Communiqué d'Air Canada
Air Canada a annoncé aujourd'hui un bénéfice net ajusté(1) record de 250 M$ pour le deuxième trimestre, soit un bénéfice net ajusté dilué de 0,85 $ par action, en regard d'un bénéfice net ajusté de 139 M$ au deuxième trimestre de 2014, soit un bénéfice net ajusté dilué de 0,47 $ par action, une amélioration de 111 M$ ou d'environ 80 %. Le BAIIALA(1) (bénéfice avant intérêts, impôts, dotation aux amortissements et aux pertes de valeur et location d'avions) s'est chiffré à 591 M$ par rapport à un BAIIALA de 456 M$ au trimestre correspondant de 2014, soit une augmentation de 135 M$, ou d'environ 30 % en glissement annuel. La compagnie aérienne a inscrit une marge BAIIALA de 17,3 % contre une marge BAIIALA de 13,8 % au deuxième trimestre de 2014, soit une progression de 3,5 points de pourcentage. Pour le deuxième trimestre, Air Canada annonce un bénéfice d'exploitation établi selon les PCGR de 323 M$, chiffre record, contre un bénéfice d'exploitation de 245 M$ au deuxième trimestre de 2014, soit une progression de 78 M$ ou d'environ 32 %. La marge d'exploitation s'est établie à 9,5 % au deuxième trimestre de 2015, soit une amélioration de 2,1 points de pourcentage par rapport au trimestre correspondant de 2014.
« Je suis ravi d'annoncer qu'Air Canada a dégagé un BAIIALA record pour un cinquième trimestre d'affilée, en plus d'obtenir des résultats records au chapitre du bénéfice d'exploitation et du bénéfice net ajusté et des améliorations importantes de la marge d'exploitation et de la marge BAIIALA en glissement annuel, a indiqué Calin Rovinescu, président et chef de la direction. Je tiens à exprimer ma gratitude envers nos 28 000 employés qui ont uni leurs efforts et fourni, pour un autre trimestre, une remarquable performance, tant du point de vue opérationnel que financier.
« Nos résultats sans précédent ce trimestre rendent compte de l'exécution concertée du plan d'affaires que nous avions exposé lors de la Journée des investisseurs de juin 2015. Ce trimestre, en effet, la croissance a pris plusieurs formes : augmentation de 3,9 % des produits passages, amplification des marges, hausse notable du bénéfice net ajusté et du BAIIALA, sans oublier le rendement du capital investi, qui continue de s'améliorer. Nous avons obtenu les résultats escomptés au chapitre des initiatives de transformation des coûts et éliminé l'important déficit de solvabilité de nos régimes de retraite. Nous avons en outre assaini notre bilan, grâce à l'augmentation des niveaux de trésorerie, à l'amélioration des flux de trésorerie nets et à la compression de la dette nette ajustée. Qui plus est, la récente révision à la hausse de notre notation de crédit devrait se révéler fructueuse à plusieurs autres égards.
« Pour le troisième trimestre, nous prévoyons afficher de nouveau des résultats records, avec une amplification de la marge BAIIALA en glissement annuel supérieure à celle de 350 points de base obtenue au deuxième trimestre. La demande demeure solide à l'orée de ce qui est, d'ordinaire, notre trimestre le plus important en raison de la demande et des habitudes de la clientèle nord-américaine. Les relèvements de capacité pour l'exercice, qui visent surtout nos marchés internationaux, contribuent fortement à la hausse du bénéfice et demeurent conformes au plan que nous avions établi dans un contexte de prix du carburant plus élevés. À vrai dire, notre plan n'est nullement tributaire de la stabilité ou des fluctuations des prix du carburant. Les transformations que nous avons mises en œuvre au cours des dernières années nous procurent la structure de coûts, le parc aérien et la flexibilité nécessaires pour faire face non seulement à la concurrence accrue sur l'un ou l'autre de nos marchés clés, mais également à tout affaiblissement du huard ou ralentissement économique. Si nous constatons que la demande s'étiole, nous serons en mesure de réagir promptement. Nous sommes en train de bâtir sur le long terme une compagnie aérienne souple, une entreprise à la rentabilité durable et un chef de file mondial au sein de l'industrie », de conclure M. Rovinescu.
