Communiqué de Transat
Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat
Transat A.T. inc., l'une des plus grandes entreprises de tourisme intégrées au monde et le chef de file de l'industrie des voyages vacances au Canada, a enregistré des revenus de 846,9 millions $ pour le trimestre terminé le 31 janvier 2016, par rapport à 788,6 millions $ en 2015, en hausse de 58,3 millions $ ou 7,4 %. La Société affiche une perte d'exploitation ajustée (1) de 40,6 millions $ par rapport à 35,8 millions $ en 2015, et une perte nette attribuable aux actionnaires de 61,2 millions $ (1,64 $ par action de base et dilué), par rapport à 64,3 millions $ (1,66 $ par action de base et dilué) en 2015. Excluant les éléments non liés à l'exploitation, Transat affiche une perte nette ajustée3 de 37,3 millions $ (1,00 $ par action) pour le premier trimestre de 2016 par rapport à 32,4 millions $ (0,84 $ par action) en 2015.
« Notre organisation est nettement plus performante qu'elle ne l'était, mais les effets de nos initiatives sont masqués par la chute du dollar canadien. Au premier trimestre, l'augmentation nette des coûts liés aux forfaits Sud a été de 24 millions $ et le consommateur n'en a absorbé qu'une partie. Le dollar, le virus Zika, une menace de grève de nos pilotes, maintenant écartée, un ralentissement de l'économie, un hiver plutôt clément : tous ces facteurs rendent l'hiver actuel exigeant » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat.
Faits saillants du premier trimestre
La Société a enregistré des revenus de 846,9 millions $ par rapport à 788,6 millions $ en 2015. Cette hausse de 58,3 millions $ (7,4 %) découle principalement d'une augmentation globale du nombre de voyageurs de 8,7 % et d'une hausse des prix de vente moyens des forfaits sur le marché des destinations soleil, le principal marché de la société pour cette période. Au cours du trimestre, l'offre de produits sur le marché des destinations soleil de la Société était supérieure de 9,6 % à celle déployée en 2015. La Société a enregistré une perte d'exploitation ajustée1 de 40,6 millions $ par rapport à 35,8 millions $ en 2015.
Les revenus des filiales nord-américaines, qui proviennent de ventes faites au Canada et à l'étranger, ont augmenté de 42,4 millions $ (6,2 %), comparativement à 2015. L'augmentation des revenus découle principalement de la décision de la Société d'augmenter l'offre de produits de 9,6 % sur le marché des destinations soleil et de 18,8 % sur le marché transatlantique, contribuant ainsi à la hausse de 10,7 % du nombre de voyageurs sur l'ensemble des marchés. Les prix de vente moyens sur les forfaits Sud étaient supérieurs à ceux de 2015 alors que les prix sur le marché transatlantique étaient inférieurs, entraînés par la baisse des cours du carburant, une composante importante de ce type de produit. Au cours du trimestre, la Société a réalisé une perte d'exploitation de 37,6 millions $ (5,2 %), comparativement à 31,0 millions $ (4,6 %) en 2015. Pour le trimestre, la dépréciation du dollar vis-à-vis du dollar américain, net de la baisse des coûts du carburant a entraîné une augmentation des charges opérationnelles de 24 millions $ sur les forfaits Sud, qui a été compensée aux deux tiers par la hausse des prix de vente moyens.
Comparativement à 2015, les revenus des filiales européennes, qui proviennent de ventes faites à des clients en Europe et au Canada, ont augmenté de 15,9 millions $ (14,5 %). Cette augmentation résulte d'une augmentation des prix de vente moyens et de l'appréciation de l'euro vis-à-vis du dollar, en partie compensée par une baisse des revenus découlant du transfert de certaines ventes européennes vers le Canada, dans la foulée de l'implantation d'une nouvelle plateforme de réservation en 2015, ce qui a contribué à la diminution du nombre de voyageurs de 9,7 % pour le trimestre. En devise locale, les revenus des sociétés européennes étaient en hausse. Les activités européennes ont affiché une perte d'exploitation de 12,9 millions $ (10,3 %) au cours du trimestre, comparativement à une perte d'exploitation de 16,5 millions $ (15,0 %) en 2015. La diminution de notre perte d'exploitation découle de l'amélioration de nos résultats en France.
