Communiqué d'Air Canada
Air Canada a annoncé aujourd'hui un bénéfice avant intérêts, impôts, dotation aux amortissements et aux pertes de valeur et location d'avions (« BAIIALA »)1) de 147 M $ pour le premier trimestre de 2014, par rapport à un BAIIALA de 145 M$ au premier trimestre de 2013. Le BAIIALA de 147 M$ correspond à celui que projetait Air Canada dans son communiqué de presse du 3 avril 2014, puisque la compagnie aérienne prévoyait que le BAIIALA du premier trimestre de 2014 serait approximativement au même niveau que celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La perte d'exploitation de 62 M$ au premier trimestre de 2014 rend compte d'une amélioration de 44 M$ en regard du trimestre correspondant de l'exercice précédent.
Au premier trimestre de 2014, la perte nette établie selon les PCGR s'est chiffrée à 341 M$, soit une perte diluée de 1,20 $ par action, contre une perte nette de 260 M$ pour le premier trimestre de 2013, soit une perte diluée de 0,95 $ par action. La perte nette au premier trimestre de 2014 tenait compte d'une perte de change de 161 M$, contre une perte de change de 40 M$ au premier trimestre de 2013. La compagnie aérienne a annoncé une perte nette ajustée1) de 132 M$, soit une perte nette ajustée diluée de 0,46 $ par action, contre une perte nette ajustée de 143 M$, soit une perte nette ajustée diluée de 0,52 $ par action au premier trimestre de 2013, une amélioration de 11 M$ qui correspondant à un montant dilué de 0,06 $ par action.
« Je suis heureux d'annoncer que, malgré les difficultés occasionnées par plusieurs événements météorologiques extrêmes et l'incidence de la dépréciation prononcée du dollar canadien au premier trimestre, Air Canada a réussi à améliorer son BAIIALA et ses résultats ajustés par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, a indiqué Calin Rovinescu, président et chef de la direction. Au cours de ce trimestre quelque peu ardu, nous avons su faire avancer efficacement nos initiatives de transformation des coûts, les CESMO ajustées ayant reculé de 2,5 %, en plus de dégager de solides résultats. D'après les réservations prospectives, nous prévoyons que la saison des voyages estivale sera excellente.
« Alors que nous amorçons une nouvelle phase d'expansion du réseau et d'investissement dans notre parc aérien et dans nos produits, la réalisation fructueuse de notre placement de billets non garantis en avril a constitué un autre jalon pour Air Canada. Le bon accueil réservé à ce placement de titres me réjouit particulièrement. Sensible aux améliorations que nous avons obtenues au chapitre des ratios de levier financier, des notations de crédit et de la rentabilité, outre l'élimination du déficit de capitalisation des régimes de retraite, la communauté financière a manifesté sa confiance à l'égard de notre avenir en finançant notre emprunt non garanti selon des modalités très concurrentielles.
« Nombre de nouvelles stimulantes visent notre parc aérien, et nous commençons à récolter les fruits de notre important programme d'investissement. C'est avec enthousiasme que nous attendons, le 18 mai, le vol de livraison du premier des 37 appareils 787 Dreamliner de Boeing. Il s'agit d'une étape importante dans le renouvellement du parc aérien d'Air Canada, qui se traduira par des améliorations de coûts additionnelles ainsi que d'autres possibilités pour la compagnie aérienne d'accroître sa présence sur les marchés internationaux grâce à une compétitivité rehaussée.
« De surcroît, en vue d'améliorer les paramètres économiques associés à notre parc long-courrier standard composé d'appareils 777 de Boeing et d'offrir à nos clients un produit homogène relativement aux nouveaux appareils 787 Dreamliner, nous comptons reconfigurer en version plus concurrentielle 12 appareils 777-300ER ainsi que six appareils 777-200LR de Boeing. Il s'agit d'ajouter une classe Économique Privilège, très en demande, et de remettre à neuf la Classe affaires internationale pour qu'elle corresponde aux normes de pointe du nouveau 787 de Boeing. Cette reconfiguration vise aussi bien à comprimer les coûts unitaires qu'à permettre à Air Canada d'être plus concurrentielle en offrant un produit harmonisé pour l'ensemble de son parc international principal. Le projet de reconfiguration devrait s'étaler de fin 2015 jusqu'au second semestre de 2016.
