Alors que la situation de la grippe aviaire en Amérique du Nord continue de susciter l’inquiétude des épidémiologistes, l’agence sanitaire mondiale de l’ONU (OMS) juge « faible » le risque global pour la santé publique posé par ce virus.
« À l’heure actuelle, sur la base des informations dont nous disposons, nous estimons que le risque d’infection pour le public - vous et moi - est actuellement faible », a déclaré lors d’un point de presse régulier de l’ONU à Genève, Dr Maria Van Kerkhove, Directrice par intérim chargée de la gestion des épidémies et des menaces pandémiques, à l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Toutefois, pour les travailleurs agricoles et les autres personnes exposées aux animaux infectés, nous estimons que le risque pour la santé publique est « faible à modéré », en fonction de certains facteurs tels que les mesures d’atténuation des risques mises en place, l’accès et l’utilisation d’équipements de protection individuelle comme les combinaisons, les masques respiratoires, les lunettes de protection, les gants et les bottes.
Aucune transmission interhumaine n’a été signalée
D’après les informations disponibles par l’OMS, les virus H5N1 restent des virus aviaires, ne se sont pas adaptés pour se propager entre les personnes et, jusqu’à présent, parmi ces cas, aucune transmission interhumaine n’a été signalée ou identifiée par les enquêtes épidémiologiques, virologiques et sérologiques de suivi.
« Nous devons toutefois nous rappeler que cette situation peut changer rapidement en raison de l’évolution du virus, et nous devons nous préparer à un tel scénario », a ajouté la Dre Van Kerkhove, plaidant pour « des enquêtes approfondies autour de chaque détection humaine afin d’évaluer la possibilité d’une propagation interhumaine ».
Selon des informations parues dans la presse, trois personnes ont été infectées par le virus H5N1 en Amérique du nord sans que l’on connaisse les sources de leur contamination. Si le risque mondial est « faible », ces trois cas atypiques font de plus en plus craindre aux spécialistes un scénario semblable aux débuts de l’épidémie de grippe H1N1 en 2009. A l’époque, deux cas sporadiques d’infection par cette grippe porcine chez des enfants en Californie qui n’avaient eu aucun contact avec des porcs ou entre eux ont été les premiers signes d’une pandémie qui causa 280.000 morts dans le monde.
Les États-Unis recensent 61 des 76 cas de virus H5N1 signalés en 2024
En attendant, l’OMS a recensé en 2024, 76 personnes infectées par le virus H5N1 de la grippe aviaire, la plupart d’entre elles étant des travailleurs agricoles. Soixante et un des 76 cas signalés cette année l’ont été aux États-Unis, qui ont également signalé des foyers de H5N1 chez des animaux sauvages et des volailles et, plus récemment, chez des vaches laitières.
Si la situation de la grippe aviaire aux États-Unis retient toute l’attention, des cas ont également été signalés cette année en Australie, au Canada, en Chine, au Cambodge et au Viêt Nam.
Outre la propagation du virus à partir d’animaux et de surfaces infectés, la sécurité alimentaire est également un sujet de préoccupation. Les vaches infectées par le virus H5N1 ont été signalées comme ayant une charge virale élevée dans leur lait.
Pour l’OMS, il est important de réitérer notre conseil de longue date de consommer du lait pasteurisé. Si le lait pasteurisé n’est pas disponible, le fait de chauffer le lait jusqu’à ébullition le rend également propre à la consommation. « De même, nous recommandons de bien cuire la viande et les œufs lorsque l’on se trouve dans des zones touchées par des épidémies de grippe aviaire », a insisté la Dre Van Kerkhove.
La grippe aviaire détectée chez plus de 70 espèces de mammifères domestiques et sauvages
De son côté, l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) cette maladie a causé depuis octobre 2021, la mort de plus de 300 millions d’oiseaux dans le monde, affectant les moyens de subsistance de millions de personnes. Alors qu’il était historiquement confiné aux espèces aviaires, le virus franchit de plus en plus les barrières entre espèces, affectant un large éventail de mammifères domestiques et sauvages et provoquant des effets dévastateurs sur l’écosystème.
Cette évolution pose des défis importants pour la santé animale, humaine et environnementale.
Au cours des trois dernières années (2021 - 2024), la grippe aviaire a été signalée dans 108 pays/territoires sur les cinq continents. En décembre 2024, l’infection avait été détectée chez plus de 70 espèces de mammifères domestiques et sauvages.
« La surveillance est essentielle pour protéger la santé animale et la santé publique, ainsi que pour maintenir la confiance nécessaire à la sécurité des échanges internationaux d’animaux », a fait valoir le Dr Gregorio Torres, Chef du département scientifique de l’OMSA.