Situation financière
Au 31 janvier 2016, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s'établissaient à 431,4 millions $, par rapport à 393,6 millions $ à pareille date en 2015. L'augmentation est attribuable au résultat réalisé au cours des 12 derniers mois, en partie compensé par les actions rachetées dans le cadre du programme de rachat dans le cours normal des activités mis en place en avril 2015. Le ratio de fonds de roulement était de 1,01, par rapport à 1,05, et les dépôts reçus des clients pour des voyages à venir s'établissaient à 658,2 millions $, par rapport à 636,3 millions $ à pareille date l'année dernière. Les ententes hors bilan, excluant les ententes avec les fournisseurs de services, représentaient 709,6 millions $ au 31 janvier 2016, par rapport à 713,7 millions $ au 31 octobre 2015.
Le programme de rachat d'actions dans le cours normal des activités a débuté le 15 avril 2015. La Société a racheté, au cours du trimestre terminé le 31 janvier 2016, 692 400 actions, pour une contrepartie au comptant de 4,9 millions $. En date du 4 mars 2016, la Société avait complété son programme de rachat d'actions et racheté un total de 2 274 921 actions depuis le début du programme, soit la totalité du nombre autorisé, pour une contrepartie de 16,5 millions $.
Perspectives
Second trimestre - Sur le marché des destinations soleil au départ du Canada, le principal marché de la Société durant l'hiver, la capacité de Transat au second trimestre est supérieure de 1 % à celle offerte l'an passé. À ce jour, 77 % de cette capacité est vendue et les coefficients d'occupation sont supérieurs de 1,7 %. L'impact de la faiblesse du dollar canadien, net de la baisse du coût du carburant, entraînera une hausse des charges opérationnelles de 5,1 % si le dollar et le coût du carburant demeurent au niveau actuel. Les marges sont actuellement inférieures de 2,4 % à celles enregistrées à pareille date l'année dernière.
Sur le marché transatlantique, où c'est la basse saison, la capacité de Transat est supérieure de 18 % à celle déployée l'hiver dernier. À ce jour, 72 % de cette capacité est vendue, les coefficients d'occupation sont inférieurs de 1,2 %, et les prix de vente sont inférieurs de 4,7 %. L'impact de la baisse du coût du carburant entraînera une baisse des charges opérationnelles de 7,4 % si le coût de ce dernier demeure au niveau actuel.
En France, où l'hiver représente la basse saison, par rapport à l'an passé à la même date, les réservations sont supérieures de 10 % et les prix de vente sont supérieurs de 2 %.
Compte tenu de la baisse rapide et récente du dollar canadien, des craintes des consommateurs à l'égard du Zika et d'une menace de grève des pilotes chez Air Transat, maintenant écartée, la Société prévoit que les résultats du deuxième trimestre pourraient être inférieurs à ceux du trimestre correspondant de l'hiver dernier.
Été 2016 - Quant à l'été 2016, il est encore tôt pour tirer des conclusions. À ce jour, 30 % des sièges sont vendus. En comparaison avec l'été 2015, qui fut le deuxième meilleur été de l'histoire de la Société, la capacité de Transat sur le marché transatlantique est supérieure de 8 %. Les taux d'occupation sont inférieurs de 2,2 %. Les prix sont en baisse de 2,5 %, mais les charges opérationnelles seront en baisse de 4,6 % si le dollar et le coût du carburant demeurent au niveau actuel.
Manifestations d'intérêt pour les filiales voyagistes en France et en Grèce
Le 12 janvier 2016, la Société a annoncé avoir mis en place un processus visant à susciter des manifestations d'intérêt en provenance de tierces parties, pouvant éventuellement mener à la vente de certains actifs détenus par la Société à l'extérieur du Canada, soit ses opérations de voyagiste en France et en Grèce. Pour le moment, bien que le dossier progresse et que plusieurs parties aient montré un intérêt, aucune négociation n'a été amorcée et il n'y a aucune assurance qu'une transaction en résulterait.
Advenant que la transaction projetée se réalise, elle n'aura aucun impact sur le programme transatlantique, les opérations et le développement d'Air Transat en France ou en Europe, puisque les opérations voyagistes et les opérations aériennes sont distinctes. Transat maintient ses objectifs de croissance en tant que transporteur aérien entre l'Europe et le Canada.
Ce projet, qui découle du plan stratégique 2015-2017, met l'accent sur la croissance rentable dans les Amériques par le développement des activités de voyagiste, de distribution et d'hôtellerie.
