David Mc Caig
Le président de l'ACTA, David McCaig affirme que le lobbying persistant de son association en vue d'obtenir une rétribution équitable pour les agents de voyages canadiens, a conduit les principaux SRI à permettre une transparence accrue de la tarification des forfaits ITC dans leurs systèmes, rapporte openjaw.com. A la demande d' ACTA, les SRI Travelport, Sabre, Amadeus et Softvoyage ont ajouté ces derniers mois des fonctionnalités permettant de trier les forfaits ITC en fonction du prix de base le plus bas et aussi en fonction du prix total, incluant les frais, les charges et les taxes.
'' Je crois que c'est un pas de géant pour les agents de voyages et pour l'industrie toute entière parceque ça ramène de l'honnêteté dans la tarification des produits de voyages loisir,'' a déclaré David Mc Caig lors d'un forum de l'ACTA tenu à Toronto.
“Ca va devenir de plus en plus clair pour les agents et pour leurs clients que le 'small print' des conditions contient beaucoup plus que des taxes. Les fournisseurs se retrouvent sur un pied d'égalité qui, finalement, permet aux joueurs qui sont ' fair ' de montrer que leurs tarifs sont concurrentiels avec ceux des joueurs qui ne le sont pas.''
L' ACTA refuse de nommer les joueurs qu'elle classe dans cette dernière catégorie. '' Nous ne pouvons simplement pas parler des mauvais joueurs sous peine d'être poursuivis,'' a déclaré McCaig à Open Jaw.
Et il presse les agents d'exploiter ces nouvelles fonctionnalités. '' Nos accomplissements et ceux des SRI ne vaudront pas une cenne à moins que chaque agent n'utilise cette nouvelle fonctionnalité... pour offrir rapidement aux clients les forfaits au meilleur prix.''
Mais si la tarification ITC est désormais plus transparente pour les agents de voyages, le fait est que les frais non-commissionnables représentent un gros morceau de la tarification ITC chez la plupart des fournisseurs. Et ce ne sera pas facile de convaincre les grossistes de changer ça, comme s'en est déjà rendue compte l'Acta. Mais M. Mc Caig maintient que l'élimination des frais non-commissionnables demeure le but ultime.
“La prochaine étape pour l'ACTA et pour ses agences membres c'est de se débarrasser complètement des frais non-commissionnables. Il n'y a aucune raison pour que les agents de voyages ne soient pas compensés pour tout le travail qu'ils font au nom des fournisseurs'', dit-il.
Il se montre particulièrement irrité dans le cas du carburant. '' Pourquoi le carburant n'est-il pas inclus dans le tarif de base comme coût d'exploitation, au même titre que le coût de la main d'oeuvre ou le coût des repas en vol ? C'est de la bullshit et j'en ai marre de ça,'' lâche-t-il.
McCaig est particulièrement exaspéré quand des grossistes font des annonces du genre '' pas de surcharge carburant'' comme incitatif pour les clients. '' Vous voyez l'hypocrisie ?'', dit Mc Caig. ''Le grossiste utilise l'absence de surcharge carburant pour inciter le consommateur à acheter ce produit . Mais quand il y a une surcharge carburant, le grossiste dit aux agents de voyages que cette surcharge n'a rien à voir avec le prix du produit ni avec la vente aux consommateurs et qu'elle n'est donc pas commissionnable. ''
(Source: Openjaw.com
'' Je crois que c'est un pas de géant pour les agents de voyages et pour l'industrie toute entière parceque ça ramène de l'honnêteté dans la tarification des produits de voyages loisir,'' a déclaré David Mc Caig lors d'un forum de l'ACTA tenu à Toronto.
“Ca va devenir de plus en plus clair pour les agents et pour leurs clients que le 'small print' des conditions contient beaucoup plus que des taxes. Les fournisseurs se retrouvent sur un pied d'égalité qui, finalement, permet aux joueurs qui sont ' fair ' de montrer que leurs tarifs sont concurrentiels avec ceux des joueurs qui ne le sont pas.''
L' ACTA refuse de nommer les joueurs qu'elle classe dans cette dernière catégorie. '' Nous ne pouvons simplement pas parler des mauvais joueurs sous peine d'être poursuivis,'' a déclaré McCaig à Open Jaw.
Et il presse les agents d'exploiter ces nouvelles fonctionnalités. '' Nos accomplissements et ceux des SRI ne vaudront pas une cenne à moins que chaque agent n'utilise cette nouvelle fonctionnalité... pour offrir rapidement aux clients les forfaits au meilleur prix.''
Mais si la tarification ITC est désormais plus transparente pour les agents de voyages, le fait est que les frais non-commissionnables représentent un gros morceau de la tarification ITC chez la plupart des fournisseurs. Et ce ne sera pas facile de convaincre les grossistes de changer ça, comme s'en est déjà rendue compte l'Acta. Mais M. Mc Caig maintient que l'élimination des frais non-commissionnables demeure le but ultime.
“La prochaine étape pour l'ACTA et pour ses agences membres c'est de se débarrasser complètement des frais non-commissionnables. Il n'y a aucune raison pour que les agents de voyages ne soient pas compensés pour tout le travail qu'ils font au nom des fournisseurs'', dit-il.
Il se montre particulièrement irrité dans le cas du carburant. '' Pourquoi le carburant n'est-il pas inclus dans le tarif de base comme coût d'exploitation, au même titre que le coût de la main d'oeuvre ou le coût des repas en vol ? C'est de la bullshit et j'en ai marre de ça,'' lâche-t-il.
McCaig est particulièrement exaspéré quand des grossistes font des annonces du genre '' pas de surcharge carburant'' comme incitatif pour les clients. '' Vous voyez l'hypocrisie ?'', dit Mc Caig. ''Le grossiste utilise l'absence de surcharge carburant pour inciter le consommateur à acheter ce produit . Mais quand il y a une surcharge carburant, le grossiste dit aux agents de voyages que cette surcharge n'a rien à voir avec le prix du produit ni avec la vente aux consommateurs et qu'elle n'est donc pas commissionnable. ''
(Source: Openjaw.com