Points saillants relativement au compte de résultat - deuxième trimestre
Au deuxième trimestre de 2015, du fait du relèvement de 9,3 % de la capacité, les produits passages réseau se sont chiffrés à 3,082 G$, en hausse de 117 M$ (+3,9 %) par rapport au deuxième trimestre de 2014. La hausse de 8,7 % du trafic rend compte de l'amplification du trafic sur les cinq marchés géographiques où évolue Air Canada. Le recul de 5,0 % du rendement unitaire, qui est conforme à l'incidence prévue de la mise en œuvre du plan stratégique de la compagnie aérienne sur le rendement unitaire, traduisait l'accroissement de 3,4 % de la longueur d'étape moyenne, qui a eu pour effet de comprimer le rendement unitaire réseau de 1,9 point de pourcentage, la croissance proportionnelle supérieure des flux de passagers entre lignes internationales à rendement moindre soutenant la stratégie d'expansion internationale de la compagnie aérienne, le pourcentage majoré de sièges sur les marchés des voyages d'agrément à longue distance et la réduction des suppléments des transporteurs liée au recul des prix du carburant, en particulier là où ces suppléments sont réglementés. L'incidence favorable de la dépréciation du dollar canadien sur les produits passages libellés en devises a accru les produits passages d'environ 61 M$ au deuxième trimestre de 2015. Les produits passages par siège-mille offert (« PPSMO ») ont reculé de 5,5 % par rapport au deuxième trimestre de 2014 du fait de la baisse du rendement unitaire et, dans une mesure nettement moindre, de la régression de 0,5 point de pourcentage du coefficient d'occupation.
Au deuxième trimestre de 2015, les charges d'exploitation se sont établies à 3,091 G$, en hausse de 31 M$ (+1,0 %) par rapport au deuxième trimestre de 2014 en raison du relèvement de 9,3 % de la capacité. L'augmentation des charges d'exploitation traduit l'incidence de la dépréciation du dollar canadien et de la hausse des frais liés à la capacité, en grande partie contrebalancée par l'effet de la baisse du cours du carburéacteur. Au deuxième trimestre de 2015, Air Canada a inscrit des pertes de valeur de 14 M$ et des ajustements favorables de 23 M$ visant la charge d'impôt, alors qu'au deuxième trimestre de 2014, elle avait comptabilisé des ajustements favorables de 41 M$ visant la charge d'impôt (les pertes de valeur et les ajustements liés à la charge d'impôt sont exclus du calcul du bénéfice net ajusté et des CESMO ajustées). L'incidence défavorable de la dépréciation du dollar canadien sur les charges d'exploitation libellées en devises (principalement en dollars américains) au deuxième trimestre de 2015, en regard du deuxième trimestre de 2014, a accru les charges d'exploitation d'environ 134 M$ (dont une tranche de 73 M$ se rapporte à la charge de carburant avions et un total de 61 M$ a trait aux charges d'exploitation non liées au carburant).
Les charges d'exploitation par siège-mille offert (« CESMO ») d'Air Canada ont reculé de 7,6 % par rapport au deuxième trimestre de 2014. Les CESMO ajustées1) de la compagnie aérienne, qui ne tiennent pas compte de la charge de carburant, des coûts liés à la portion terrestre des forfaits de Vacances Air CanadaMD ni des éléments exceptionnels (comme les pertes de valeur et les ajustements liés à la charge d'impôt mentionnés plus haut), ont augmenté de 0,7 % par rapport au deuxième trimestre de 2014, ce qui correspond à l'augmentation de 0,25 % à 1,25 % que prévoyait Air Canada dans son communiqué de presse du 12 mai 2015. Si le taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain était resté aux niveaux de 2014, les CESMO ajustées auraient baissé de 1,8 % en regard de celles du deuxième trimestre de 2014.
Points saillants relativement à la gestion financière et à la gestion des capitaux
Au 30 juin 2015, les liquidités non soumises à restrictions (trésorerie, placements à court terme et fonds disponibles aux termes des marges de crédit) se chiffraient à 3,283 G$ (2,954 G$ au 30 juin 2014).
Au 30 juin 2015, la dette nette ajustée s'élevait à 4,896 G$, en baisse de 236 M$ par rapport au 31 décembre 2014, étant donné que l'accroissement de la trésorerie et des placements à court terme a plus que contrebalancé l'augmentation des soldes de la dette à long terme et des contrats de location-financement (y compris la partie courante). Le ratio dette nette ajustée-BAIIALA de la compagnie aérienne s'est établi à 2,3 au 30 juin 2015, contre un ratio de 3,1 au 31 décembre 2014.