Initiatives de réduction des coûts et d'amélioration des marges unitaires
Comme prévu dans son plan annoncé au premier trimestre de 2015, la Société poursuit ses efforts de réduction de coûts et d'amélioration des marges unitaires visant un total d'au moins 100 millions $ sur trois ans. Les initiatives principales ayant contribué à l'atteinte de l'objectif de 45 millions $ en 2015 ont été l'internalisation des petits porteurs et la mise en place de la flotte flexible d'Air Transat. Pour 2016, la Société prévoit des améliorations d'au moins 30 millions $, dont les initiatives principales sont la poursuite du programme de réduction des coûts chez Air Transat, l'optimisation des coûts d'hôtels et la hausse des revenus accessoires. La Société prévoit des améliorations d'au moins 25 millions $ en 2017.
Informations supplémentaires
« Notre organisation est nettement plus performante qu'elle ne l'était, mais les effets de nos initiatives sont masqués par la chute du dollar canadien. Au premier trimestre, l'augmentation nette des coûts liés aux forfaits Sud a été de 24 millions $ et le consommateur n'en a absorbé qu'une partie. Le dollar, le virus Zika, une menace de grève de nos pilotes, maintenant écartée, un ralentissement de l'économie, un hiver plutôt clément : tous ces facteurs rendent l'hiver actuel exigeant » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat.
Faits saillants du premier trimestre
La Société a enregistré des revenus de 846,9 millions $ par rapport à 788,6 millions $ en 2015. Cette hausse de 58,3 millions $ (7,4 %) découle principalement d'une augmentation globale du nombre de voyageurs de 8,7 % et d'une hausse des prix de vente moyens des forfaits sur le marché des destinations soleil, le principal marché de la société pour cette période. Au cours du trimestre, l'offre de produits sur le marché des destinations soleil de la Société était supérieure de 9,6 % à celle déployée en 2015. La Société a enregistré une perte d'exploitation ajustée1 de 40,6 millions $ par rapport à 35,8 millions $ en 2015.
Les revenus des filiales nord-américaines, qui proviennent de ventes faites au Canada et à l'étranger, ont augmenté de 42,4 millions $ (6,2 %), comparativement à 2015. L'augmentation des revenus découle principalement de la décision de la Société d'augmenter l'offre de produits de 9,6 % sur le marché des destinations soleil et de 18,8 % sur le marché transatlantique, contribuant ainsi à la hausse de 10,7 % du nombre de voyageurs sur l'ensemble des marchés. Les prix de vente moyens sur les forfaits Sud étaient supérieurs à ceux de 2015 alors que les prix sur le marché transatlantique étaient inférieurs, entraînés par la baisse des cours du carburant, une composante importante de ce type de produit. Au cours du trimestre, la Société a réalisé une perte d'exploitation de 37,6 millions $ (5,2 %), comparativement à 31,0 millions $ (4,6 %) en 2015. Pour le trimestre, la dépréciation du dollar vis-à-vis du dollar américain, net de la baisse des coûts du carburant a entraîné une augmentation des charges opérationnelles de 24 millions $ sur les forfaits Sud, qui a été compensée aux deux tiers par la hausse des prix de vente moyens.
Comparativement à 2015, les revenus des filiales européennes, qui proviennent de ventes faites à des clients en Europe et au Canada, ont augmenté de 15,9 millions $ (14,5 %). Cette augmentation résulte d'une augmentation des prix de vente moyens et de l'appréciation de l'euro vis-à-vis du dollar, en partie compensée par une baisse des revenus découlant du transfert de certaines ventes européennes vers le Canada, dans la foulée de l'implantation d'une nouvelle plateforme de réservation en 2015, ce qui a contribué à la diminution du nombre de voyageurs de 9,7 % pour le trimestre. En devise locale, les revenus des sociétés européennes étaient en hausse. Les activités européennes ont affiché une perte d'exploitation de 12,9 millions $ (10,3 %) au cours du trimestre, comparativement à une perte d'exploitation de 16,5 millions $ (15,0 %) en 2015. La diminution de notre perte d'exploitation découle de l'amélioration de nos résultats en France.
Situation financière
Au 31 janvier 2016, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s'établissaient à 431,4 millions $, par rapport à 393,6 millions $ à pareille date en 2015. L'augmentation est attribuable au résultat réalisé au cours des 12 derniers mois, en partie compensé par les actions rachetées dans le cadre du programme de rachat dans le cours normal des activités mis en place en avril 2015. Le ratio de fonds de roulement était de 1,01, par rapport à 1,05, et les dépôts reçus des clients pour des voyages à venir s'établissaient à 658,2 millions $, par rapport à 636,3 millions $ à pareille date l'année dernière. Les ententes hors bilan, excluant les ententes avec les fournisseurs de services, représentaient 709,6 millions $ au 31 janvier 2016, par rapport à 713,7 millions $ au 31 octobre 2015.