« Je tiens à remercier nos employés de leurs efforts constants pour répondre aux besoins de la clientèle et la mener en toute sécurité à destination, au vu tout particulièrement des difficiles conditions météorologiques que nous avons connues au premier trimestre, de conclure M. Rovinescu. »
Points saillants relativement au compte de résultat - premier trimestre
Les produits passages réseau se sont chiffrés à 2 608 M$, en hausse de 81 M$ (+3,2 %) par rapport au premier trimestre de 2013, du fait d'une augmentation de 2,9 % du trafic et d'une amélioration de 0,4 % du rendement unitaire. Les produits passages par siège-mille offert (« PPSMO ») ont reculé de 0,5 % par rapport au trimestre correspondant de 2013, en raison du glissement de 0,7 point de pourcentage du coefficient d'occupation, en partie contrebalancé par l'amélioration du rendement unitaire. Au premier trimestre de 2014, les produits passages réseau liés à la cabine de haut rapport ont crû de 37 M$ (+7,0 %) en raison de la hausse de 4,5 % du rendement unitaire et de la croissance de 2,4 % du trafic.
Au premier trimestre de 2014, les charges d'exploitation se sont établies à 3 127 M$, en hausse de 69 M$ (+2 %) en regard du premier trimestre de 2013, en raison du relèvement de 3,8 % de la capacité. L'incidence défavorable de la dépréciation du dollar canadien sur les charges d'exploitation libellées en devises (principalement en dollars américains), en regard du trimestre correspondant de 2013, a accru les charges d'exploitation de 130 M$. Cette incidence du change a été en partie annulée par l'impact favorable de 38 M$ du change sur les produits passages, les profits de 23 M$ réalisés à l'égard de dérivés de change et la baisse des prix du carburéacteur (en dollars américains).
Les charges d'exploitation par siège-mille offert ajustées (« CESMO ajustées »)1) d'Air Canada, qui ne tiennent pas compte de la charge de carburant, des coûts liés à la portion terrestre des forfaits de Vacances Air Canada ni des éléments exceptionnels, ont reculé de 2,5 % par rapport au premier trimestre de 2013. Cette réduction de 2,5 % des CESMO ajustées concorde avec la baisse de 2,0 % à 2,5 % que prévoyait Air Canada dans son communiqué de presse du 3 avril 2014.
Au premier trimestre de 2014, Air Canada a inscrit une perte d'exploitation de 62 M$, en regard d'une perte d'exploitation de 106 M$ au premier trimestre de 2013, soit une amélioration de 44 M$.
Points saillants relativement à la gestion financière et à la gestion des capitaux
Au 31 mars 2014, les liquidités non soumises à restrictions (trésorerie, placements à court terme et fonds disponibles aux termes des marges de crédit) se chiffraient à 2 515 M$ (2 092 M$ au 31 mars 2013). En ce qui concerne la gestion du risque de liquidité, l'objectif principal d'Air Canada consiste à maintenir un niveau de liquidités non soumises à restrictions d'au moins 1,7 G$.
Au 31 mars 2014, la dette nette ajustée1) s'élevait à 4 426 M$, en hausse de 75 M$ par rapport au 31 décembre 2013. Cette augmentation est imputable au montant net de l'emprunt de 116 M$ et à l'incidence défavorable du change de 155 M$, facteurs en partie contrebalancés par la hausse des soldes de trésorerie de 182 M$. Le ratio dette nette ajustée-BAIIALA de la compagnie aérienne était de 3,1 au 31 mars 2014, contre un ratio de 3,0 au 31 décembre 2013. Air Canada se sert de ce ratio pour gérer son risque lié au levier financier et elle entend le maintenir en deçà de 3,5.
Les flux de trésorerie disponibles1) ont baissé de 113 M$ par rapport au trimestre correspondant de 2013 pour s'établir à 34 M$. Bien que les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation aient affiché une amélioration en glissement annuel, l'ajout du cinquième et dernier appareil 777-300ER de Boeing livré en février 2014 a comprimé les flux de trésorerie disponibles.
Pour la période de 12 mois close le 31 mars 2014, le rendement du capital investi1) s'est établi à 10,7 %, contre 8,0 % en date du 31 mars 2013. Air Canada entend atteindre un rendement du capital investi durable de 10 % à 13 % d'ici 2015.