Au deuxième trimestre de 2015, les flux de trésorerie nets liés aux activités d'exploitation ont totalisé 509 M$, soit une amélioration de 123 M$ en regard du deuxième trimestre de 2014. Les flux de trésorerie disponibles1) se sont établis à 299 M$, en hausse de 335 M$ par rapport au deuxième trimestre de 2014. Cette augmentation rend compte de la contraction des dépenses d'investissement de 212 M$ et de l'accroissement des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation.
Pour la période de 12 mois close le 30 juin 2015, le rendement du capital investi1) s'est établi à 16,2 %, contre 11,0 % pour la période de 12 mois close le 30 juin 2014.
Perspectives actuelles
Marge BAIIALA
Pour le troisième trimestre de 2015, Air Canada s'attend à afficher des résultats records, avec une amplification de la marge BAIIALA en glissement annuel supérieure à celle de 350 points de base obtenue au deuxième trimestre de 2015.
Capacité
Pour le troisième trimestre de 2015, Air Canada prévoit que sa capacité réseau exprimée en sièges-milles offerts (« SMO ») augmentera de l'ordre de 9,5 % à 10,5 % en regard du troisième trimestre de 2014 et comprendra une augmentation du total de sièges répartis (réseau) de l'ordre de 6,5 % à 7,5 % ainsi qu'un accroissement de la longueur d'étape moyenne réseau (qui correspond aux SMO divisés par les sièges répartis) d'environ 3,0 % par rapport au trimestre correspondant de 2014.
Pour l'ensemble de l'exercice 2015, Air Canada s'attend toujours à ce que la capacité réseau exprimée en SMO augmente de 9,0 % à 10,0 %. Pour l'ensemble de l'exercice 2015, Air Canada continue de prévoir une hausse du total de sièges répartis (réseau) de l'ordre de 6,0 % à 7,0 % et une augmentation de la longueur d'étape moyenne (réseau) d'environ 3,0 % par rapport à l'exercice 2014. Une tranche approximative de 55 % de l'accroissement prévu de la capacité pour 2015 sera attribuable à la croissance continue assortie de coûts moindres d'Air Canada rougeMD alors qu'une tranche d'environ 38 % visera des lignes internationales qu'exploite le transporteur principal.
Air Canada s'attend désormais à ce que la capacité exprimée en SMO des lignes intérieures pour l'exercice 2015 au complet augmente de l'ordre de 3,0 % à 4,0 % en regard de 2014, au lieu de 3,5 % à 4,5 % comme elle le projetait dans son communiqué daté du 12 mai 2015, en raison principalement de légères modifications aux horaires. La croissance en glissement annuel de la capacité exprimée en SMO des lignes intérieures pour l'exercice 2015 au complet est largement axée sur les services transcontinentaux de la compagnie aérienne, en partie du fait du positionnement de certains appareils 777 et 787 de Boeing dans les principales plaques tournantes d'Air Canada que sont les aéroports de Toronto et de Vancouver. De plus, en 2015, une portion d'environ 30 % du relèvement projeté de la capacité des lignes intérieures sera imputable au chevauchement issu de l'intégration d'appareils au parc aérien en vue de remplacer les actuels appareils 190 d'Embraer. Ce chevauchement vise à mieux apparier la capacité et la demande prévue pour la saison estivale 2015. Pour l'ensemble de l'exercice 2015, Air Canada s'attend désormais à une hausse du total de sièges répartis (lignes intérieures) de l'ordre de 2,0 % à 3,0 % et à une augmentation de la longueur d'étape moyenne (lignes intérieures) d'environ 1,0 % par rapport à l'exercice 2014.
CESMO ajustées
Pour le troisième trimestre de 2015, Air Canada s'attend à ce que les CESMO ajustées (qui ne tiennent pas compte de la charge de carburant, des coûts liés à la portion terrestre des forfaits de Vacances Air Canada ni des éléments exceptionnels) baissent de l'ordre de 0,5 % à 1,5 % par rapport au troisième trimestre de 2014.
Pour l'exercice 2015 au complet, Air Canada s'attend désormais à ce que les CESMO ajustées diminuent de l'ordre de 1,0 % à 2,0 % par rapport à leur niveau de 2014, contrairement à la baisse de 1,5 % à 2,5 % projetée dans le communiqué daté du 12 mai 2015, en raison surtout de l'incidence de la dépréciation du dollar canadien sur les charges d'exploitation libellées en dollars américains.
