L'Association internationale des machinistes et des travailleurs de l'aérospatiale (AIMTA) accuse Air Canada d'avoir négocié de mauvaise foi après l'annonce, par le transporteur, de la fermeture de neuf de ses stations principales.
Air Canada transférera à sa filiale régionale Jazz la totalité de ses services dans neuf villes canadiennes; cette décision se traduira par la mise à pied de 224 membres de l'AIMTA actuellement employés par Air Canada.
"Au cours des négociations avec Air Canada, pendant que la société était sous la protection de la LACC, nous avons accepté des modifications aux conditions de travail afin de permettre une augmentation du pourcentage de travailleurs à temps partiel dans ces stations; cela dans le but de les garder ouvertes", a déclaré Dave Ritchie, vice-président général pour le Canada de l'AIMTA. "Nous avons négocié ces ententes de bonne foi, mais Air Canada ne respecte pas sa part du marché. Nous avons l'intention de porter plainte
devant le Conseil canadien des relations industrielles."
Les fermetures toucheront les travailleurs affectés aux portes d'embarquement, aux bagages et à la manutention au sol dans les stations de Charlottetown, Moncton, Fredericton, Saint John, Québec, Thunder Bay, Saskatoon, Regina et White Horse.
"Air Canada n'offre pas de prestations de départ aux 54 travailleurs à temps partiel touchés par ces fermetures", a déclaré Peter Tilley, adjoint au syndic à L'AIMTA. "Lundi dernier, nous avons rencontré les représentants d'Air Canada afin de discuter du sort de nos membres, mais rien de positif n'a été proposé par l'employeur. Air Canada ne veut pas bonifier l'offre de prestations de départ, elle ne veut pas garder un surplus d'employés à temps partiel, et elle va recourir à la sous-traitance pour combler tous les postes de la filiale Jazz. Nos membres qui travaillent à temps plein ne peuvent être mutés ailleurs, car il n'y a pas de postes vacants. Cette dernière rencontre s'est avérée totalement inutile", a déclaré M. Tilley.
Air Canada transférera à sa filiale régionale Jazz la totalité de ses services dans neuf villes canadiennes; cette décision se traduira par la mise à pied de 224 membres de l'AIMTA actuellement employés par Air Canada.
"Au cours des négociations avec Air Canada, pendant que la société était sous la protection de la LACC, nous avons accepté des modifications aux conditions de travail afin de permettre une augmentation du pourcentage de travailleurs à temps partiel dans ces stations; cela dans le but de les garder ouvertes", a déclaré Dave Ritchie, vice-président général pour le Canada de l'AIMTA. "Nous avons négocié ces ententes de bonne foi, mais Air Canada ne respecte pas sa part du marché. Nous avons l'intention de porter plainte
devant le Conseil canadien des relations industrielles."
Les fermetures toucheront les travailleurs affectés aux portes d'embarquement, aux bagages et à la manutention au sol dans les stations de Charlottetown, Moncton, Fredericton, Saint John, Québec, Thunder Bay, Saskatoon, Regina et White Horse.
"Air Canada n'offre pas de prestations de départ aux 54 travailleurs à temps partiel touchés par ces fermetures", a déclaré Peter Tilley, adjoint au syndic à L'AIMTA. "Lundi dernier, nous avons rencontré les représentants d'Air Canada afin de discuter du sort de nos membres, mais rien de positif n'a été proposé par l'employeur. Air Canada ne veut pas bonifier l'offre de prestations de départ, elle ne veut pas garder un surplus d'employés à temps partiel, et elle va recourir à la sous-traitance pour combler tous les postes de la filiale Jazz. Nos membres qui travaillent à temps plein ne peuvent être mutés ailleurs, car il n'y a pas de postes vacants. Cette dernière rencontre s'est avérée totalement inutile", a déclaré M. Tilley.