Le programme de rachat d'actions dans le cours normal des activités a débuté le 15 avril 2015. La Société a racheté, au cours du trimestre terminé le 31 janvier 2016, 692 400 actions, pour une contrepartie au comptant de 4,9 millions $. En date du 4 mars 2016, la Société avait complété son programme de rachat d'actions et racheté un total de 2 274 921 actions depuis le début du programme, soit la totalité du nombre autorisé, pour une contrepartie de 16,5 millions $.
Perspectives
Second trimestre - Sur le marché des destinations soleil au départ du Canada, le principal marché de la Société durant l'hiver, la capacité de Transat au second trimestre est supérieure de 1 % à celle offerte l'an passé. À ce jour, 77 % de cette capacité est vendue et les coefficients d'occupation sont supérieurs de 1,7 %. L'impact de la faiblesse du dollar canadien, net de la baisse du coût du carburant, entraînera une hausse des charges opérationnelles de 5,1 % si le dollar et le coût du carburant demeurent au niveau actuel. Les marges sont actuellement inférieures de 2,4 % à celles enregistrées à pareille date l'année dernière.
Sur le marché transatlantique, où c'est la basse saison, la capacité de Transat est supérieure de 18 % à celle déployée l'hiver dernier. À ce jour, 72 % de cette capacité est vendue, les coefficients d'occupation sont inférieurs de 1,2 %, et les prix de vente sont inférieurs de 4,7 %. L'impact de la baisse du coût du carburant entraînera une baisse des charges opérationnelles de 7,4 % si le coût de ce dernier demeure au niveau actuel.
En France, où l'hiver représente la basse saison, par rapport à l'an passé à la même date, les réservations sont supérieures de 10 % et les prix de vente sont supérieurs de 2 %.
Compte tenu de la baisse rapide et récente du dollar canadien, des craintes des consommateurs à l'égard du Zika et d'une menace de grève des pilotes chez Air Transat, maintenant écartée, la Société prévoit que les résultats du deuxième trimestre pourraient être inférieurs à ceux du trimestre correspondant de l'hiver dernier.
Été 2016 - Quant à l'été 2016, il est encore tôt pour tirer des conclusions. À ce jour, 30 % des sièges sont vendus. En comparaison avec l'été 2015, qui fut le deuxième meilleur été de l'histoire de la Société, la capacité de Transat sur le marché transatlantique est supérieure de 8 %. Les taux d'occupation sont inférieurs de 2,2 %. Les prix sont en baisse de 2,5 %, mais les charges opérationnelles seront en baisse de 4,6 % si le dollar et le coût du carburant demeurent au niveau actuel.
Manifestations d'intérêt pour les filiales voyagistes en France et en Grèce
Le 12 janvier 2016, la Société a annoncé avoir mis en place un processus visant à susciter des manifestations d'intérêt en provenance de tierces parties, pouvant éventuellement mener à la vente de certains actifs détenus par la Société à l'extérieur du Canada, soit ses opérations de voyagiste en France et en Grèce. Pour le moment, bien que le dossier progresse et que plusieurs parties aient montré un intérêt, aucune négociation n'a été amorcée et il n'y a aucune assurance qu'une transaction en résulterait.
Advenant que la transaction projetée se réalise, elle n'aura aucun impact sur le programme transatlantique, les opérations et le développement d'Air Transat en France ou en Europe, puisque les opérations voyagistes et les opérations aériennes sont distinctes. Transat maintient ses objectifs de croissance en tant que transporteur aérien entre l'Europe et le Canada.
Ce projet, qui découle du plan stratégique 2015-2017, met l'accent sur la croissance rentable dans les Amériques par le développement des activités de voyagiste, de distribution et d'hôtellerie.
Initiatives de réduction des coûts et d'amélioration des marges unitaires
Comme prévu dans son plan annoncé au premier trimestre de 2015, la Société poursuit ses efforts de réduction de coûts et d'amélioration des marges unitaires visant un total d'au moins 100 millions $ sur trois ans. Les initiatives principales ayant contribué à l'atteinte de l'objectif de 45 millions $ en 2015 ont été l'internalisation des petits porteurs et la mise en place de la flotte flexible d'Air Transat. Pour 2016, la Société prévoit des améliorations d'au moins 30 millions $, dont les initiatives principales sont la poursuite du programme de réduction des coûts chez Air Transat, l'optimisation des coûts d'hôtels et la hausse des revenus accessoires. La Société prévoit des améliorations d'au moins 25 millions $ en 2017.
Informations supplémentaires