Selon l'éditeur du magazine spécialisé Travel Weekly, Arnie Weissman, il semble qu'après 20 années difficiles, les agents de voyages, les conseillers et les spécialistes en voyages participent maintenant à fond, du moins aux États-Unis, à ce que l'on peut de toute évidence appeler un nouvel âge d'or pour le voyage. M. Weissman fait ce commentaire en conclusion du sondage annuel sur l'industrie réalisé par Travel Weekly. Les statistiques qui appuient cette affirmation ont été solides et significatives, écrit Mr Weissman : l'industrie a dépassé le produit domestique brut global sur plusieurs années consécutives sans montrer de signes d'un ralentissement. Le nombre de voyageurs ayant traversé une frontière a passé la barre du milliard il y a deux ans et si la tendance se maintient, il se situera à 1, 8 milliards de voyages internationaux d'ici 2030.
Et voilà que des statistiques révèlent que les agents de voyages ressentent cette ascension d'une manière qui rappelle le boom des agents de voyages qui avait culminé au début des années 90, l'époque où quiconque se proclamait agent de voyages, avait de bonnes chances de réaliser des profits. Les différences entre les deux époques sont évidemment importantes. En 1994, l'épouse d'un médecin pouvait s'improviser agent de voyages et se retrouver abondamment subventionnée par les commissions sur l'aérien obtenues en vendant des voyages à ses amis et sa famille et elle arrivait facilement à faire ses frais.
Le conseiller en voyage d'Aujourd'hui est apprécié pour son expertise plutôt que simplement pour sa capacité à effectuer une réservation et c'est heureux car cela s'avère être un modèle plus satisfaisant, plus gratifiant et plus solide.
Au nombre des statistiques intéressantes glanées lors du sondage annuel de Travel Weekly, on retrouve le nombre d'agents qui dans le sondage de cette année ont rapporté une baisse du chiffre d'affaires . Ce nombre a chuté à 9% alors qu'il était de 80 % en 2008 !
Mais pour autant, tout n'est pas rose pour tout le monde dans ce nouvel âge d'or. D'une part ìl semble évident que la tendance à long terme de voir davantage d'agents travailler à la maison se poursuit: 55 % des sondés disent travailler à la maison contre 52% en 2014. Parallèlement la croyance que la taille de l'entreprise est importante pour les affaires se confirme. C'est sans surprise que l'on constate que les agences à la maison enregistrent des ventes brutes inférieures à celles des agences qui emploient plusieurs conseillers dans des bureaux, des centres d'appels ou des magasins.
Et même si l'on retourne à l'époque où la récession impactait les ventes, on constate que les ventes des agents à la maison ont chuté. Elles s'élevaient à 414,000 US$ en 2011 et à 328,000 US$ seulement, cette année. En fait, cette année, 25 % des agent basés à la maison ont rapporté des ventes brutes de 25,000 US$ ou moins. Ils n'étaient que 18% à le faire l'année précédente.
On constate que les agences qui rapportent une baisse de chiffre d'affaires année après année, sont celles qui ont le plus petit chiffre d'affaires. La moitié des agences ayant rapporté une baisse affichaient un chiffre d'affaire inférieur à 1 million US$ par année. En revanche, pas une seule agence
réalisant un chiffre de plus de 15 millions US$ par année n'a rapporté une baisse des affaires.
Y a -t-il du positif dans tout cela qui pourrait donner de l'espoir aux plus petites agences et celles établies à la maison?
En fait oui, estime Arnie Weissman. La baisse observée dans ces catégories d'agences pourrait résulter en partie de l'arrivée d'agents à la maison, attirés par une industrie en croissance et qui en sont à leurs tout débuts. '' Je ne m'inquiète plus du manque d'attractivité de l'industrie pour les jeunes talents car dans toute l'histoire du commerce, il n'y a pas eu un seul exemple où une industrie plus performante que la moyenne n'aie pas été attirante pour des entrepreneurs ou des gens cherchant un emploi. En fin de compte, écrit-il, je m'en tiens à ma croyance que c'est le nouvel âge d'or du voyage, âge d'or durant lequel les détaillants vont continuer de faire des profits. Ce n'est pas très important que l'on s'identifie comme agent de voyage , conseiller en voyage ou spécialiste du voyage : le sondage 2015 de Travel Weekly sur l'industrie du voyage suggère que c'est une très bonne année pour vendre des voyages.
