Via Rail accumule tellement de retards avec son train Chaleur entre Montréal et Matapédia qu'il l'a stoppé deux fois, à mi-chemin entre Matapédia et Gaspé, au cours des trois derniers voyages, rapporte la Presse Canadienne. Les passagers ont donc poursuivi leur route en autocar, comme ce fut le cas jeudi matin.
Ce recours aux autocars l'été est devenu une tradition chez Via. Le 15 juin, à quelques jours du grand achalandage estival, la direction du transporteur révélait au quotidien Le Soleil qu'elle n'avait pas encore décidé si elle allait faire rouler ses trains Chaleur et Océan séparément de Montréal à Matapédia, un facteur générant des retards majeurs.
Depuis quelques semaines, pour des raisons surtout liées aux défaillances du matériel roulant Renaissance, utilisé sur le train Océan entre Montréal et Halifax, le convoi quitte parfois la métropole avec plus d'une heure de retard. Mercredi soir, c'était deux heure de retard.
Roulant ensemble entre Montréal et Matapédia, les deux rames du Chaleur et de l'Océan accumulent aussi du retard en raison des longues attentes à chaque gare, les quais étant trop courts pour effectuer un seul arrêt.
Via Rail pourrait éliminer ces retards aux gares en faisant rouler le Chaleur et l'Océan séparément, mais elle invoque toutes sortes de raisons pour refuser, notamment le coût plus élevé associé aux mécaniciens de locomotives supplémentaires et une pénurie de ces mécaniciens, s'indigne Cynthia Patterson, de Dignité rurale, qui surveille les pratiques de Via en Gaspésie depuis plus de 20 ans.
Elle note cependant que les gestionnaires de Via Rail savent que ces problèmes existent depuis des années et ils ne les corrigent pas. Quand il est aussi fusionné au train Océan au retour le soir, le Chaleur est soumis à des contraintes de ponctualité qui limitent sa marge de manoeuvre.
En 2006, Via a attendu jusqu'au 3 août, avant d'exploiter ses trains Océan et Chaleur séparément, après un incident. En effet, les passagers avaient alors dû prendre l'autobus, tandis que les chiens ont pu voyager en taxi.
La porte-parole de Via, Seychelle Harding, précise que la société maintient sa décision de ne pas séparer systématiquement le Chaleur et l'Océan à Montréal. Dans une lettre envoyée au député bloquiste Raynald Blais, le président de Via, Paul Côté, a dit qu'il en coûterait au moins 2 millions $ par an pour faire rouler séparément le Chaleur et l'Océan.
(source PC)
Ce recours aux autocars l'été est devenu une tradition chez Via. Le 15 juin, à quelques jours du grand achalandage estival, la direction du transporteur révélait au quotidien Le Soleil qu'elle n'avait pas encore décidé si elle allait faire rouler ses trains Chaleur et Océan séparément de Montréal à Matapédia, un facteur générant des retards majeurs.
Depuis quelques semaines, pour des raisons surtout liées aux défaillances du matériel roulant Renaissance, utilisé sur le train Océan entre Montréal et Halifax, le convoi quitte parfois la métropole avec plus d'une heure de retard. Mercredi soir, c'était deux heure de retard.
Roulant ensemble entre Montréal et Matapédia, les deux rames du Chaleur et de l'Océan accumulent aussi du retard en raison des longues attentes à chaque gare, les quais étant trop courts pour effectuer un seul arrêt.
Via Rail pourrait éliminer ces retards aux gares en faisant rouler le Chaleur et l'Océan séparément, mais elle invoque toutes sortes de raisons pour refuser, notamment le coût plus élevé associé aux mécaniciens de locomotives supplémentaires et une pénurie de ces mécaniciens, s'indigne Cynthia Patterson, de Dignité rurale, qui surveille les pratiques de Via en Gaspésie depuis plus de 20 ans.
Elle note cependant que les gestionnaires de Via Rail savent que ces problèmes existent depuis des années et ils ne les corrigent pas. Quand il est aussi fusionné au train Océan au retour le soir, le Chaleur est soumis à des contraintes de ponctualité qui limitent sa marge de manoeuvre.
En 2006, Via a attendu jusqu'au 3 août, avant d'exploiter ses trains Océan et Chaleur séparément, après un incident. En effet, les passagers avaient alors dû prendre l'autobus, tandis que les chiens ont pu voyager en taxi.
La porte-parole de Via, Seychelle Harding, précise que la société maintient sa décision de ne pas séparer systématiquement le Chaleur et l'Océan à Montréal. Dans une lettre envoyée au député bloquiste Raynald Blais, le président de Via, Paul Côté, a dit qu'il en coûterait au moins 2 millions $ par an pour faire rouler séparément le Chaleur et l'Océan.
(source PC)