Principales hypothèses
En ce qui concerne les perspectives, Air Canada part de l'hypothèse que la croissance annuelle du PIB du Canada sera relativement faible en 2015. Air Canada a également présumé que le dollar canadien se négocierait en moyenne à 1,30 $ CA pour 1,00 $ US au troisième trimestre de 2015 et à 1,27 $ CA pour 1,00 $ US pour l'ensemble de 2015, et que le cours du carburéacteur s'établirait en moyenne à 0,62 $ le litre pour le troisième trimestre de 2015 et à 0,64 $ le litre pour l'ensemble de 2015.
Plus d'info
« Je suis ravi d'annoncer qu'Air Canada a dégagé un BAIIALA record pour un cinquième trimestre d'affilée, en plus d'obtenir des résultats records au chapitre du bénéfice d'exploitation et du bénéfice net ajusté et des améliorations importantes de la marge d'exploitation et de la marge BAIIALA en glissement annuel, a indiqué Calin Rovinescu, président et chef de la direction. Je tiens à exprimer ma gratitude envers nos 28 000 employés qui ont uni leurs efforts et fourni, pour un autre trimestre, une remarquable performance, tant du point de vue opérationnel que financier.
« Nos résultats sans précédent ce trimestre rendent compte de l'exécution concertée du plan d'affaires que nous avions exposé lors de la Journée des investisseurs de juin 2015. Ce trimestre, en effet, la croissance a pris plusieurs formes : augmentation de 3,9 % des produits passages, amplification des marges, hausse notable du bénéfice net ajusté et du BAIIALA, sans oublier le rendement du capital investi, qui continue de s'améliorer. Nous avons obtenu les résultats escomptés au chapitre des initiatives de transformation des coûts et éliminé l'important déficit de solvabilité de nos régimes de retraite. Nous avons en outre assaini notre bilan, grâce à l'augmentation des niveaux de trésorerie, à l'amélioration des flux de trésorerie nets et à la compression de la dette nette ajustée. Qui plus est, la récente révision à la hausse de notre notation de crédit devrait se révéler fructueuse à plusieurs autres égards.
« Pour le troisième trimestre, nous prévoyons afficher de nouveau des résultats records, avec une amplification de la marge BAIIALA en glissement annuel supérieure à celle de 350 points de base obtenue au deuxième trimestre. La demande demeure solide à l'orée de ce qui est, d'ordinaire, notre trimestre le plus important en raison de la demande et des habitudes de la clientèle nord-américaine. Les relèvements de capacité pour l'exercice, qui visent surtout nos marchés internationaux, contribuent fortement à la hausse du bénéfice et demeurent conformes au plan que nous avions établi dans un contexte de prix du carburant plus élevés. À vrai dire, notre plan n'est nullement tributaire de la stabilité ou des fluctuations des prix du carburant. Les transformations que nous avons mises en œuvre au cours des dernières années nous procurent la structure de coûts, le parc aérien et la flexibilité nécessaires pour faire face non seulement à la concurrence accrue sur l'un ou l'autre de nos marchés clés, mais également à tout affaiblissement du huard ou ralentissement économique. Si nous constatons que la demande s'étiole, nous serons en mesure de réagir promptement. Nous sommes en train de bâtir sur le long terme une compagnie aérienne souple, une entreprise à la rentabilité durable et un chef de file mondial au sein de l'industrie », de conclure M. Rovinescu.
Points saillants relativement au compte de résultat - deuxième trimestre
Au deuxième trimestre de 2015, du fait du relèvement de 9,3 % de la capacité, les produits passages réseau se sont chiffrés à 3,082 G$, en hausse de 117 M$ (+3,9 %) par rapport au deuxième trimestre de 2014. La hausse de 8,7 % du trafic rend compte de l'amplification du trafic sur les cinq marchés géographiques où évolue Air Canada. Le recul de 5,0 % du rendement unitaire, qui est conforme à l'incidence prévue de la mise en œuvre du plan stratégique de la compagnie aérienne sur le rendement unitaire, traduisait l'accroissement de 3,4 % de la longueur d'étape moyenne, qui a eu pour effet de comprimer le rendement unitaire réseau de 1,9 point de pourcentage, la croissance proportionnelle supérieure des flux de passagers entre lignes internationales à rendement moindre soutenant la stratégie d'expansion internationale de la compagnie aérienne, le pourcentage majoré de sièges sur les marchés des voyages d'agrément à longue distance et la réduction des suppléments des transporteurs liée au recul des prix du carburant, en particulier là où ces suppléments sont réglementés. L'incidence favorable de la dépréciation du dollar canadien sur les produits passages libellés en devises a accru les produits passages d'environ 61 M$ au deuxième trimestre de 2015. Les produits passages par siège-mille offert (« PPSMO ») ont reculé de 5,5 % par rapport au deuxième trimestre de 2014 du fait de la baisse du rendement unitaire et, dans une mesure nettement moindre, de la régression de 0,5 point de pourcentage du coefficient d'occupation.
