Communication de David Mc Caig président et chef des opérations de l'ACTA
Hier, mercredi le 3 juin, l’ACTA a été informée par le biais de ses homologues de la WTAAA que le groupe de compagnies aériennes Lufthansa a l’intention de facturer des frais de réservation de 16 €, à partir de septembre 2015, pour toutes les réservations et émissions de billets à travers l’Europe effectuées via le GDS. Il est entendu que les frais s’appliqueront à toutes les compagnies aériennes appartenant au groupe Lufthansa, y
compris LH, LX, OS et SN.
Ces frais s’appliqueront à tous les GDS et marchés européens, et seront applicables par billet/dossier passager. LH laisse entendre que ces nouveaux frais sont une conséquence directe de l’augmentation des coûts de distribution par GDS. Comme alternative, le groupe de compagnies aériennes LH offrira un réseau de réservation sous forme d’un service interentreprises (B2B) basé sur le Web et similaire au service de « communication directe » utilisé par American Airlines aux États-Unis.
À l’heure actuelle, nous ne savons pas si un service interentreprises basé sur le Web pourrait à l’avenir fonctionner comme GDS, et on ne peut établir clairement si les transactions effectuées par le biais de cette plateforme interentreprises seront traitées via les BSP.
L’ACTA a contacté directement M. Hans DeHaan pour discuter du sujet et confirmer les détails et conséquences futures sur la distribution canadienne.
Nous trouvons décourageant que le groupe Lufthansa ne puisse pas trouver une autre structure pour absorber les coûts de distribution de 16 €. Transférer ce coût à l’agent, ou en le forçant à utiliser une autre plateforme de réservation, aura une incidence majeure sur la vente rapide de produits Lufthansa. Nous ne comprenons tout simplement pas pourquoi Lufthansa adopte une telle mesure de vente, soit, une mesure qui soit encore plus difficile et chère auprès de la communauté des agences de voyages. Nous continuerons à suivre de près cette nouvelle, au fur et à mesure que d’autres informations deviendront disponibles, et apprécions tout commentaire de votre part.
Amadeus a également commenté sur le sujet et a mentionné que « le groupe LH a choisi d’aller dans une direction différente en introduisant des frais qui pénaliseront les voyageurs selon le réseau d’achat qu’ils utilisent. Les voyageurs paieront soit plus cher pour le même service, ou, dans le cas où les agences de voyages seraient forcées d’accepter cette nouvelle stratégie commerciale en modifiant la façon dont ils accèdent au contenu seulement pour Lufthansa, il y aura des frais supplémentaires de technologies de l’information qui seront finalement transférés au voyageur, mettant l’agent de voyages, et/ou l’acheteur-consommateur en position désavantageuse.
Aussi, ce nouveau modèle rend la comparaison et la transparence plus difficiles car les voyageurs seront forcés à utiliser de multiples réseaux pour chercher les meilleurs tarifs. Finalement, l’industrie risque dans l’ensemble d’être perdante dans ce modèle de distribution. »
Sincères salutations, David McCaig, président et chef des opérations | ACTA
compris LH, LX, OS et SN.
Ces frais s’appliqueront à tous les GDS et marchés européens, et seront applicables par billet/dossier passager. LH laisse entendre que ces nouveaux frais sont une conséquence directe de l’augmentation des coûts de distribution par GDS. Comme alternative, le groupe de compagnies aériennes LH offrira un réseau de réservation sous forme d’un service interentreprises (B2B) basé sur le Web et similaire au service de « communication directe » utilisé par American Airlines aux États-Unis.
À l’heure actuelle, nous ne savons pas si un service interentreprises basé sur le Web pourrait à l’avenir fonctionner comme GDS, et on ne peut établir clairement si les transactions effectuées par le biais de cette plateforme interentreprises seront traitées via les BSP.
L’ACTA a contacté directement M. Hans DeHaan pour discuter du sujet et confirmer les détails et conséquences futures sur la distribution canadienne.
Nous trouvons décourageant que le groupe Lufthansa ne puisse pas trouver une autre structure pour absorber les coûts de distribution de 16 €. Transférer ce coût à l’agent, ou en le forçant à utiliser une autre plateforme de réservation, aura une incidence majeure sur la vente rapide de produits Lufthansa. Nous ne comprenons tout simplement pas pourquoi Lufthansa adopte une telle mesure de vente, soit, une mesure qui soit encore plus difficile et chère auprès de la communauté des agences de voyages. Nous continuerons à suivre de près cette nouvelle, au fur et à mesure que d’autres informations deviendront disponibles, et apprécions tout commentaire de votre part.
Amadeus a également commenté sur le sujet et a mentionné que « le groupe LH a choisi d’aller dans une direction différente en introduisant des frais qui pénaliseront les voyageurs selon le réseau d’achat qu’ils utilisent. Les voyageurs paieront soit plus cher pour le même service, ou, dans le cas où les agences de voyages seraient forcées d’accepter cette nouvelle stratégie commerciale en modifiant la façon dont ils accèdent au contenu seulement pour Lufthansa, il y aura des frais supplémentaires de technologies de l’information qui seront finalement transférés au voyageur, mettant l’agent de voyages, et/ou l’acheteur-consommateur en position désavantageuse.
Aussi, ce nouveau modèle rend la comparaison et la transparence plus difficiles car les voyageurs seront forcés à utiliser de multiples réseaux pour chercher les meilleurs tarifs. Finalement, l’industrie risque dans l’ensemble d’être perdante dans ce modèle de distribution. »
Sincères salutations, David McCaig, président et chef des opérations | ACTA