Perspectives actuelles
Pour le deuxième trimestre de 2014, Air Canada prévoit que sa capacité réseau exprimée en sièges-milles offerts (« SMO ») augmentera de l'ordre de 7,5 % à 8,5 % en regard du deuxième trimestre de 2013.
Pour l'ensemble de l'exercice 2014, Air Canada s'attend toujours à ce que la capacité réseau exprimée en SMO augmente de 6,5 % à 8,0 % et que la capacité des lignes intérieures augmente de 3,0 % à 4,0 % pour l'exercice au complet, en regard de 2013. La croissance de la capacité des lignes intérieures visera principalement les services transcontinentaux. Le relèvement projeté de la capacité du réseau sera réalisé moyennant des coûts unitaires inférieurs aux niveaux antérieurs.
Pour le deuxième trimestre de 2014, Air Canada s'attend à ce que les CESMO ajustées baissent de l'ordre de 3,5 % à 4,5 % par rapport au deuxième trimestre de 2013.
Pour l'ensemble de l'exercice 2014, Air Canada s'attend désormais à ce que les CESMO ajustées diminuent de l'ordre de 3,0 % à 4,0 % par rapport à leur niveau de 2013 (contrairement à la baisse de 2,5 % à 3,5 % que projetait Air Canada dans son communiqué de presse daté du 3 avril 2014). Cette amélioration projetée est largement attribuable à la baisse de la charge de maintenance avions et à la contraction de la dotation aux amortissements et aux pertes de valeur par rapport aux prévisions antérieures.
Air Canada prend des mesures concrètes en vue d'améliorer ses résultats au moyen de l'exécution d'initiatives stratégiques visant à réduire sa structure de coûts globale et à accroître sa compétitivité, notamment :
• l'expansion d'Air Canada rouge afin de rehausser les marges sur les marchés du voyage d'agrément à l'échelle internationale et d'y exploiter les possibilités rendues viables grâce à la structure de coûts moindres d'Air Canada rouge;
• l'intégration de cinq nouveaux appareils 777 de Boeing en configuration haute densité adaptée aux lignes d'agrément internationales à fort volume;
• l'introduction du 787 de Boeing pour exploiter de manière plus efficiente des lignes actuellement desservies par des appareils 767 de Boeing, et l'exploitation de possibilités de croissance à l'échelle internationale rendues viables en raison des coûts d'exploitation moindres de cet appareil;
• d'autres initiatives de réduction des coûts en cours qui devraient se traduire par des économies de coûts de plus de 100 M$ par an au cours des cinq prochaines années.
Si ces initiatives étaient réalisées à la date du présent communiqué, tous les autres inducteurs de coûts demeurant par ailleurs à leurs niveaux de 2012, Air Canada s'attendrait à obtenir une diminution de 15 % des CESMO dans les cinq prochaines années. Si le dollar canadien et les prix du carburéacteur étaient à leurs niveaux de 2012, la réduction des CESMO projetées pour 2014 serait de l'ordre de 5 % à 6 %.
En ce qui concerne le parc d'appareils à fuselage étroit d'Air Canada, dans le cadre de sa commande ferme de décembre 2013 visant 61 appareils 737 MAX de Boeing, des options relatives à 18 appareils et certains droits relatifs à l'achat de 30 autres appareils, Boeing a accepté d'acheter 20 appareils 190 d'Embraer. Il est prévu que ces 20 appareils 190 d'Embraer seront retirés du parc aérien au second semestre de 2015 et seront remplacés initialement par 10 appareils loués à fuselage étroit plus gros. Le remplacement de ces appareils 190 d'Embraer par des avions à fuselage étroit plus gros réduira encore davantage les CESMO. Les 10 avions à fuselage étroit plus gros loués finiront par être remplacés par des appareils 737 MAX de Boeing, facteur qui comprimera également les CESMO. En ce qui concerne les 25 appareils 190 d'Embraer demeurant dans le parc de la compagnie aérienne, après examen, Air Canada a décidé de continuer à les exploiter étant donné qu'ils sont relativement récents, affichent une bonne productivité et sont très appréciés des clients sur les lignes existantes. En outre, cette décision permettra d'éviter des dépenses d'investissement et dettes supplémentaires.