(Avec TravelWeekly)
Et voilà que des statistiques révèlent que les agents de voyages ressentent cette ascension d'une manière qui rappelle le boom des agents de voyages qui avait culminé au début des années 90, l'époque où quiconque se proclamait agent de voyages, avait de bonnes chances de réaliser des profits. Les différences entre les deux époques sont évidemment importantes. En 1994, l'épouse d'un médecin pouvait s'improviser agent de voyages et se retrouver abondamment subventionnée par les commissions sur l'aérien obtenues en vendant des voyages à ses amis et sa famille et elle arrivait facilement à faire ses frais.
Le conseiller en voyage d'Aujourd'hui est apprécié pour son expertise plutôt que simplement pour sa capacité à effectuer une réservation et c'est heureux car cela s'avère être un modèle plus satisfaisant, plus gratifiant et plus solide.
Au nombre des statistiques intéressantes glanées lors du sondage annuel de Travel Weekly, on retrouve le nombre d'agents qui dans le sondage de cette année ont rapporté une baisse du chiffre d'affaires . Ce nombre a chuté à 9% alors qu'il était de 80 % en 2008 !
Mais pour autant, tout n'est pas rose pour tout le monde dans ce nouvel âge d'or. D'une part ìl semble évident que la tendance à long terme de voir davantage d'agents travailler à la maison se poursuit: 55 % des sondés disent travailler à la maison contre 52% en 2014. Parallèlement la croyance que la taille de l'entreprise est importante pour les affaires se confirme. C'est sans surprise que l'on constate que les agences à la maison enregistrent des ventes brutes inférieures à celles des agences qui emploient plusieurs conseillers dans des bureaux, des centres d'appels ou des magasins.
Et même si l'on retourne à l'époque où la récession impactait les ventes, on constate que les ventes des agents à la maison ont chuté. Elles s'élevaient à 414,000 US$ en 2011 et à 328,000 US$ seulement, cette année. En fait, cette année, 25 % des agent basés à la maison ont rapporté des ventes brutes de 25,000 US$ ou moins. Ils n'étaient que 18% à le faire l'année précédente.
On constate que les agences qui rapportent une baisse de chiffre d'affaires année après année, sont celles qui ont le plus petit chiffre d'affaires. La moitié des agences ayant rapporté une baisse affichaient un chiffre d'affaire inférieur à 1 million US$ par année. En revanche, pas une seule agence
réalisant un chiffre de plus de 15 millions US$ par année n'a rapporté une baisse des affaires.
Y a -t-il du positif dans tout cela qui pourrait donner de l'espoir aux plus petites agences et celles établies à la maison?
En fait oui, estime Arnie Weissman. La baisse observée dans ces catégories d'agences pourrait résulter en partie de l'arrivée d'agents à la maison, attirés par une industrie en croissance et qui en sont à leurs tout débuts. '' Je ne m'inquiète plus du manque d'attractivité de l'industrie pour les jeunes talents car dans toute l'histoire du commerce, il n'y a pas eu un seul exemple où une industrie plus performante que la moyenne n'aie pas été attirante pour des entrepreneurs ou des gens cherchant un emploi. En fin de compte, écrit-il, je m'en tiens à ma croyance que c'est le nouvel âge d'or du voyage, âge d'or durant lequel les détaillants vont continuer de faire des profits. Ce n'est pas très important que l'on s'identifie comme agent de voyage , conseiller en voyage ou spécialiste du voyage : le sondage 2015 de Travel Weekly sur l'industrie du voyage suggère que c'est une très bonne année pour vendre des voyages.
(Avec TravelWeekly)