« À l’heure actuelle, sur la base des informations dont nous disposons, nous estimons que le risque d’infection pour le public - vous et moi - est actuellement faible », a déclaré lors d’un point de presse régulier de l’ONU à Genève, Dr Maria Van Kerkhove, Directrice par intérim chargée de la gestion des épidémies et des menaces pandémiques, à l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Toutefois, pour les travailleurs agricoles et les autres personnes exposées aux animaux infectés, nous estimons que le risque pour la santé publique est « faible à modéré », en fonction de certains facteurs tels que les mesures d’atténuation des risques mises en place, l’accès et l’utilisation d’équipements de protection individuelle comme les combinaisons, les masques respiratoires, les lunettes de protection, les gants et les bottes.
Aucune transmission interhumaine n’a été signalée
D’après les informations disponibles par l’OMS, les virus H5N1 restent des virus aviaires, ne se sont pas adaptés pour se propager entre les personnes et, jusqu’à présent, parmi ces cas, aucune transmission interhumaine n’a été signalée ou identifiée par les enquêtes épidémiologiques, virologiques et sérologiques de suivi.
« Nous devons toutefois nous rappeler que cette situation peut changer rapidement en raison de l’évolution du virus, et nous devons nous préparer à un tel scénario », a ajouté la Dre Van Kerkhove, plaidant pour « des enquêtes approfondies autour de chaque détection humaine afin d’évaluer la possibilité d’une propagation interhumaine ».
Selon des informations parues dans la presse, trois personnes ont été infectées par le virus H5N1 en Amérique du nord sans que l’on connaisse les sources de leur contamination. Si le risque mondial est « faible », ces trois cas atypiques font de plus en plus craindre aux spécialistes un scénario semblable aux débuts de l’épidémie de grippe H1N1 en 2009. A l’époque, deux cas sporadiques d’infection par cette grippe porcine chez des enfants en Californie qui n’avaient eu aucun contact avec des porcs ou entre eux ont été les premiers signes d’une pandémie qui causa 280.000 morts dans le monde.
Les États-Unis recensent 61 des 76 cas de virus H5N1 signalés en 2024
En attendant, l’OMS a recensé en 2024, 76 personnes infectées par le virus H5N1 de la grippe aviaire, la plupart d’entre elles étant des travailleurs agricoles. Soixante et un des 76 cas signalés cette année l’ont été aux États-Unis, qui ont également signalé des foyers de H5N1 chez des animaux sauvages et des volailles et, plus récemment, chez des vaches laitières.
Si la situation de la grippe aviaire aux États-Unis retient toute l’attention, des cas ont également été signalés cette année en Australie, au Canada, en Chine, au Cambodge et au Viêt Nam.
Outre la propagation du virus à partir d’animaux et de surfaces infectés, la sécurité alimentaire est également un sujet de préoccupation. Les vaches infectées par le virus H5N1 ont été signalées comme ayant une charge virale élevée dans leur lait.
Pour l’OMS, il est important de réitérer notre conseil de longue date de consommer du lait pasteurisé. Si le lait pasteurisé n’est pas disponible, le fait de chauffer le lait jusqu’à ébullition le rend également propre à la consommation. « De même, nous recommandons de bien cuire la viande et les œufs lorsque l’on se trouve dans des zones touchées par des épidémies de grippe aviaire », a insisté la Dre Van Kerkhove.
La grippe aviaire détectée chez plus de 70 espèces de mammifères domestiques et sauvages
De son côté, l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) cette maladie a causé depuis octobre 2021, la mort de plus de 300 millions d’oiseaux dans le monde, affectant les moyens de subsistance de millions de personnes. Alors qu’il était historiquement confiné aux espèces aviaires, le virus franchit de plus en plus les barrières entre espèces, affectant un large éventail de mammifères domestiques et sauvages et provoquant des effets dévastateurs sur l’écosystème.
Cette évolution pose des défis importants pour la santé animale, humaine et environnementale.
Au cours des trois dernières années (2021 - 2024), la grippe aviaire a été signalée dans 108 pays/territoires sur les cinq continents. En décembre 2024, l’infection avait été détectée chez plus de 70 espèces de mammifères domestiques et sauvages.
« La surveillance est essentielle pour protéger la santé animale et la santé publique, ainsi que pour maintenir la confiance nécessaire à la sécurité des échanges internationaux d’animaux », a fait valoir le Dr Gregorio Torres, Chef du département scientifique de l’OMSA.