En ce qui concerne les perspectives, Air Canada part de l'hypothèse que la croissance du PIB du Canada sera de l'ordre de 2,0 % à 3,0 % en 2014. Il a également été présumé que le dollar canadien se négocierait en moyenne à 1,10 $ CA pour 1,00 $ US au deuxième trimestre de 2014 et pour l'ensemble de 2014, et que le cours du carburéacteur s'établirait en moyenne à 0,91 $ le litre pour le deuxième trimestre de 2014 et à 0,92 $ le litre pour l'ensemble de 2014.
Plus d'info
Au premier trimestre de 2014, la perte nette établie selon les PCGR s'est chiffrée à 341 M$, soit une perte diluée de 1,20 $ par action, contre une perte nette de 260 M$ pour le premier trimestre de 2013, soit une perte diluée de 0,95 $ par action. La perte nette au premier trimestre de 2014 tenait compte d'une perte de change de 161 M$, contre une perte de change de 40 M$ au premier trimestre de 2013. La compagnie aérienne a annoncé une perte nette ajustée1) de 132 M$, soit une perte nette ajustée diluée de 0,46 $ par action, contre une perte nette ajustée de 143 M$, soit une perte nette ajustée diluée de 0,52 $ par action au premier trimestre de 2013, une amélioration de 11 M$ qui correspondant à un montant dilué de 0,06 $ par action.
« Je suis heureux d'annoncer que, malgré les difficultés occasionnées par plusieurs événements météorologiques extrêmes et l'incidence de la dépréciation prononcée du dollar canadien au premier trimestre, Air Canada a réussi à améliorer son BAIIALA et ses résultats ajustés par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, a indiqué Calin Rovinescu, président et chef de la direction. Au cours de ce trimestre quelque peu ardu, nous avons su faire avancer efficacement nos initiatives de transformation des coûts, les CESMO ajustées ayant reculé de 2,5 %, en plus de dégager de solides résultats. D'après les réservations prospectives, nous prévoyons que la saison des voyages estivale sera excellente.
« Alors que nous amorçons une nouvelle phase d'expansion du réseau et d'investissement dans notre parc aérien et dans nos produits, la réalisation fructueuse de notre placement de billets non garantis en avril a constitué un autre jalon pour Air Canada. Le bon accueil réservé à ce placement de titres me réjouit particulièrement. Sensible aux améliorations que nous avons obtenues au chapitre des ratios de levier financier, des notations de crédit et de la rentabilité, outre l'élimination du déficit de capitalisation des régimes de retraite, la communauté financière a manifesté sa confiance à l'égard de notre avenir en finançant notre emprunt non garanti selon des modalités très concurrentielles.
« Nombre de nouvelles stimulantes visent notre parc aérien, et nous commençons à récolter les fruits de notre important programme d'investissement. C'est avec enthousiasme que nous attendons, le 18 mai, le vol de livraison du premier des 37 appareils 787 Dreamliner de Boeing. Il s'agit d'une étape importante dans le renouvellement du parc aérien d'Air Canada, qui se traduira par des améliorations de coûts additionnelles ainsi que d'autres possibilités pour la compagnie aérienne d'accroître sa présence sur les marchés internationaux grâce à une compétitivité rehaussée.
« De surcroît, en vue d'améliorer les paramètres économiques associés à notre parc long-courrier standard composé d'appareils 777 de Boeing et d'offrir à nos clients un produit homogène relativement aux nouveaux appareils 787 Dreamliner, nous comptons reconfigurer en version plus concurrentielle 12 appareils 777-300ER ainsi que six appareils 777-200LR de Boeing. Il s'agit d'ajouter une classe Économique Privilège, très en demande, et de remettre à neuf la Classe affaires internationale pour qu'elle corresponde aux normes de pointe du nouveau 787 de Boeing. Cette reconfiguration vise aussi bien à comprimer les coûts unitaires qu'à permettre à Air Canada d'être plus concurrentielle en offrant un produit harmonisé pour l'ensemble de son parc international principal. Le projet de reconfiguration devrait s'étaler de fin 2015 jusqu'au second semestre de 2016.
