens sur les forfaits sud.
Ocean
Ocean Hotels, entreprise dont Transat détient 35 %, a contribué au résultat net à hauteur de 3,6 millions $ pour le trimestre, comparativement à 1,9 million $ en 2016. Cette augmentation découle d'une amélioration de la rentabilité et de la vigueur du dollar américain par rapport aux autres devises. Cette participation représentait pour la Société un actif de 99,1 millions $ au 31 janvier 2017, comparativement à 97,7 millions $ au 31 octobre 2016.
Comme annoncé en décembre, Transat continue d'examiner actuellement l'opportunité soit d'acquérir la totalité d'Ocean Hotels, soit de se départir des 35 % qu'elle possède afin de réinvestir dans un autre projet hôtelier. Une décision à cet égard sera prise dans les prochains mois.
Vente de Transat France et Tourgreece
Le 31 octobre 2016, Transat A.T. inc. a conclu la vente de ses activités de voyagiste en France (Transat France) et en Grèce (Tourgreece) pour la somme de 63,4 millions € (93,3 millions $) à la multinationale de tourisme TUI AG. L'acheteur disposait d'un délai d'examen des comptes de 90 jours ouvrables après la vente. Le 27 janvier 2017, TUI AG a confirmé le prix de vente de 63,4 millions € à la suite de la clôture définitive des comptes et de leur certification.
La cession de Transat France et de Tourgreece ne change rien au programme transatlantique de Transat et n'aura pas d'impact sur les activités d'Air Transat.
Situation financière
Au 31 janvier 2017, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s'établissaient à 454,8 millions $, par rapport à 427,5 millions $, en excluant la trésorerie des filiales Transat France et Tourgreece, classée comme détenue en vue de la vente, à pareille date en 2016. Le ratio de fonds de roulement était de 1,15, par rapport à 1,06 au 31 janvier 2016. Les dépôts reçus des clients pour des voyages à venir s'établissaient à 597,7 millions $, par rapport à 609,4 millions $, la diminution découlant du choix de l'entreprise de concentrer son offre en croisière sur les produits à forfait. Les ententes hors bilan, excluant les ententes avec les fournisseurs de services, représentaient 719,3 millions $ au 31 janvier 2017, par rapport à 710,3 millions $ au 31 octobre 2016, l'augmentation reflétant les ententes signées durant le trimestre pour la location de deux Airbus A330. L'augmentation a été partiellement atténuée par les remboursements effectués et par l'appréciation du dollar vis-à-vis du dollar américain au cours du trimestre.
Perspectives
Sur le marché des destinations soleil au départ du Canada, le principal marché de la Société durant l'hiver, la capacité de Transat au second trimestre est égale à celle offerte l'an passé. À ce jour, 82 % de cette capacité est vendue, les réservations sont en avance de 1,1 % et les coefficients d'occupation sont supérieurs de 0,9 %. L'impact de la faiblesse du dollar canadien, combiné à la hausse du coût du carburant, entraînera une hausse des charges opérationnelles de 3,3 % si le dollar et le coût du carburant demeurent au niveau actuel. Les marges unitaires sont actuellement supérieures de 0,6 % à celles enregistrées à pareille date l'année dernière.
Sur le marché transatlantique, où c'est la basse saison, la capacité de Transat est supérieure de 9 % à celle déployée l'hiver dernier. À ce jour, 72 % de cette capacité est vendue, les réservations sont en avance de 9 %, les coefficients d'occupation sont identiques à ceux de l'an passé et les prix de vente sont inférieurs de 0,5 %. L'impact de la hausse du coût du carburant, combinée à la variation des devises, entraînera une hausse des charges opérationnelles de 1,7 % si le coût du carburant et le dollar en regard du dollar américain, de l'euro et de la livre demeurent stables. Les marges unitaires sont actuellement inférieures de 4,4 % à celles enregistrées à pareille date l'année dernière.
L'hiver dernier ayant été marqué par plusieurs événements importants (crainte du Zika, menace de grève des pilotes et attentats terroristes en Europe), la situation s'était alors dégradée à compter du début de décembre. Si les tendances se maintiennent, la Société prévoit que les résultats du second trimestre pourraient être légèrement supérieurs à ceux de l'an dernier.
Quant à l'été 2017, il est encore tôt pour tirer des conclusions. À ce jour, 33 % des sièges sont vendus. En comparaison avec l'été 2016, la capacité de Transat sur le marché transatlantique est supérieure de 5,9 %. Les coefficients d'occupation sont supérieurs de 0,2 % et les prix sont en baisse de 4,8 %. L'impact de la hausse du coût du carburant, combinée à la variation des devises, n'entraînera pas de hausse des charges opérationnelles si le coût du carburant et le dollar en regard du dollar américain, de l'euro et de la livre demeurent stables. Au cours des dernières semaines, et sans que cela traduise nécessairement une tendance appelée à se poursuivre, les prix sur le marché transatlantiques se sont améliorés de manière continue.
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