Après plus de 25 ans de négociations le gouvernement canadien et les Inuits du Nunavut se sont entendus pour créer le premier sanctuaire pour baleines boréales . L'accord de principe, qui définit le financement et les responsabilités de gestion pour 12 autres sanctuaires dans l'est de l'Arctique, devra maintenant être ratifié par le Parlement et par les groupes inuits. Le Conseil du trésor devra aussi approuver les engagements financiers.
L'entente marque l'aboutissement des négociations concernant la baie Isabella, pour laquelle les résidants de la communauté voisine de Clyde River tentent d'obtenir une protection depuis 1982.
La baie Isabella sera dorénavant protégée sous le nom de réserve nationale de faune de Niginganiq.
Les eaux de la baie Isabella, sur la côte nord-est de l'île de Baffin, abritent un nombre inégalé de baleines boréales. On y retrouverait au moins 300 de ces mammifères - qui ont la taille d'un autobus - mais les Inuits affirment qu'il y a en beaucoup plus, et les croisiéristes apercevraient des douzaines d'animaux par jour.
En vertu de l'entente, le gouvernement fédéral contribuera 8,3 millions $ sur sept ans. Environ la moitié de cette somme servira au développement du tourisme local, tandis que le reste défraiera aussi bien le coût de fouilles archéologiques que celui de la gestion du site.
Les Inuits pourront de leur côté continuer à faire un usage "traditionnel" des zones protégées, notamment en ce qui a trait à la chasse.
(avec PC)
L'entente marque l'aboutissement des négociations concernant la baie Isabella, pour laquelle les résidants de la communauté voisine de Clyde River tentent d'obtenir une protection depuis 1982.
La baie Isabella sera dorénavant protégée sous le nom de réserve nationale de faune de Niginganiq.
Les eaux de la baie Isabella, sur la côte nord-est de l'île de Baffin, abritent un nombre inégalé de baleines boréales. On y retrouverait au moins 300 de ces mammifères - qui ont la taille d'un autobus - mais les Inuits affirment qu'il y a en beaucoup plus, et les croisiéristes apercevraient des douzaines d'animaux par jour.
En vertu de l'entente, le gouvernement fédéral contribuera 8,3 millions $ sur sept ans. Environ la moitié de cette somme servira au développement du tourisme local, tandis que le reste défraiera aussi bien le coût de fouilles archéologiques que celui de la gestion du site.
Les Inuits pourront de leur côté continuer à faire un usage "traditionnel" des zones protégées, notamment en ce qui a trait à la chasse.
(avec PC)