« Je tiens à remercier nos employés de leurs efforts constants pour répondre aux besoins de la clientèle et la mener en toute sécurité à destination, au vu tout particulièrement des difficiles conditions météorologiques que nous avons connues au premier trimestre, de conclure M. Rovinescu. »
Points saillants relativement au compte de résultat - premier trimestre
Les produits passages réseau se sont chiffrés à 2 608 M$, en hausse de 81 M$ (+3,2 %) par rapport au premier trimestre de 2013, du fait d'une augmentation de 2,9 % du trafic et d'une amélioration de 0,4 % du rendement unitaire. Les produits passages par siège-mille offert (« PPSMO ») ont reculé de 0,5 % par rapport au trimestre correspondant de 2013, en raison du glissement de 0,7 point de pourcentage du coefficient d'occupation, en partie contrebalancé par l'amélioration du rendement unitaire. Au premier trimestre de 2014, les produits passages réseau liés à la cabine de haut rapport ont crû de 37 M$ (+7,0 %) en raison de la hausse de 4,5 % du rendement unitaire et de la croissance de 2,4 % du trafic.
Au premier trimestre de 2014, les charges d'exploitation se sont établies à 3 127 M$, en hausse de 69 M$ (+2 %) en regard du premier trimestre de 2013, en raison du relèvement de 3,8 % de la capacité. L'incidence défavorable de la dépréciation du dollar canadien sur les charges d'exploitation libellées en devises (principalement en dollars américains), en regard du trimestre correspondant de 2013, a accru les charges d'exploitation de 130 M$. Cette incidence du change a été en partie annulée par l'impact favorable de 38 M$ du change sur les produits passages, les profits de 23 M$ réalisés à l'égard de dérivés de change et la baisse des prix du carburéacteur (en dollars américains).
Les charges d'exploitation par siège-mille offert ajustées (« CESMO ajustées »)1) d'Air Canada, qui ne tiennent pas compte de la charge de carburant, des coûts liés à la portion terrestre des forfaits de Vacances Air Canada ni des éléments exceptionnels, ont reculé de 2,5 % par rapport au premier trimestre de 2013. Cette réduction de 2,5 % des CESMO ajustées concorde avec la baisse de 2,0 % à 2,5 % que prévoyait Air Canada dans son communiqué de presse du 3 avril 2014.
Au premier trimestre de 2014, Air Canada a inscrit une perte d'exploitation de 62 M$, en regard d'une perte d'exploitation de 106 M$ au premier trimestre de 2013, soit une amélioration de 44 M$.
Points saillants relativement à la gestion financière et à la gestion des capitaux
Au 31 mars 2014, les liquidités non soumises à restrictions (trésorerie, placements à court terme et fonds disponibles aux termes des marges de crédit) se chiffraient à 2 515 M$ (2 092 M$ au 31 mars 2013). En ce qui concerne la gestion du risque de liquidité, l'objectif principal d'Air Canada consiste à maintenir un niveau de liquidités non soumises à restrictions d'au moins 1,7 G$.
Au 31 mars 2014, la dette nette ajustée1) s'élevait à 4 426 M$, en hausse de 75 M$ par rapport au 31 décembre 2013. Cette augmentation est imputable au montant net de l'emprunt de 116 M$ et à l'incidence défavorable du change de 155 M$, facteurs en partie contrebalancés par la hausse des soldes de trésorerie de 182 M$. Le ratio dette nette ajustée-BAIIALA de la compagnie aérienne était de 3,1 au 31 mars 2014, contre un ratio de 3,0 au 31 décembre 2013. Air Canada se sert de ce ratio pour gérer son risque lié au levier financier et elle entend le maintenir en deçà de 3,5.
Les flux de trésorerie disponibles1) ont baissé de 113 M$ par rapport au trimestre correspondant de 2013 pour s'établir à 34 M$. Bien que les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation aient affiché une amélioration en glissement annuel, l'ajout du cinquième et dernier appareil 777-300ER de Boeing livré en février 2014 a comprimé les flux de trésorerie disponibles.
Pour la période de 12 mois close le 31 mars 2014, le rendement du capital investi1) s'est établi à 10,7 %, contre 8,0 % en date du 31 mars 2013. Air Canada entend atteindre un rendement du capital investi durable de 10 % à 13 % d'ici 2015.
Perspectives actuelles
Pour le deuxième trimestre de 2014, Air Canada prévoit que sa capacité réseau exprimée en sièges-milles offerts (« SMO ») augmentera de l'ordre de 7,5 % à 8,5 % en regard du deuxième trimestre de 2013.