Au deuxième trimestre de 2015, les charges d'exploitation se sont établies à 3,091 G$, en hausse de 31 M$ (+1,0 %) par rapport au deuxième trimestre de 2014 en raison du relèvement de 9,3 % de la capacité. L'augmentation des charges d'exploitation traduit l'incidence de la dépréciation du dollar canadien et de la hausse des frais liés à la capacité, en grande partie contrebalancée par l'effet de la baisse du cours du carburéacteur. Au deuxième trimestre de 2015, Air Canada a inscrit des pertes de valeur de 14 M$ et des ajustements favorables de 23 M$ visant la charge d'impôt, alors qu'au deuxième trimestre de 2014, elle avait comptabilisé des ajustements favorables de 41 M$ visant la charge d'impôt (les pertes de valeur et les ajustements liés à la charge d'impôt sont exclus du calcul du bénéfice net ajusté et des CESMO ajustées). L'incidence défavorable de la dépréciation du dollar canadien sur les charges d'exploitation libellées en devises (principalement en dollars américains) au deuxième trimestre de 2015, en regard du deuxième trimestre de 2014, a accru les charges d'exploitation d'environ 134 M$ (dont une tranche de 73 M$ se rapporte à la charge de carburant avions et un total de 61 M$ a trait aux charges d'exploitation non liées au carburant).
Les charges d'exploitation par siège-mille offert (« CESMO ») d'Air Canada ont reculé de 7,6 % par rapport au deuxième trimestre de 2014. Les CESMO ajustées1) de la compagnie aérienne, qui ne tiennent pas compte de la charge de carburant, des coûts liés à la portion terrestre des forfaits de Vacances Air CanadaMD ni des éléments exceptionnels (comme les pertes de valeur et les ajustements liés à la charge d'impôt mentionnés plus haut), ont augmenté de 0,7 % par rapport au deuxième trimestre de 2014, ce qui correspond à l'augmentation de 0,25 % à 1,25 % que prévoyait Air Canada dans son communiqué de presse du 12 mai 2015. Si le taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain était resté aux niveaux de 2014, les CESMO ajustées auraient baissé de 1,8 % en regard de celles du deuxième trimestre de 2014.
Points saillants relativement à la gestion financière et à la gestion des capitaux
Au 30 juin 2015, les liquidités non soumises à restrictions (trésorerie, placements à court terme et fonds disponibles aux termes des marges de crédit) se chiffraient à 3,283 G$ (2,954 G$ au 30 juin 2014).
Au 30 juin 2015, la dette nette ajustée s'élevait à 4,896 G$, en baisse de 236 M$ par rapport au 31 décembre 2014, étant donné que l'accroissement de la trésorerie et des placements à court terme a plus que contrebalancé l'augmentation des soldes de la dette à long terme et des contrats de location-financement (y compris la partie courante). Le ratio dette nette ajustée-BAIIALA de la compagnie aérienne s'est établi à 2,3 au 30 juin 2015, contre un ratio de 3,1 au 31 décembre 2014.
Au deuxième trimestre de 2015, les flux de trésorerie nets liés aux activités d'exploitation ont totalisé 509 M$, soit une amélioration de 123 M$ en regard du deuxième trimestre de 2014. Les flux de trésorerie disponibles1) se sont établis à 299 M$, en hausse de 335 M$ par rapport au deuxième trimestre de 2014. Cette augmentation rend compte de la contraction des dépenses d'investissement de 212 M$ et de l'accroissement des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation.
Pour la période de 12 mois close le 30 juin 2015, le rendement du capital investi1) s'est établi à 16,2 %, contre 11,0 % pour la période de 12 mois close le 30 juin 2014.
