Clive Beddoe, PDG de Westjet.
Le PDG de Westjet fait peu de secrets de son désir de lancer un jour des services internationaux transatlantiques et transpacifiques. Clive Beddoe révélait d'ailleurs hier à Calgary que Westjet travaille déjà étroitement avec le ministère des transports en vue d'obtenir l'autorisation d'opérer des vols longs- courriers, au dessus de l'eau, avec des appareils à 2 moteurs. Si cela se passe bien, le transporteur évaluera sérieusement à l'automne, la pertinence de lancer des services sur Londres et Hawaii, rapporte le Globe and Mail.
"Si vous prenez Vancouver et Halifax, et que vous tracez autour de ces 2 villes un cercle dont le rayon équivaut à 6 heures de vol, vous rejoignez facilement Hawaii d'un côté et Londres de l'autre" explique Clive Beddoe, en insistant toutefois fortement sur le côté purement théorique du projet.
Une partie des 54 appareils Boeing qui composent la flotte de Westjet sont capables d'assurer des liaisons plus longues que celles qu'elles opèrent en ce moment mais ne pourraient pas relier, par exemple, Calgary à Hawaii ou Toronto à Londres, observe le Globe and Mail.
Commentant la commande qu'Air Canada a placé chez Boeing cette semaine, Clive Beddoe disait à la blague" Air Canada a suivi notre exemple en achetant chez Boeing. Ils ont enfin vu la lumière".
Sur la nouvelle politique de ciel ouvert envisagée par les gouvernements des États-Unis et du Canada, le PDG disait en substance y être opposé, étant convaincu qu'il est impossible de concurrencer à armes égales les transporteurs américains.
Décochant une flèche à Air Canada, qui est un ardent défenseur de la politique du ciel ouvert, M. Beddoe déclarait "Air Canada veut faire venir ici des concurrents américains pour nous affaiblir. C'est vraiment ça qu'ils veulent. La préoccupation d'Air Canada c'est d'arrêter Westjet- de voir comment ils peuvent nuire à Westjet. "
Enfin, concernant Toronto, M. Beddoe a fait part aux journalistes de son intention de déménager éventuellement les comptoirs et portes d'embarquement du transporteur au terminal 3 de Pearson, plutôt que d'y éparpiller les opérations entre les terminaux 1 et 2.
(source Globe and Mail)
"Si vous prenez Vancouver et Halifax, et que vous tracez autour de ces 2 villes un cercle dont le rayon équivaut à 6 heures de vol, vous rejoignez facilement Hawaii d'un côté et Londres de l'autre" explique Clive Beddoe, en insistant toutefois fortement sur le côté purement théorique du projet.
Une partie des 54 appareils Boeing qui composent la flotte de Westjet sont capables d'assurer des liaisons plus longues que celles qu'elles opèrent en ce moment mais ne pourraient pas relier, par exemple, Calgary à Hawaii ou Toronto à Londres, observe le Globe and Mail.
Commentant la commande qu'Air Canada a placé chez Boeing cette semaine, Clive Beddoe disait à la blague" Air Canada a suivi notre exemple en achetant chez Boeing. Ils ont enfin vu la lumière".
Sur la nouvelle politique de ciel ouvert envisagée par les gouvernements des États-Unis et du Canada, le PDG disait en substance y être opposé, étant convaincu qu'il est impossible de concurrencer à armes égales les transporteurs américains.
Décochant une flèche à Air Canada, qui est un ardent défenseur de la politique du ciel ouvert, M. Beddoe déclarait "Air Canada veut faire venir ici des concurrents américains pour nous affaiblir. C'est vraiment ça qu'ils veulent. La préoccupation d'Air Canada c'est d'arrêter Westjet- de voir comment ils peuvent nuire à Westjet. "
Enfin, concernant Toronto, M. Beddoe a fait part aux journalistes de son intention de déménager éventuellement les comptoirs et portes d'embarquement du transporteur au terminal 3 de Pearson, plutôt que d'y éparpiller les opérations entre les terminaux 1 et 2.
(source Globe and Mail)