Pour l'ensemble de l'exercice 2014, Air Canada s'attend toujours à ce que la capacité réseau exprimée en SMO augmente de 6,5 % à 8,0 % et que la capacité des lignes intérieures augmente de 3,0 % à 4,0 % pour l'exercice au complet, en regard de 2013. La croissance de la capacité des lignes intérieures visera principalement les services transcontinentaux. Le relèvement projeté de la capacité du réseau sera réalisé moyennant des coûts unitaires inférieurs aux niveaux antérieurs.
Pour le deuxième trimestre de 2014, Air Canada s'attend à ce que les CESMO ajustées baissent de l'ordre de 3,5 % à 4,5 % par rapport au deuxième trimestre de 2013.
Pour l'ensemble de l'exercice 2014, Air Canada s'attend désormais à ce que les CESMO ajustées diminuent de l'ordre de 3,0 % à 4,0 % par rapport à leur niveau de 2013 (contrairement à la baisse de 2,5 % à 3,5 % que projetait Air Canada dans son communiqué de presse daté du 3 avril 2014). Cette amélioration projetée est largement attribuable à la baisse de la charge de maintenance avions et à la contraction de la dotation aux amortissements et aux pertes de valeur par rapport aux prévisions antérieures.
Air Canada prend des mesures concrètes en vue d'améliorer ses résultats au moyen de l'exécution d'initiatives stratégiques visant à réduire sa structure de coûts globale et à accroître sa compétitivité, notamment :
• l'expansion d'Air Canada rouge afin de rehausser les marges sur les marchés du voyage d'agrément à l'échelle internationale et d'y exploiter les possibilités rendues viables grâce à la structure de coûts moindres d'Air Canada rouge;
• l'intégration de cinq nouveaux appareils 777 de Boeing en configuration haute densité adaptée aux lignes d'agrément internationales à fort volume;
• l'introduction du 787 de Boeing pour exploiter de manière plus efficiente des lignes actuellement desservies par des appareils 767 de Boeing, et l'exploitation de possibilités de croissance à l'échelle internationale rendues viables en raison des coûts d'exploitation moindres de cet appareil;
• d'autres initiatives de réduction des coûts en cours qui devraient se traduire par des économies de coûts de plus de 100 M$ par an au cours des cinq prochaines années.
Si ces initiatives étaient réalisées à la date du présent communiqué, tous les autres inducteurs de coûts demeurant par ailleurs à leurs niveaux de 2012, Air Canada s'attendrait à obtenir une diminution de 15 % des CESMO dans les cinq prochaines années. Si le dollar canadien et les prix du carburéacteur étaient à leurs niveaux de 2012, la réduction des CESMO projetées pour 2014 serait de l'ordre de 5 % à 6 %.
En ce qui concerne le parc d'appareils à fuselage étroit d'Air Canada, dans le cadre de sa commande ferme de décembre 2013 visant 61 appareils 737 MAX de Boeing, des options relatives à 18 appareils et certains droits relatifs à l'achat de 30 autres appareils, Boeing a accepté d'acheter 20 appareils 190 d'Embraer. Il est prévu que ces 20 appareils 190 d'Embraer seront retirés du parc aérien au second semestre de 2015 et seront remplacés initialement par 10 appareils loués à fuselage étroit plus gros. Le remplacement de ces appareils 190 d'Embraer par des avions à fuselage étroit plus gros réduira encore davantage les CESMO. Les 10 avions à fuselage étroit plus gros loués finiront par être remplacés par des appareils 737 MAX de Boeing, facteur qui comprimera également les CESMO. En ce qui concerne les 25 appareils 190 d'Embraer demeurant dans le parc de la compagnie aérienne, après examen, Air Canada a décidé de continuer à les exploiter étant donné qu'ils sont relativement récents, affichent une bonne productivité et sont très appréciés des clients sur les lignes existantes. En outre, cette décision permettra d'éviter des dépenses d'investissement et dettes supplémentaires.
En ce qui concerne les perspectives, Air Canada part de l'hypothèse que la croissance du PIB du Canada sera de l'ordre de 2,0 % à 3,0 % en 2014. Il a également été présumé que le dollar canadien se négocierait en moyenne à 1,10 $ CA pour 1,00 $ US au deuxième trimestre de 2014 et pour l'ensemble de 2014, et que le cours du carburéacteur s'établirait en moyenne à 0,91 $ le litre pour le deuxième trimestre de 2014 et à 0,92 $ le litre pour l'ensemble de 2014.
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