Perspectives actuelles
Marge BAIIALA
Pour le troisième trimestre de 2015, Air Canada s'attend à afficher des résultats records, avec une amplification de la marge BAIIALA en glissement annuel supérieure à celle de 350 points de base obtenue au deuxième trimestre de 2015.
Capacité
Pour le troisième trimestre de 2015, Air Canada prévoit que sa capacité réseau exprimée en sièges-milles offerts (« SMO ») augmentera de l'ordre de 9,5 % à 10,5 % en regard du troisième trimestre de 2014 et comprendra une augmentation du total de sièges répartis (réseau) de l'ordre de 6,5 % à 7,5 % ainsi qu'un accroissement de la longueur d'étape moyenne réseau (qui correspond aux SMO divisés par les sièges répartis) d'environ 3,0 % par rapport au trimestre correspondant de 2014.
Pour l'ensemble de l'exercice 2015, Air Canada s'attend toujours à ce que la capacité réseau exprimée en SMO augmente de 9,0 % à 10,0 %. Pour l'ensemble de l'exercice 2015, Air Canada continue de prévoir une hausse du total de sièges répartis (réseau) de l'ordre de 6,0 % à 7,0 % et une augmentation de la longueur d'étape moyenne (réseau) d'environ 3,0 % par rapport à l'exercice 2014. Une tranche approximative de 55 % de l'accroissement prévu de la capacité pour 2015 sera attribuable à la croissance continue assortie de coûts moindres d'Air Canada rougeMD alors qu'une tranche d'environ 38 % visera des lignes internationales qu'exploite le transporteur principal.
Air Canada s'attend désormais à ce que la capacité exprimée en SMO des lignes intérieures pour l'exercice 2015 au complet augmente de l'ordre de 3,0 % à 4,0 % en regard de 2014, au lieu de 3,5 % à 4,5 % comme elle le projetait dans son communiqué daté du 12 mai 2015, en raison principalement de légères modifications aux horaires. La croissance en glissement annuel de la capacité exprimée en SMO des lignes intérieures pour l'exercice 2015 au complet est largement axée sur les services transcontinentaux de la compagnie aérienne, en partie du fait du positionnement de certains appareils 777 et 787 de Boeing dans les principales plaques tournantes d'Air Canada que sont les aéroports de Toronto et de Vancouver. De plus, en 2015, une portion d'environ 30 % du relèvement projeté de la capacité des lignes intérieures sera imputable au chevauchement issu de l'intégration d'appareils au parc aérien en vue de remplacer les actuels appareils 190 d'Embraer. Ce chevauchement vise à mieux apparier la capacité et la demande prévue pour la saison estivale 2015. Pour l'ensemble de l'exercice 2015, Air Canada s'attend désormais à une hausse du total de sièges répartis (lignes intérieures) de l'ordre de 2,0 % à 3,0 % et à une augmentation de la longueur d'étape moyenne (lignes intérieures) d'environ 1,0 % par rapport à l'exercice 2014.
CESMO ajustées
Pour le troisième trimestre de 2015, Air Canada s'attend à ce que les CESMO ajustées (qui ne tiennent pas compte de la charge de carburant, des coûts liés à la portion terrestre des forfaits de Vacances Air Canada ni des éléments exceptionnels) baissent de l'ordre de 0,5 % à 1,5 % par rapport au troisième trimestre de 2014.
Pour l'exercice 2015 au complet, Air Canada s'attend désormais à ce que les CESMO ajustées diminuent de l'ordre de 1,0 % à 2,0 % par rapport à leur niveau de 2014, contrairement à la baisse de 1,5 % à 2,5 % projetée dans le communiqué daté du 12 mai 2015, en raison surtout de l'incidence de la dépréciation du dollar canadien sur les charges d'exploitation libellées en dollars américains.
Principales hypothèses
En ce qui concerne les perspectives, Air Canada part de l'hypothèse que la croissance annuelle du PIB du Canada sera relativement faible en 2015. Air Canada a également présumé que le dollar canadien se négocierait en moyenne à 1,30 $ CA pour 1,00 $ US au troisième trimestre de 2015 et à 1,27 $ CA pour 1,00 $ US pour l'ensemble de 2015, et que le cours du carburéacteur s'établirait en moyenne à 0,62 $ le litre pour le troisième trimestre de 2015 et à 0,64 $ le litre pour l'ensemble de 2015.
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