Air Canada remercie l'industrie et invite à la patience

Air Canada recevait l'industrie hier soir dans ses futurs nouveaux locaux du Square Victoria à Montréal, à savoir dans la tour occupée jusqu'ici par Aimia (Aeroplan) et qu'il conviendra bientôt d'appeler la Tour Air Canada.

Le transporteur n'a pas eu une année 2019 très reposante si l'on songe aux appareils 787 Max toujours cloués au sol, à l'acquisition de Transat et, bien sûr, à la migration d'un système de réservation à un autre effectué le 19 novembre dernier et qui entraîne son lot de désagréments post-transition. Des Irritants qui trouvent un écho dans les médias ces jours-ci.

Air Canada en a vu d'autres au cours de sa longue histoire, c'est sûr, mais il faudra encore un peu de patience avant que tout rentre dans l'ordre.

Lors de leurs allocutions, la directrice générale et cheffe commerciale, Lucie Guillemette, et le premier directeur ventes mondiales aux entreprises et marché du Québec, Robert Trudeau, ont remercié très chaleureusement les agents et partenaires.

« Je tiens à vous dire merci pour votre soutien et votre patience, a déclaré Robert Trudeau. On sait que depuis bientôt un mois nous sommes en transition de notre système de réservations. C'est quelque chose de très important pour le futur de notre entreprise et c'est du fond du coeur qu'on vous le dit: on le sent, vous êtes avec nous, et on apprécie votre patience. De notre côté nous considérons que ça se passe bien. Lors d'une grande transition comme celle là il y a toujours des petits accrocs mais ça évolue bien et surtout, on sent que nous avons votre appui. Merci mille fois de la part de toute l'équipe. »

Lucie Guillemette a également focalisé son intervention sur les remerciements tout en invitant à la patience.

« Il y a 33 ans que je suis chez Air Canada et je vais vous dire une petite chose : dans le monde, de l'industrie aérienne, 2019 a été probablement l'année la plus difficile pour nous, a-t-elle déclaré. Pas parce que nous avions des défis auxquels nous ne pouvions pas faire face mais parce que quand on parle de l'immobilisation des Boeing 737 max c'est un défi qui est gros à l'échelle de toute l'industrie du transport aérien. Mais pas seulement. Je sais à quel point ça vous a affecté vous aussi et je vous remercie sincèrement d'avoir pris le temps de nous aider dans ce parcours là. Ça doit faire dix ou douze changements d'horaires que nous faisons depuis le mois de mars. J'aimerais vous dire qu'on a fait le dernier mais en réalité, on ne sait pas. On se rend compte que ce n'est pas seulement les compagnies aériennes qui doivent y faire face et on sait, on sent que vous êtes avec nous. »

« Des fois on se trompe et les choses ne se déroulent pas comme prévu, et pour ça je m'excuse, a-t-elle poursuivi. Je vous dis ça parce que le deuxième défi, c'est le changement du système de réservation. À ce propos Je me souviens d'avoir un jour comparé le changement de notre système de gestion des revenus à une transplantation cardiaque. Et bien, le changement du système de réservation c'est comme une transplantation coeur et poumon! Et on se rend compte que, même avec toute la planification et les tests qu'on a pu faire, il y a des choses auxquelles on ne s'attendait pas. Et ce n'est pas parce qu'on ne voulait pas vous aviser ou qu'on ne voulait pas partager ça avec vous mais il y a des choses auxquelles on a dû faire face le 19 novembre lorsque le changement a été fait. Ce que je peux vous promettre c'est que nous n'avons pas l'intention de rester dans cette phase là longtemps. Je veux juste que vous sachiez à quel point on travaille fort pour améliorer la situation parce qu'on sait que ce n'est pas facile pour nos client, pour vos clients et pour tout le groupe ici réuni. Merci, c'est facile à dire, mais j'espère que vous savez à quel point nous sommes sincères quand nous disons merci. »